Des experts britanniques proposent dans un rapport rendu public d'autoriser la conception d'embryons mixtes, animaux et humains. Ils serviraient à des expériences scientifiques afin de faire progresser la recherche médicale.
Cependant, de tels embryons ne devraient jamais être implantés chez une femme ou un animal, ajoute l'Académie des Sciences médicales. Il s'agirait de combiner des ovocytes animaux et le noyau de cellules humaines, contenant le patrimoine génétique, ou des embryons humains porteurs du patrimoine génétique d'un animal.
La technique de clonage par transfert de noyau de cellules somatiques (SCNT) consiste à retirer le noyau d'un ovocyte et à la remplacer par le noyau d'une cellule de l'animal destiné à être cloné, une cellule de peau par exemple. Des chercheurs ont déjà appliqué cette méthode avec un ovocyte de vache et un noyau de cellule humaine.
Aucune loi ne l'interdit ni en Grande-Bretagne ni aux Etats-Unis et l'Académie des Sciences médicales pense que cette technique doit rester autorisée.
"Pourvu que soient rigoureusement observées les bonnes pratiques de laboratoire, les recherches impliquant les hybrides cytoplasmiques et d'autres embryons inter-espèces ne présentent aucun risque important supplémentaire en matière de sécurité par rapport aux recherches sur les cellules conventionnelles", affirme Martin Bobrow, président du jury auteur des recommandations.
Les chercheurs défendent la pratique du clonage pour de nombreuses raisons, l'une des plus controversées étant de fabriquer des cellules souches embryonnaires. Ces cellules ont la capacité de se transformer en n'importe quel type de cellule du corps humain et certains experts nourrissent l'espoir de guérir grâce à elles des maladies jusqu'à présent incurables, comme la maladie de Parkinson.
Des recherches ont déjà permis de concevoir des animaux, surtout des souris, dotés de certains gènes humains.
"Nous n'avons relevé aucune raison scientifique actuelle de créer des 'vrais' embryons hybrides par mélange de gamètes humains et animaux. Cependant, étant donné le rapide développement de ce domaine de recherches, le groupe de travail n'a pas été en mesure d'exclure l'émergence à l'avenir de raisons valables sur le plan scientifique", a dit M. Bobrow.
- AFP
Cependant, de tels embryons ne devraient jamais être implantés chez une femme ou un animal, ajoute l'Académie des Sciences médicales. Il s'agirait de combiner des ovocytes animaux et le noyau de cellules humaines, contenant le patrimoine génétique, ou des embryons humains porteurs du patrimoine génétique d'un animal.
La technique de clonage par transfert de noyau de cellules somatiques (SCNT) consiste à retirer le noyau d'un ovocyte et à la remplacer par le noyau d'une cellule de l'animal destiné à être cloné, une cellule de peau par exemple. Des chercheurs ont déjà appliqué cette méthode avec un ovocyte de vache et un noyau de cellule humaine.
Aucune loi ne l'interdit ni en Grande-Bretagne ni aux Etats-Unis et l'Académie des Sciences médicales pense que cette technique doit rester autorisée.
"Pourvu que soient rigoureusement observées les bonnes pratiques de laboratoire, les recherches impliquant les hybrides cytoplasmiques et d'autres embryons inter-espèces ne présentent aucun risque important supplémentaire en matière de sécurité par rapport aux recherches sur les cellules conventionnelles", affirme Martin Bobrow, président du jury auteur des recommandations.
Les chercheurs défendent la pratique du clonage pour de nombreuses raisons, l'une des plus controversées étant de fabriquer des cellules souches embryonnaires. Ces cellules ont la capacité de se transformer en n'importe quel type de cellule du corps humain et certains experts nourrissent l'espoir de guérir grâce à elles des maladies jusqu'à présent incurables, comme la maladie de Parkinson.
Des recherches ont déjà permis de concevoir des animaux, surtout des souris, dotés de certains gènes humains.
"Nous n'avons relevé aucune raison scientifique actuelle de créer des 'vrais' embryons hybrides par mélange de gamètes humains et animaux. Cependant, étant donné le rapide développement de ce domaine de recherches, le groupe de travail n'a pas été en mesure d'exclure l'émergence à l'avenir de raisons valables sur le plan scientifique", a dit M. Bobrow.
- AFP
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