Karim Djoudi, un beur à la tête du ministère des finances

[nassim]

Suite au récent remaniement ministériel, Karim Djoudi a été désigné ministre des finances à la place de l'auto-proclamé "idiot", Mourad Medelci.

Particularité du nouveau argentier du pays : il est né en France et a été formé dans les universités françaises. Côté diplômes, il semble assez blindé.

Saura-t-il réformer le système financier algérien ? Je l'espère bien. Depuis 1988, il a occupé divers postes de responsabilité à la Banque d'Algérie, ce qui amène à se poser 2 questions : n'était-il pas en mesure de voir venir le scandale de la Banque Khalifa ? Quel est sa part de responsabilité dans la déroute de la Banque d'Algérie et du système financier algérien ?


Biographie officielle de Karim Djoudi, Ministre des Finances
Formation et Diplômes :
- Baccalauréat sciences économiques 1978 à Alger. (Lycée Descartes).
- Diplôme d'études universitaires générales (DEUG), Université Louis PASTEUR de STRASBOURG (1981).
- Licence en Sciences économiques: spécialité économie monétaire bancaire et financière (Université Louis PASTEUR de STRASBOURG 1982).
- Maîtrise en sciences économiques: spécialité économie monétaire bancaire et i financière (Université Louis PASTEUR de STRASBOURG 1983).
- Diplôme d'études supérieures spécialisés (3erne cycle) (Banque et Finance) Université de PARIS 1 SORBONNE 1985.

Expérience professionnelle :
- 1988 Chargé d'études à la Banque centrale d'Algérie (BCA).
- 1989 Sous-directeur à la direction des études à la Banque centrale d'Algérie.
- 1990 Directeur central à la Banque centrale d'Algérie.
- 1999 / 2003 Directeur général du Trésor. Ministère des Finances.

[zek]

J'espere que c'est les Beurs qui vont sauver l'Algérie, et dans tous les domaines, il suffit de faire un effort pour les attirer.

[l'imprevisible]

Bonsoir

Ca nous changera un peu , de la Politique incohérente qui était appliquée jusque là .

Esperons qu'il puisse faire quelque chose , et surtout qu'on lui laisse la possibilté de manœuvrer , car le tout c'est de ne pas avoir gouter au nectar magique qui maintient au sommet .

[Numidia]

Aboutissement logique...

Avant d'être Ministre des Finances, il était Ministre Délégué auprès du Ministre des Finances Chargé de la réforme financière et avant cela Directeur Général du Trésor.
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Djoudi : « Je n'ai pas été informé des retraits massifs du Trésor»
El Watan, 28 janvier 2007

Le témoignage de Karim Djoudi, ministre délégué de la réforme financière, à l'époque des faits, directeur général du Trésor, devant le tribunal n'a rien apporté de nouveau.

Le ministre s'est montré ignorant de tout ce qu'il y a eu, y compris lorsqu'il était à la Banque d'Algérie, en 1999, en tant que directeur général du trésor. La mission au ministère des Finances à l'époque, en 2000 et 2003, était de gérer la trésorerie de l'Etat, ses dettes internes et externes et la surveillance du marché des assurances. Il déclare que c'est Mohamed Terbèche en tant que ministre des Finances qui l'a informé des opérations de transferts par El Khalifa Bank au profit de Khalifa Airways, en novembre 2002. « A partir de là, une commission a été installée et dans laquelle j'ai été représenté par un des éléments ». Il reconnaît que le rapport du 18 décembre 2001 comportait déjà des infractions à la réglementation des changes et l'absence d'autorisation pour ces opérations. « Le groupe de travail installé à fin 2002 a constaté les faits et indiquait qu'il fallait respecter la forme ». Il dément qu'une autorisation, telle que rapporté par Medelci, ait été introduite dans le dossier pour le transfert des fonds. « Une opération d'achat d'équipement dans le cadre du leasing nécessite une autorisation ». Au sujet des mesures, le ministre révèle qu'il a fallu attendre la fin 2002. « Pourtant, les observations de Ali Touati datent de décembre 2001 », fait remarquer la présidente. Karim Djoudi déclare : « Je n'ai pas d'avis à donner. Ce que je peux affirmer est que le gouvernement a travaillé sur la base de la loi 96/22. » Elle rappelle au témoin sa qualité de DG du Trésor à la banque en 1999. Elle l'interroge sur le fait de ne pas avoir vérifié la libéralisation d'un cinquième du quart du capital. Djoudi : « Je ne sais pas. » De même qu'il affirme ne pas avoir été informé des infractions d'El Khalifa Bank, ni des rapports de l'inspection. La même position est adoptée en ce qui concerne les dépôts des organismes sociaux. Ce qui étonne la présidente. Elle lui fait savoir que sa réponse n'est pas convaincante du fait qu'il gère le Trésor public et qu'un mouvement aussi important de fonds ne passe pas inaperçu. « Je suis le budget de l'Etat qui est énorme », dit-il. La présidente : « Les dépôts aussi étaient énormes ». Me Meziane, avocat de Khalifa liquidation, partie civile, demande : « La loi oblige les sociétés publiques à déposer leurs fonds au Trésor public. La CNAS a déposé 10 milliards de dinars chez Khalifa et le FNPOS 12 milliards de dinars. » Karim Djoudi : « Je n'ai pas été informé des retraits massifs du Trésor. La direction générale du Trésor ne gère pas les comptes qui sont gérés au niveau des wilayas ». (...)
Salima Tlemçani

