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Ces Français qui se sont battus pour l'Algerie

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  • Ces Français qui se sont battus pour l'Algerie

    Ces Français qui se sont battus pour l'Algerie.
    Ils s'appellent, MAILLOT, TIMSIT, YVETON, MINNE, VINCI; morts pour certains, d'autres encore vivants.
    Militants Communistes pour la plus part d'entres eux!!
    On avez vous deja entendu parler ?

    === MODERATION ===
    Soignez vos messages et Indiquez des titres explicites pour vos topics. Lisez la charte du forum, svp : http://www.algerie-dz.com/forums/faq...edaction_topic
    Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
    Albert Einstein

  • #2
    Bonsoir

    On avez vous deja entendu parler ?
    Non! pas du tout, mais j'aimerais bien en entendre parler svp .
    kikoz un jour, koz toujours.

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    • #3
      J'avais entendu et lu un peu Timsit, un juif qui était du coté Algerien pendant la guerre.
      Ce monsieur a du quitter son pays, par la suite, exclu de la société par spoliation nationnaliste et Religieuse.

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      • #4
        Maillot, été un appelé de l'armée Française de grade d'aspirant, il deserte, en détournant un camion plein d'armes. Il remettra les 2/3 des arme au maquis du FLN, et le reste au CDL (Combattants De la Liberté)

        Qui était l’aspirant Henri Maillot ?

        SERGE KASTELL.

        Le Maquis rouge. L’aspirant Maillot et la guerre d’Algérie. 1956.

        Edition l’Harmattan.

        286 pages, 150 francs.

        [HAB10] Que signifie aujourd’hui le nom de l’aspirant Maillot, quarante-deux ans après sa mort, dans les premiers jours de juin 1956 ? Dans un récent ouvrage, Serge Kastell accomplit un remarquable travail de mémoire. Le moins que l’on puisse dire est que la disparition de ce jeune aspirant du Train, responsable du Parti communiste algérien qui, au temps où le gouvernement de la France étendait son autorité de Dunkerque à Tamanrasset, passa "à l’ennemi" en avril avec un camion d’armes et qui se fit tuer au maquis, reste discrète, voire méconnue, de l’histoire officielle française. En Algérie, ce n’est qu’un nom de martyr parmi d’autres, en grande majorité musulmans, et pour un tout petit nombre européens. En préface à l’ouvrage, Henri Alleg parle d’"épopée" à propos de la constitution dans la vallée du Chélif d’un "Maquis rouge", comme disait la presse de l’époque. Il est de ceux qui jamais ne pourront oublier "l’extraordinaire émotion qui, un matin de juin 1956, accueillit la nouvelle de la mort d’Henri Maillot, de Maurice Laban et de leurs compagnons d’armes, paysans patriotes engagés à leur c"té".

        Ces "Combattants de la libération" dont Henri Maillot fut une figure héroïque, s’intégreront, pour certains d’entre eux qui survécurent, dans l’Armée de libération nationale (ALN) algérienne. Henri Alleg note que, si à l’époque "le nom des Européens qui en étaient membres a été plus médiatisé que ceux qui étaient d’origine algérienne, ils ne seront pas non plus traités par les dirigeants de l’Algérie indépendante avec le respect et la reconnaissance que méritait leur exceptionnel courage". Serge Kastell, trop jeune pour avoir vécu l’expérience de la guerre d’Algérie, est une exception. Il a été "fasciné" et "conquis" par la "pureté de l’engagement" de l’aspirant Maillot. On lui pardonnera donc certaines inexactitudes sur l’attachement profond de son héros au Parti communiste algérien et sur la réalité de ce que furent les relations entre le PCA et le Parti communiste français. Henri était fils d’un européen d’Algérie de vieille souche. Un enfant du pays, en quelque sorte. On en apprend beaucoup sur les épisodes qui propulsèrent Henri Maillot dans l’univers communiste de l’époque, et peut-être un peu moins sur les circonstances de la mort de celui que "l’Echo d’Alger" traitait d’"aspirant félon". L’auteur a retrouvé Mohammed, pâtre, témoin oculaire de la fin tragique de Maillot. Ce dernier serait bien mort en répondant "Vive l’Algérie !" aux militaires français qui lui intimaient l’ordre de crier "Vive la France !". ARNAUD SPIRE

        Article paru dans l'humanité édition du 20 avril 1998.
        Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
        Albert Einstein

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        • #5
          Daniel Timsit


          Homme politique, médecin et écrivain, Daniel Timsit est né en 1928 à Alger au sein d’une famille juive devenue française à la faveur du décret Crémieux de 1870. Adolescent, il fait l’expérience de l’exclusion du lycée, en application des mesures antijuives de Vichy à Alger, avant de retourner en classe après le débarquement américain du 8 novembre 1942.

