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La coopération entre l'Algérie et les Emirats arabes unis progresse

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  • La coopération entre l'Algérie et les Emirats arabes unis progresse

    La coopération entre l'Algérie et les Emirats arabes unis connaît, depuis une année, une dynamique nouvelle. En effet, nombre d'hommes d'affaires émiratis se sont déplacés à Alger pour en savoir plus sur les possibilités d'investissement. Un certain nombre de projets sont actuellement en phase d'étude et prêts à la réalisation. La cinquième commission mixte qui vient d'achever ses travaux à Dubaï, a été riche. Un nombre important d'accords ont été signés entre les deux pays, notamment dans le secteur de la douane, dans l'enseignement supérieur et la recherche scientifique ainsi que dans le secteur du tourisme. La récente visite effectuée à Dubaï par M. Karim Djoudi, ministre des Finances, a porté surtout sur le renforcement de la coopération, et le renforcement des investissements émiratis en Algérie. En 2006, plus de neufs projets lancés par le gouvernement algérien ont été confiés à des groupes émiratis. Pour M. Abderahmane Mebtoul, économiste, "les Emirats arabes unis connaissent de plus en plus le marché algérien. Le fait que l'Algérie leur ait confié quelques projets, constitue l’amorce d'une coopération plus accrue avec le monde arabe, qui possède un savoir-faire dans certains domaines, notamment le tourisme".

    Mais pour cet économiste, le plus grand problème qui se pose, est que la majorité "des investissements qui se font, sont limités à l'immobilier. C'est des investissements assez intéressants, mais il faut le reconnaître, c'est des investissements à court terme ", avant d'ajouter que "l'infrastructure en économie, n'est qu'un moyen de relance de l'investissement, qui reste tributaire des entreprises performantes. Le fondement de toute économie, c'est l'entreprise à la fois industrielle, agricole, dans les services, dans la mesure où, les services deviennent de plus en plus marchands grâce à la révolution dans les télécommunications et la bureautique au XXIe siècle. Et c'est, à ce niveau là, qu'on a une croissance durable ". Prenant le bilan de l'année 2006 comme référence, M. Mebtoul dira que la valeur ajoutée représente moins de 50 % du PIB hors hydrocarbures, les exportations hors hydrocarbures, représentent moins de 2 % du total des exportations. "Les statistiques, nous donnent des intentions d'investissements. Ils sont faramineux, mais quant il s'agit de la réalisation, force est de constater que l'Algérie est toujours monoexportatrice. Et pour l'instant, la croissance est tirée par les dépenses publiques. Les IDE hors hydrocarbures sont relativement faibles pour ne pas dire négligeables. Le grand défi des années à venir est de créer une économie compétitive ", expliquera-t-il encore.

    source : le Maghreb
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