[Numidia]

Fatiha Mentouri
Docteur en Economie.
Ministre Délégué à la Réforme Financière.
Auprès du Ministre des Finances.


Expérience professionnelle :
1972 – 1978 Chef de projet à la Société nationale de sidérurgie (SNS)
1979 - 1980 Chef de département à la Banque nationale d'algérie (BNA)
1981 – 1983 Mission économique près l’ambassade d’Algérie à Paris
1983 – 1996 Directrice des études à la Banque Centrale
Conseillère du directeur Dette et financement extérieures
1997 Directrice générale des finances extérieures au ministère des finances
1999 – 2001 Chargée de mission à la Présidence de la République
2001 Vice-gouverneur à la Banque d’Algérie


C'est peut-être elle qui sauvra l'Algérie.

[colonel snake]

et vous savez si ce bonhomme fait du bon travail et quel ont ete ses action ( les plus reussite)

[Numidia]

C'est la réussite de l'ouverture de capital du CPA qui sanctionnera le travail de Karim. Wait and see...

[citoyen]

>>>C'est la réussite de l'ouverture de capital du CPA qui sanctionnera le travail de Karim.

Ce qui sanctionnera son travail c'est d'avouer que la politique économique et sociale de ses prédécésseurs est un échec total. A partir de la il pourra présenter une programme détaillé et chiffré dans un seul but extraire l'économie algérienne de la dépendance des hydrocarbures d'une manière progessive.

S'il arrive à améliorer de 10% le taux des exportations hors hydrocarbures, je lui reconnaitrerai une compétence autrement, il y a toujours chkara zbel..

[algerois16]

Réformer l'économie algérienne n'est pas chose facile. Techniquement, réformer, c'est pas refaire le monde, mais adopter un système pratiqué, plus au moins, ailleurs...
Ce qui gene en algérie, c'est les interets de puissants.

Ce qu'il nous faut, c'est une équipe de technocrates mercenaires, limite bad boys avoués.

[Numidia]

@citoyen,

Le ministère des finances ne peut pas garantir le dynamisme de toute une économie surtout lorsqu'il est dépourvu de vision stratégique.

[citoyen]

>>>Le ministère des finances ne peut pas garantir le dynamisme de toute une économie surtout lorsqu'il est dépourvu de vision stratégique.

A quoi sert un tel ministère s'il n'a pas une telle vision ? il doit au moins servir à confirmer, au moins une fois par mois, la tendance stagnante de l'économie nationale..je lui ferai cadeau des causes, le simple mulet de campagne, qui se contente de sa ration quotidienne d'avoine, saurait trouver des explications crédibles.

[zek]

Le ministère des finances ne peut pas garantir le dynamisme de toute une économie surtout lorsqu'il est dépourvu de vision stratégique.

Y a qu'a lui donner la vision stratégique de Al Maktoum, on pratique bien les greffes de nos jours.

[azouz75]

zek, il revient de labas, et il a fait du bon travail apparement.

[racdavid]

il y a beur et beur, avec ou sans casquette.... Je prefere sans casquette