          Entré au Parti communiste algérien où il se lie notamment avec le mathématicien Maurice Audin, l’étudiant en médecine organisera un laboratoire d’explosifs pour le FLN, après avoir reçu des assurances que ceux-ci seraient exclusivement destinés aux maquis. Algérie, récit anachronique, puis un roman Suite baroque. Histoires de Joseph, Slimane et des nuages nous éclairent sur son engagement de la première heure aux côtés des nationalistes algériens.

          Arrêté en octobre 1956, Daniel Timsit est emprisonné à Barberousse, El-Harrach (ex-Maison-Carrée) et Lambèse en Algérie, puis aux Petites Baumettes à Marseille et Angers, soit cinq étapes d’un voyage dont il fera le récit dans son Journal de prison publié quelque quarante ans plus tard. "Par quel cheminement était-il venu se mêler à notre problème à nous, Arabes ou Berbères, noirs ou basanés, indigènes, les damnés de la terre ?, s’est interrogé Ali Zamoum qui l’a côtoyé en prison. "Une chose était certaine, pourtant, il était des nôtres. Et tout naturellement il s’est intégré à nous".

          A la fin de la guerre, il termine ses études de médecine et retourne à Alger où il collabore à deux cabinets ministériels. Après le coup d’Etat de juin 1965, il quitte Alger pour Paris où il exercera comme médecin et endocrinologue.
          Daniel Timsit s’est éteint le 2 août 2002.

          - Algérie, récit anachronique
          (Paris, Revue d’Etudes palestiniennes, 1995)
          (Saint-Denis, Bouchène, 1998)
          - Suite baroque. Histoires de Joseph, Slimane et des nuages
          (Bouchène, 1998, 1999)
          - Récits de la longue patience. Journal de prison, 1956-1962
          (Paris, Flammarion/Bouchène, 2002)

          source : algeriades
          Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
          Albert Einstein

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          • #6
            Exécuté pour l’exemple par la justice coloniale

            Algérie . Il y a cinquante ans, le 11 février 1957, Fernand Iveton, trente et un ans, militant communiste, accusé de terrorisme, était guillotiné. Sa grâce a été refusée par le gouvernement de Guy Mollet.

            « Je vais mourir, mais l’Algérie sera indépendante » furent les derniers mots prononcés par Fernand Iveton, avant d’être guillotiné juste après Mohamed Ounouri et Ahmed Lakhnache, le 11 février 1957 à 4 h 30 du matin. « Ce matin, ils ont osé/ Ils ont osé/ Vous assassiner/ C’était un matin clair/ Aussi doux que les autres/ Où vous aviez envie de vivre et de chanter (...) », déclamait dans un poème écrit après son exécution Annie Steiner, alors jeune militante détenue dans le quartier des femmes de la prison de Barberousse d’Alger (1). Fernand Iveton avait trente et un ans, ses deux codétenus, un peu plus de vingt ans. « Nous avons voulu sa mort et nous l’avons obtenue sans défaillance », écrivait ce jour-là Jean-Paul Sartre. « Les 300 condamnés à mort d’Algérie sont, pour la plupart, des otages que l’on veut fusiller », dénonçait l’écrivain et journaliste communiste Pierre Courtade dans l’Humanité.

            Rencontrée dans une librairie à Alger, Annie Steiner se souvient encore de ce 11 février 1957 quand sa compagne de cellule, Yvette Bacri, l’a réveillée. « Annie, réveille-toi, ils emmènent Fernand », lui crie-t-elle. Elle avait reconnu la voix d’Iveton quand il était passé devant le quartier des femmes encadré par des gardiens qui l’emmenaient vers le lieu de son exécution. Il était en train de chanter. « Il s’est dirigé vers la guillotine comme s’il allait revenir », écrit alors Étienne Fajon dans l’Humanité. « Tous les détenus, c’était la tradition quand un militant était exécuté, ont commencé à crier, à faire du bruit avec n’importe quoi et à scander "tahia el-djazaïr" (vive l’Algérie). Après sa mort, on a fait une grève de quarante-huit heures », ajoute Annie Steiner. « La vie d’un homme, la mienne, compte peu, ce qui compte, c’est l’Algérie, son avenir et l’Algérie sera libre demain », déclarait-il au greffe de la prison, quelques minutes avant son exécution. Au pied de la guillotine, il a embrassé ses deux codétenus qui allaient être exécutés avant lui (2). « Celui-là, fut un condamné à mort modèle, droit, impeccable, courageux jusqu’au couperet », relate son bourreau, Fernand Meissonnier (3).

