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Maroc : Un parti islamiste de plus

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  • Maroc : Un parti islamiste de plus

    Après le PJD, Al Badil Al Hadari et le Parti de la renaissance et de la vertu, un quatrième parti islamiste vient de voir le jour. Y a-t-il pour autant une place pour le Parti de la Oumma ?


    Après plusieurs mois d’attente, Hizb Al Oumma, émanation partisane de l’ancienne association islamiste Al Haraka Min Ajli Al Oumma (Le mouvement pour la Oumma), a décidé de passer outre les convenances juridiques et d’organiser son congrès constitutif… avant de recevoir son récépissé du ministère de l’Intérieur. Un récépissé que l’association attend, il est vrai, depuis six mois et demi.


    L’événement, qui a eu lieu dimanche 3 juin, en présence de quelque 600 congressistes, s’est tenu dans les locaux casablancais du Parti socialiste unifié (PSU). Tout un symbole. Les mêmes locaux avaient abrité, en 2004, le premier congrès extraordinaire d’Al Badil Al Hadari, association islamiste transformée en parti, avec laquelle le Parti de la Oumma partage de nombreuses similitudes. Car, n’en déplaise aux cadres de ces deux formations, il est de notoriété publique que celles-ci partagent une même ascendance idéologique, celle de la défunte Chabiba Islamiya de Abdelkrim Moutiî. Et la similitude s’étend à leurs parcours respectifs, parsemés d’obstacles et de réticences étatiques.

    Créé en 1995, Al Badil Al Hadari était à la base une association islamiste. Tout comme Al Haraka Min Ajli Al Oumma, qui vit le jour en 1998. Après plusieurs rounds d’observation, où elles se contentent du rôle de spectateurs du jeu politique, les deux associations se mettent, dès 2002, à clamer, timidement mais fermement, leur intention de se muer en partis politiques. Mais c’est Al Badil Al Hadari qui franchira le pas le premier, en adressant en 2004 une demande au ministère de l’Intérieur. Il ne recevra le fameux récépissé qu’au bout de deux années, jalonnées de sit-in et autres grèves de la faim.

    Dans le cas du Parti de la Oumma, ce précieux sésame n’a toujours pas été délivré. Ses dirigeants mènent depuis plusieurs mois un véritable bras de fer avec les autorités pour l’obtenir. Et malgré la fin de non-recevoir qui lui a été opposée, tout prête aujourd'hui à croire que la mutation d'Al Haraka Min Ajli Al Oumma en parti politique a été adoubée par les autorités. “La loi est claire à ce sujet. Elle stipule que si les autorités n'opposent pas d'objection à la formation d'un parti politique dans un délai de deux mois après le dépôt de la demande, ce silence équivaut à une autorisation tacite. Et cela fait plus de six mois que notre demande a été déposée”, affirme Mohamed Marouani, le secrétaire général fraîchement élu de Hizb Al Oumma.

    Islamistes, mais “citoyens”

    Une nouvelle formation islamiste vient donc s’ajouter aux trois autres déjà implantées dans le paysage politique. Question : en quoi se différencie Hizb Al Oumma ? Tout en assumant le référentiel islamique, le nouveau venu se défend de toute identité religieuse : “Partant du principe que la citoyenneté est la base de l'appartenance à la nation, Hizb Al Oumma n'est pas un parti religieux, mais un parti politique civil”, argumente Mohamed Marouani. Il n'empêche que sur certaines questions, la formation affiche des positions qui laissent peu d’équivoques : “Concernant la vente d'alcool, nous demandons simplement que la loi soit appliquée. Et celle-ci interdit la vente d'alcool aux musulmans”, assène Marouani. Un discours politiquement correct, qui trahit la volonté des dirigeants de Hizb Al Oumma d'aligner leur formation dans la colonne des partis islamistes bon teint.

    À quelques semaines des législatives, l’entrée en jeu de Hizb Al Oumma augure d'un morcellement du vote islamiste, puisque le nouveau venu est résolu à se jeter dans l’arène électorale. “Notre participation à ces élections ne fait aucun doute. Nous sommes bien préparés et nous disposons d'une stratégie et d'un programme politique bien ficelés, affirme Marouani. Il ne nous manque que le récépissé des autorités. La vraie question est : pourquoi veut-on nous priver de notre droit d'exprimer nos opinions politiques de façon démocratique ?”.

    En tout cas, les autres formations islamistes accueillent avec une certaine nonchalance l'arrivée du nouveau parti. “Nous respectons le droit de chacun de créer son propre parti. C'est une prérogative garantie par la loi et la constitution”, déclare sobrement Mustapha Moâtassim, secrétaire général d'Al Badil Al Hadari. Lahcen Daoudi, du PJD, va plus loin : “Nous souhaitons la bienvenue à Hizb Al Oumma dans l'espace politique. Nous avons soutenu la création de ce parti et nous continuons à le faire. Nous ne les voyons pas comme des concurrents, mais plutôt comme des partenaires. Et s’ils arrivent à gagner des voix parmi notre électorat, ce sera alors au PJD de revoir sa stratégie”. Fair-play sincère ou simples politesses entre islamistes ?

    TelQuel

  • #2
    STP, on arrive plus a lire des poste aussi long, faite nous part de resumé

    Thinks

    PS:
    Je repond juste pour le titre, moi je dis ca craint si leur seul pgme est basé sur le raquetage ideologique au nom du Coran.

    S'il ramene des solutions socio-politique, ben il sont les bienvenu sinon au diable

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    • #3
      35 partis déja, il faut que quelqu'un leurs disent d'arrêter, sinon, les pauvres étudiants en sciences po vont avoir une année complète seulement pour apprendre les noms des partis.
      إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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      • #4
        c'est quoi ces conneries je penssé que l'on ne pouvez fonder un parti politique a connotation religieuse.

        « Dans le respect des dispositions de la présente Constitution, les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale. [...] Toute obédience des partis politiques, sous quelle que forme que ce soit, à des intérêts ou parties étrangers, est proscrite. Aucun parti politique ne peut recourir à la violence ou à la contrainte, quelles que soient la nature ou les formes de celles-ci. »

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