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C'est la consternation en Chine. Vendredi, plusieurs médias chinois rapportaient qu'au moins un millier d'enfants ont été vendus comme esclaves pour travailler dans des briqueteries du centre du pays.
La télévision nationale chinoise rapporte que ces briqueteries étaient conçues comme de véritables prisons, qu'elles étaient protégées par des chiens et que des voyous battaient les enfants quand on leur demandait.
La télévision a montré des images de ces enfants, pour la plupart des garçons. Ils dormaient sur des briques à l'intérieur des ateliers, dont les portes étaient fermées de l'extérieur. Les fenêtres avaient des barreaux.
Une mère dévoile le scandale
Selon l'agence Chine nouvelle, c'est une mère de 46 ans qui a alerté l'opinion publique sur le scandale du travail forcé des enfants. Son fils de 16 ans était disparu depuis le 8 mars. Elle a entendu dire qu'il avait peut-être été enlevé et forcé de travailler dans une fabrique de briques.
Elle a visité une centaine de briqueteries pour constater que la majorité contraignait des enfants à des travaux très difficiles. Certains portaient encore leur tenue d'écolier. La mère a raconté à l'agence que les enfants étaient battus lorsqu'ils étaient trop fatigués pour pousser les charrettes.
Pas moins de 35 000 policiers ont participé au contrôle des briqueteries. Jusqu'à maintenant, 468 jeunes travailleurs forcés ont été libérés, et 120 suspects ont été arrêtés.
Les autorités de plus en plus critiquées
Le président Hu Jintao et le premier ministre Wen Jiabao sont intervenus pour demander que tous les enfants victimes d'un tel esclavage soient rapidement délivrés.
L'indifférence des autorités locales est de plus en plus critiquée. Selon le Quotidien du peuple, organe central du parti communiste chinois, l'accord tacite, même parfois la collusion de certains responsables locaux, alimentaient l'esclavage d'enfants.
Le Quotidien de la Jeunesse de Chine s'interroge aussi sur l'honnêteté des autorités locales. « Nous avons des raisons de nous demander comment il se fait que les autorités locales n'ont pensé à s'excuser auprès de ces travailleurs pauvres des campagnes qu'après la campagne de presse sur ce scandale et après que le gouvernement central se fut dit choqué par la situation », peut-on lire dans le journal.
- Radio-Canda
La télévision nationale chinoise rapporte que ces briqueteries étaient conçues comme de véritables prisons, qu'elles étaient protégées par des chiens et que des voyous battaient les enfants quand on leur demandait.
La télévision a montré des images de ces enfants, pour la plupart des garçons. Ils dormaient sur des briques à l'intérieur des ateliers, dont les portes étaient fermées de l'extérieur. Les fenêtres avaient des barreaux.
Une mère dévoile le scandale
Selon l'agence Chine nouvelle, c'est une mère de 46 ans qui a alerté l'opinion publique sur le scandale du travail forcé des enfants. Son fils de 16 ans était disparu depuis le 8 mars. Elle a entendu dire qu'il avait peut-être été enlevé et forcé de travailler dans une fabrique de briques.
Elle a visité une centaine de briqueteries pour constater que la majorité contraignait des enfants à des travaux très difficiles. Certains portaient encore leur tenue d'écolier. La mère a raconté à l'agence que les enfants étaient battus lorsqu'ils étaient trop fatigués pour pousser les charrettes.
Pas moins de 35 000 policiers ont participé au contrôle des briqueteries. Jusqu'à maintenant, 468 jeunes travailleurs forcés ont été libérés, et 120 suspects ont été arrêtés.
Les autorités de plus en plus critiquées
Le président Hu Jintao et le premier ministre Wen Jiabao sont intervenus pour demander que tous les enfants victimes d'un tel esclavage soient rapidement délivrés.
L'indifférence des autorités locales est de plus en plus critiquée. Selon le Quotidien du peuple, organe central du parti communiste chinois, l'accord tacite, même parfois la collusion de certains responsables locaux, alimentaient l'esclavage d'enfants.
Le Quotidien de la Jeunesse de Chine s'interroge aussi sur l'honnêteté des autorités locales. « Nous avons des raisons de nous demander comment il se fait que les autorités locales n'ont pensé à s'excuser auprès de ces travailleurs pauvres des campagnes qu'après la campagne de presse sur ce scandale et après que le gouvernement central se fut dit choqué par la situation », peut-on lire dans le journal.
- Radio-Canda