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Le vice-recteur de la postgraduation de l’USTHB réagit Suite à la classification.

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    Suite à la classification espagnole des universités dans le monde, le vice-recteur de la postgraduation de l’USTHB réagit


    La qualité des sites des universités algériennes est très variable et ne correspond pas nécessairement aux activités scientifiques de chacune d’elle, contrairement à ce que l’étude a révélé. Réagissant aux travaux de classification des universités dans le monde à travers leurs sites web par le laboratoire espagnol Cybermetrics Lab, repris récemment par la presse nationale, le vice-recteur chargé de la postgraduation, de la recherche et de l’habilitation universitaire au sein de l’USTHB, M. Akretche, tient, dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction à apporter quelques éclaircissements concernant cette étude.

    Il explique, en effet, que la qualité des sites des universités algériennes est très variable et ne correspond pas nécessairement aux activités scientifiques de chacune d’elle, contrairement à ce qu’a révélé l’étude.

    Comme indicateurs importants de l’activité scientifique, M. Akretche précise le nombre de thèses de doctorat d’Etat, de doctorats et de magistères soutenus.

    A titre d’information, il signale qu’en 2006, 39 doctorats et doctorats d’Etat et 167 magistères ont été soutenus à l’USTHB. Il n’est pas sans intérêt d’indiquer que depuis 1990/1991 à ce jour, c’est-à-dire sur seize années universitaires, 354 doctorats d’Etat et doctorats ont été soutenus à l’USTHB, ainsi que 1809 magistères, et, sur les dix dernières années, ce sont 193 doctorats et 909 magistères qui ont été soutenus, «ce qui indique une nette croissance», note ce responsable.

    Et d’ajouter : «Nous savons que les résultats d’une université ne sont pas uniquement une affaire de statistiques, mais ces indications sont utiles puisque les différents classements évoqués ne sont que des croisements de statistiques.» Il a indiqué, en outre, que les limites de ce classement sont clairement développées par le laboratoire, notamment dans sa note méthodologique.

    Avant de noter qu’il existe d’autres classements au monde tels ceux d’Acadamic Ranking of Word Universities et du Times Higher World University Ranking. Il va de soi que l’impact commercial de ces classements, ajoute-t-il, n’est pas négligeable, surtout pour les établissements privées pour lesquels les universités demandent des droits d’inspection élevés.

    Il fait ressortir, cependant, que le classement des 3 000 universités dans le monde présente incontestablement un intérêt et doit inciter chaque université, qui y figure ou pas, à une analyse interne. Etayant ses propos, ce responsable relève qu’en bibliothéconomie, une nouvelle discipline qui se développe, on analyse la pertinence des critères utilisés et leur contexte culturel et économique entre autres.

    Il revient, toutefois, sur ce classement du laboratoire espagnol, qui, a-t-il souligné, a évoqué au début de cette note la visibilité des activités scientifiques sur le site Web de l’université et de certaines moteurs de recherche qui jouent un rôle essentiel.

    Pour le vice-recteur de l’USTHB, si ces classements sont souvent discutables, leur mérite «est d’inciter les universités algériennes à une culture de l’évaluation, d’une part, et à améliorer leur communication, d’autre part». Et d’ajouter en conclusion que toute évaluation dépend des objectifs recherchés, qui déterminent les critères choisis pour l’évaluation.

    Il serait utile, estime-t-il, que les universités algériennes ouvrent ce chantier portant sur l’amendement de la loi sur l’enseignement supérieur et de prévoir un comité national d’évaluation. A ces yeux, l’amélioration de la communication passe nécessairement, par les sites Web les plus performants, entre autres.

    - Le Jeune Independant
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