            Exécuté pour l’exemple, Fernand Iveton était accusé d’avoir tenté, selon l’expression du ministre résident en Algérie, le socialiste Robert Lacoste, d’avoir voulu « faire sauter Alger ». Or, s’il a, certes, déposé une bombe dans les vestiaires de l’usine de gaz d’Alger, elle ne devait exploser qu’une fois les employés partis. Selon Jacqueline Guerroudj, qui lui a remis la bombe, Iveton avait exigé qu’elle ne fasse aucune victime civile. Il voulait des « explosions témoignages » pour faire avancer la cause de l’indépendance sans faire de victimes civiles. De ce fait, la bombe, de faible puissance, avait été réglée pour exploser le 14 novembre 1956 à 19 h 30. À cette heure, il n’y avait plus personne sur les lieux de travail, rapporte l’enquête. D’ailleurs, les artificiers l’avaient désamorcé vers 18 heures.

            Arrêté sur dénonciation, le 14 novembre 1956, Iveton est présenté devant le tribunal permanent des forces armées d’Alger dix jours après, le 24 novembre, rasé, sans moustache, le visage marqué par les coups. Le procès se déroule dans une atmosphère de haine. La presse coloniale titre « Iveton le dynamiteur ». Quand il fait son entrée dans le tribunal, des insultes fusent à son endroit, le public exige sa mort et ses avocats sont menacés. Le procès est expéditif : il est condamné à mort le jour même pour terrorisme. En vérité, son sort avait été réglé en France. Sur proposition du garde des Sceaux, François Mitterrand, le gouvernement socialiste de Guy Mollet avait décidé que l’examen des recours des militants du FLN serait accéléré et que ceux dont la grâce était refusée par le chef de l’État seraient exécutés au plus vite. Le 10 février 1957, son recours en grâce est rejeté par le président René Coty.

            Né à Alger le 12 janvier 1926, Fernand Iveton a suivi l’itinéraire classique du militant communiste. À quatorze ans, le certficat d’études primaires en poche, il quitte l’école pour travailler. À seize ans, il adhère au Parti communiste algérien (PCA), dont il diffuse l, Liberté, et les appels à la sortie des stades d’Alger. Ouvrier tourneur, à l’usine Lebon, puis à l’usine de Gaz d’Alger, délégué CGT, il est de toutes les luttes sociales. Et quand débute la guerre d’indépendance algérienne, il s’engage dans les Combattants de la libération (CDL) mis en place par le PCA. Aujourd’hui, cinquante ans après, ses amis à Alger commémorent le cinquantième anniversaire de sa mort au cimetière d’El Alia et ils réclameront une nouvelle fois qu’une rue de cette capitale qui l’a vu naître porte son nom (4).

            (1) Poème cité dans le Peuple algérien et la guerre,

            lettres et témoignages, de Patrick Kessel et Giovanni Pirelli ; Éditions Maspero, Paris 1963.

            (2) idem.

            (3) El Watan du 17 février 2005,

            « Qui se souvient de Fernand Iveton ? »

            (4) Une impasse, à peine longue de 30 mètres, dans le quartier de Madania (ex-Clos Salembier) où il est né, porte son nom.

            Lire également, Pour l’exemple : l’affaire Fernand Iveton, de Jean-Luc Enaudi, Éditions l’Harmathan. Paris.

            Hassane Zerrouky
            Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
            Albert Einstein

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            • #7
              pour la petite histoire de l'impasse, dans le quartier de Madania, rebaptisé de son nom, l'a été suite à un article parus dans la presse national, (El watan normalement), qui denoncé justement le fait qu'il n'ai aucune rue aucune place ou autre edifice public qui porte son nom.
              El Moudjahid, repond trois jours plus tard, dans un article, qui disait que c'ete faux, qu'il y avait une rue (l'impasse en question) portant le nom d'yveton.
              L'impasse a été rebaptisé de nuit, apres la parution de l'article d'El Watan.
              La plaque ou est inscrit le nom, a été pietiné avant d'etre accroché, et cela afin de lui donné une apparence veillit. et affirmer qu'elle ete là depuis longtemps.
              Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
              Albert Einstein

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              • #8
                L'impasse a été rebaptisé de nuit, apres la parution de l'article d'El Watan.
                Bonjour

                Des impasses ?
                Y'en a d'autres. Celle notamment faite par l'Histoire officielle de la révolution algérienne sur les porteurs de valises, le réseau Jeanson, le réseau d'Henri Curiel et des milliers d'autres anonymes : l'ingratitude dans toute sa splendeur.
                Wahd chat'ha fi rassi loukan jaw ya3arfouha rejlia

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                • #9
                  je n'ai jamais entendu parler des personnes cités plus haut, mais la meilleure amie de ma grand mère est une corse qui s'est battue pour l'algerie. alors j'aimerais lui rendre hommage dans ce topic (on ne l'a pas vu depuis 1993 au début des années noires).
                  Pardonner? C'est le travail de DIEU. Moi, Je ne peux pas.

