Bonjour
NEUCHATEL – Si sur Genève, il est autorisé de mendier, ce n’est pas le cas à Neuchâtel. Vaud préfère laisser la question aux communes.
Comment jugez-vous cet article?
Insignifiant
1 2 3 4
Important
Le droit à la mendicité varie d’un canton à l’autre. (philippe huguen)
boîte interactive
Sondage: Etes-vous généreux avec les mendiants?
Lire: Lire l'intégral de l'article
Sur le canton de Neuchâtel, il est interdit de faire l’aumône. Daniel Surdez, de la police cantonale, est formel: « Mendier est interdit. Toutefois, entre la loi et la pratique, il y a une différence. Généralement, lorsque nous sommes face à ce genre de cas, nous signifions à la personne que la mendicité n’est pas autorisée. Et nous intervenons du moment qu’il y a récidive. L’amende pour ce type de délit se monte à 100 fr. Mais nous ne sommes pas souvent confrontés à ce genre de situation.» Dans le canton de Vaud, la loi a changé depuis début de l’année. S’il est autorisé de mendier, il est en revenche interdit d’envoyer un mineur faire la manche. Anne Plessz, de la police lausannoise: «Les communes peuvent interdire la mendicité au travers de leurs règlements respectifs.» Ce n’est pas le cas de Lausanne, où il est autorisé de tendre la main. A Genève, Laurent Moutinot a réaffirmé que faire la manche n’était pas punissable. Il y a dix jours, le conseiller d’Etat avait abrogé le règlement interdisant la mendicité. Selon lui, il n’a plus sa raison d’être depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi pénale genevoise. Il a annoncé vouloir clarifier la situation avec le Grand Conseil et le procureur général. Laurent Moutinot admet que la police a commis certaines erreurs. Elle n’est notamment pas en mesure de rembourser des amendes perçues à tort à des mendiants, comme le lui reproche le reportage de «Temps présent» diffusé hier.
(elf/job)
NEUCHATEL – Si sur Genève, il est autorisé de mendier, ce n’est pas le cas à Neuchâtel. Vaud préfère laisser la question aux communes.
Comment jugez-vous cet article?
Insignifiant
1 2 3 4
Important
Le droit à la mendicité varie d’un canton à l’autre. (philippe huguen)
boîte interactive
Sondage: Etes-vous généreux avec les mendiants?
Lire: Lire l'intégral de l'article
Sur le canton de Neuchâtel, il est interdit de faire l’aumône. Daniel Surdez, de la police cantonale, est formel: « Mendier est interdit. Toutefois, entre la loi et la pratique, il y a une différence. Généralement, lorsque nous sommes face à ce genre de cas, nous signifions à la personne que la mendicité n’est pas autorisée. Et nous intervenons du moment qu’il y a récidive. L’amende pour ce type de délit se monte à 100 fr. Mais nous ne sommes pas souvent confrontés à ce genre de situation.» Dans le canton de Vaud, la loi a changé depuis début de l’année. S’il est autorisé de mendier, il est en revenche interdit d’envoyer un mineur faire la manche. Anne Plessz, de la police lausannoise: «Les communes peuvent interdire la mendicité au travers de leurs règlements respectifs.» Ce n’est pas le cas de Lausanne, où il est autorisé de tendre la main. A Genève, Laurent Moutinot a réaffirmé que faire la manche n’était pas punissable. Il y a dix jours, le conseiller d’Etat avait abrogé le règlement interdisant la mendicité. Selon lui, il n’a plus sa raison d’être depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi pénale genevoise. Il a annoncé vouloir clarifier la situation avec le Grand Conseil et le procureur général. Laurent Moutinot admet que la police a commis certaines erreurs. Elle n’est notamment pas en mesure de rembourser des amendes perçues à tort à des mendiants, comme le lui reproche le reportage de «Temps présent» diffusé hier.
(elf/job)
Commentaire