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L’idée portant création d’un musée de géologie, initiée en 2003 par nombre de partenaires passionnés par la collection et la recherche géologique, a enfin vu le jour après quatre années de préparation et d’aménagement de l’espace qui lui sera réservé.
C’est dans la journée du jeudi que les autorités locales ont procédé à l’ouverture officielle de cette galerie purement scientifique où sont exposés les fruits d’une longue et passionnante recherche ayant duré 40 longues années, mené par celui qui a manifesté son attachement à sa ville natale, Béjaïa. Il s’agit, en effet, du professeur Yves Bodeur, enseignant en géologie à l’université de Nantes, natif de Béjaïa, l’initiateur de l’idée qui avait promis lors son départ de la capitale des Hammadites au lendemain de l’indépendance, de revenir avec un grand projet pour la wilaya et pour le pays qu’il a tant aimé. Béjaïa a désormais un musée de géologie et il s’agit du premier et seul au niveau national. Ce projet de coopération a été initié par trois partenaires qui se sont regroupés le 16 avril 2005, concrètement pour cerner le profil du musée et élaborer la stratégie de sa mise en place.
Le Parc national de Gouraya (PNG), cette grande réserve biologique et écologique qui tire sa notoriété de ses trois composants écosystèmes (marin, lacustre, forestier), disposant d’un terrain propice, a mis ses moyens à la disposition du Gehimab Béjaïa, une association fondée en 1991 dont la mission est d’exhumer les témoignages historiques sur les activités scientifiques dans la ville et du professeur Yves Bodeur, cette autre partie essentielle dans la réussite du projet qui, sans lui, l’idée n’aurait peut être pas vue le jour. Sa contribution ne se limite pas au seul apport matériel qu’il mis à la disposition du musée.
En plus de ses connaissances et de son savoir-faire, celui-ci mis à profit ses échantillons personnels, fruit de 40 ans de travail sur le terrain. Son rôle ne s’arrêtait pas là, puisque ce dernier s’est chargé personnellement, pendant ses visites récurrentes au pays, de tout mettre en place : emplacement et illustration des objets par des légendes. Des efforts dont les fruits sont conséquents et palpables au grand bonheur des fervents de la nature et de la recherche.
L’objectif assigné au projet est d’alimenter et de développer la collection de la géologie en Algérie et dans la wilaya de Béjaïa et ce, en encourageant les universités algériennes dans la recherche géologique qui est en cours de développement, puisqu’elle rentre dans le cadre de projets de coopération avec différentes institutions étrangères.
Implanté à Sidi Ouali, dans un édifice autonome au cœur du PNG, le musée est ouvert au grand public aux universitaires surtout qu’il dispose d’une bibliothèque dotée d’un fond exceptionnel offert par le professeur et d’autres ouvrages concernant la géologie.
Lors d’une visite guidée, le premier responsable du domaine où est implantée la structure, M. Benyahia, qui a regretté néanmoins l’absence de M. Yves Bodeur à la cérémonie d’ouverture, dira que le but de cette structure à la fois scientifique, culturelle et pédagogique “est de gérer, conserver et faire connaître au public le patrimoine scientifique au sein duquel les gens vivent en général sans pour autant s’en rendre compte. Le musée servira aussi à faire prendre conscience de la nature et de la richesse de ce patrimoine”.
Doté de deux salles d’exposition, d’une bibliothèque spécialisée de 600 ouvrages et d’une salle de conférence, ce conservatoire est une véritable aubaine pour les étudiants et les universitaires qui veulent approfondir leurs connaissances dans le domaine. La visite de cette richesse géologique commence dans une succession logique dans la salle de géologie générale où l’on fait connaissance avec le grand domaine de la géologie à travers des rappels et notions, portant sur la structure intime de la matière.
On y trouve de la minéralogie, de la pétrographie ou la science des roches et de la paléontologie ou la science qui étudie les restes d’organismes qui vivent sur notre terre. Des fossiles très variés sont présentés dans l’ordre de leur place dans la classification biologique.
Dans la même salle, des thèmes complémentaires sont illustrés : structures sédimentaires, matériaux de construction. Et tout autour de celle-ci, on y trouve également de grands panneaux illustrant la structure du globe en racontant l’essentiel de l’histoire de l’univers depuis l’origine (Big Bang) jusqu’à l’homme des cavernes.
Dans l’autre salle, située au rez-de-chaussée, celle-ci est consacrée à la collection de géologie régionale, c’est-à-dire qui proviennent uniquement d’Algérie et non d’ailleurs. Bien qu’elle ne soit pas riche en fossiles comme celle d’en haut, on y trouve tout de même une grande variété des paysages algériens, aussi le fruit de recherche du professeur Bodeur dans la région, émanant de Gouraya, Jijel tels que les ressources minières et pétrolières, la sismicité...
Le musée géologique de Béjaïa est donc un formidable outil qui permettra à tout un chacun de découvrir l’univers de la nature et des sciences en les incitant désormais à développer le goût de l’observation. De ce fait, l’entrée est gratuite.