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                  • #10
                    Les français, les italiens, les cubains et tant d'autres , ils sont beaucoup plus nombreux que cette liste.

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                    • #11
                      Envoyé par syren
                      je n'ai jamais entendu parler des personnes cités plus haut, mais la meilleure amie de ma grand mère est une corse qui s'est battue pour l'algerie. alors j'aimerais lui rendre hommage dans ce topic (on ne l'a pas vu depuis 1993 au début des années noires).
                      Je suis impatient de te lire, et c'est avec grand plaisir que je le ferrai!

                      Envoyé par Alya
                      Les français, les italiens, les cubains et tant d'autres , ils sont beaucoup plus nombreux que cette liste.
                      Je n'ai jamais pretendu qu'elle ete exsaustive, ce n'est qu'un debut de liste et il t'appartiens de l'enrechir.
                      Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
                      Albert Einstein

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                      • #12
                        Lettre de l’aspirant Henri Maillot transmise à la presse parisienne à l’époque

                        Un document ronéotypé portant en signature le nom de l’aspirant Henri Maillot est parvenu hier aux rédactions des journaux parisiens. Ce document déclare notamment :

                        « L’écrivain français Jules Roy, colonel d’aviation, écrivait, il y a quelques mois : ‘‘Si j’étais musulman, je serais du côté des fellagas.’’ Je ne suis pas musulman, mais je suis Algérien d’origine européenne. Je considère l’Algérie comme ma patrie. Je considère que je dois avoir à son égard les mêmes devoirs que tous ses fils. Au moment où le peuple algérien s’est levé pour libérer son sol national du joug colonialiste, ma place est aux côtés de ceux qui ont engagé le combat libérateur. La presse colonialiste crie à la trahison, alors qu’elle publie et fait siens les appels séparatistes de Boyer-Bance. Elle criait aussi à la trahison lorsque sous Vichy, les officiers français passaient à la résistance, tandis qu’elle servait Hitler et le fascisme. En vérité les traîtres à la France ce sont ceux qui, pour servir leurs intérêts égoïstes, dénaturent aux yeux des algériens le vrai visage de la France et de son peuple aux traditions généreuses, révolutionnaires et anticolonialistes. De plus, tous les hommes de progrès de France et du monde reconnaissent la légitimité et la justesse de nos revendications nationales. Le peuple algérien longtemps bafoué, humilié a pris résolument sa place dans le grand mouvement historique de libération des peuples coloniaux qui embrase l’Afrique et l’Asie. Sa victoire est certaine. Et il ne s’agit pas comme voudraient le faire croire les gros possédants de ce pays, d’un combat racial mais d’une lutte d’opprimés sans distinction d’origine contre leurs oppresseurs et leurs valets, sans distinction de race. Il ne s’agit pas d’un mouvement dirigé contre la France et les Français ni contre les travailleurs d’origine européenne ou israélite. Ceux-ci ont leur place dans ce pays. Nous ne les confondons pas avec les oppresseurs de notre peuple. En accomplissant mon geste, en livrant aux combattants algériens des armes dont ils ont besoin pour le combat libérateur, des armes qui serviront exclusivement contre les forces militaires et policières et les collaborateurs. J’ai conscience d’avoir servi les intérêts de mon pays et de mon peuple, y compris ceux des travailleurs européens momentanément trompés. »
                        Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
                        Albert Einstein

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                        • #13
                          heureusement que l'histoire est incorruptible

                          et voila une belle partie de notre histoire que les décideurs ont mit dans un terroire brulé.
                          hier c'est les communistes et des algeriens origine europenne aujourd'hui c'est les victimes du terrorisme et les pateriotes ...
                          et demain a qui le tour ?
                          mobilisons nous pour toute cette belle histoire avantqu'il ne soit trop tard.

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                          • #14
                            A propos d'Yveton

                            http://w0.ina.fr/archivespourtous/in...otal_notices=5

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