- La depeche de Kabylie
C’est dans la journée du jeudi que les autorités locales ont procédé à l’ouverture officielle de cette galerie purement scientifique où sont exposés les fruits d’une longue et passionnante recherche ayant duré 40 longues années, mené par celui qui a manifesté son attachement à sa ville natale, Béjaïa. Il s’agit, en effet, du professeur Yves Bodeur, enseignant en géologie à l’université de Nantes, natif de Béjaïa, l’initiateur de l’idée qui avait promis lors son départ de la capitale des Hammadites au lendemain de l’indépendance, de revenir avec un grand projet pour la wilaya et pour le pays qu’il a tant aimé. Béjaïa a désormais un musée de géologie et il s’agit du premier et seul au niveau national. Ce projet de coopération a été initié par trois partenaires qui se sont regroupés le 16 avril 2005, concrètement pour cerner le profil du musée et élaborer la stratégie de sa mise en place.
Le Parc national de Gouraya (PNG), cette grande réserve biologique et écologique qui tire sa notoriété de ses trois composants écosystèmes (marin, lacustre, forestier), disposant d’un terrain propice, a mis ses moyens à la disposition du Gehimab Béjaïa, une association fondée en 1991 dont la mission est d’exhumer les témoignages historiques sur les activités scientifiques dans la ville et du professeur Yves Bodeur, cette autre partie essentielle dans la réussite du projet qui, sans lui, l’idée n’aurait peut être pas vue le jour. Sa contribution ne se limite pas au seul apport matériel qu’il mis à la disposition du musée.
En plus de ses connaissances et de son savoir-faire, celui-ci mis à profit ses échantillons personnels, fruit de 40 ans de travail sur le terrain. Son rôle ne s’arrêtait pas là, puisque ce dernier s’est chargé personnellement, pendant ses visites récurrentes au pays, de tout mettre en place : emplacement et illustration des objets par des légendes. Des efforts dont les fruits sont conséquents et palpables au grand bonheur des fervents de la nature et de la recherche.
L’objectif assigné au projet est d’alimenter et de développer la collection de la géologie en Algérie et dans la wilaya de Béjaïa et ce, en encourageant les universités algériennes dans la recherche géologique qui est en cours de développement, puisqu’elle rentre dans le cadre de projets de coopération avec différentes institutions étrangères.
Implanté à Sidi Ouali, dans un édifice autonome au cœur du PNG, le musée est ouvert au grand public aux universitaires surtout qu’il dispose d’une bibliothèque dotée d’un fond exceptionnel offert par le professeur et d’autres ouvrages concernant la géologie.
Lors d’une visite guidée, le premier responsable du domaine où est implantée la structure, M. Benyahia, qui a regretté néanmoins l’absence de M. Yves Bodeur à la cérémonie d’ouverture, dira que le but de cette structure à la fois scientifique, culturelle et pédagogique “est de gérer, conserver et faire connaître au public le patrimoine scientifique au sein duquel les gens vivent en général sans pour autant s’en rendre compte. Le musée servira aussi à faire prendre conscience de la nature et de la richesse de ce patrimoine”.
Doté de deux salles d’exposition, d’une bibliothèque spécialisée de 600 ouvrages et d’une salle de conférence, ce conservatoire est une véritable aubaine pour les étudiants et les universitaires qui veulent approfondir leurs connaissances dans le domaine. La visite de cette richesse géologique commence dans une succession logique dans la salle de géologie générale où l’on fait connaissance avec le grand domaine de la géologie à travers des rappels et notions, portant sur la structure intime de la matière.
On y trouve de la minéralogie, de la pétrographie ou la science des roches et de la paléontologie ou la science qui étudie les restes d’organismes qui vivent sur notre terre. Des fossiles très variés sont présentés dans l’ordre de leur place dans la classification biologique.
Dans la même salle, des thèmes complémentaires sont illustrés : structures sédimentaires, matériaux de construction. Et tout autour de celle-ci, on y trouve également de grands panneaux illustrant la structure du globe en racontant l’essentiel de l’histoire de l’univers depuis l’origine (Big Bang) jusqu’à l’homme des cavernes.
Dans l’autre salle, située au rez-de-chaussée, celle-ci est consacrée à la collection de géologie régionale, c’est-à-dire qui proviennent uniquement d’Algérie et non d’ailleurs. Bien qu’elle ne soit pas riche en fossiles comme celle d’en haut, on y trouve tout de même une grande variété des paysages algériens, aussi le fruit de recherche du professeur Bodeur dans la région, émanant de Gouraya, Jijel tels que les ressources minières et pétrolières, la sismicité...
Le musée géologique de Béjaïa est donc un formidable outil qui permettra à tout un chacun de découvrir l’univers de la nature et des sciences en les incitant désormais à développer le goût de l’observation. De ce fait, l’entrée est gratuite.
- La depeche de Kabylie