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Le soutien algérien a la thèse du polisario,une énigme peu explicable

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  • Le soutien algérien a la thèse du polisario,une énigme peu explicable

    Le soutien algérien à la thèse du Polisario, une énigme peu explicable par la légalité internationale (journal algérien)


    Alger, 18/06/07 - Le soutien algérien à la thèse du Polisario "est devenu une énigme peu explicable par la légalité internationale que l'Algérie défend ", estime lundi Le Quotidien d'Oran, en soulignant l'indifférence des Algériens face à cette question, visible seulement à travers les couloirs d'aide alimentaire destinée aux populations des camps de Tindouf.



    Dans une chronique sur ce qu'il estime être les défaillances du gouvernement algérien en matière de communication pour expliquer "cette cause ", le journal considère que " la politique algérienne vis-à-vis de ce dossier a été si bien folklorisée et si bien monopolisée qu'elle a perdu le contact de la rue et ne se limite plus qu'à la logique des constantes non discutables ".
    le journal consent que "les médias et les spécialistes marocains ont presque raison de répéter que les Algériens y sont indifférents et que l'opinion publique y répond aujourd'hui presque par la grimace face aux largesses du soutien officiel qui va de l'alimentaire à la diplomatie "." Les Algériens se sont détournés de ce dossier qu'ils ne comprennent plus clairement ", écrit le journal, qui estime que les Marocains ont mieux expliqué leur cause, alors que les Algériens " regardent cette tragédie comme une affaire qui ne les concerne plus directement ".
    La nouvelle génération algérienne, écrit le journal, " ne comprend plus pourquoi l'Algérie" cautionne si fortement les thèses séparatistes du polisario "au point d'y sacrifier le projet de l'Union maghrébine", pour une cause "devenue étrangère et secondaire face à ses propres misères et ses priorités de survie ".
    Il estime également que "la raison morale de la décolonisation ou les mythes insuffisants du besoin d'une issue sur l'Atlantique, d'un affaiblissement territorial du voisin ou de quelques mines de richesses naturelles suffisent à peine à rendre compréhensible" l'engagement de l'Algérie en faveur de cette thèse.

    MAP

  • #2
    Ce que la cause des Sahraouis a perdu en Algérie

    le quotidien d'oran

    voici le texte en intégralité avec son titre d'origine:

    .................................................. .................

    Lorsqu’on met de côté la tradition de soutien « médiatique », les éditoriaux aux positions invariables sur cette question, les constantes de la diplomatie externe algérienne et les évidences d’une cause juste qui concerne un peuple en exil, la cause sahraouie perd énormément de sa « visibilité » dans la société algérienne. Les médias et les spécialistes marocains ont presque raison de répéter que les Algériens y sont indifférents et que l’opinion publique y répond aujourd’hui presque par la grimace face aux largesses du soutien officiel qui va de l’alimentaire à la diplomatie. Confondu avec les évidences de la politique étrangère nationale, le soutien algérien à la « cause sahraouie » n’a pas connu l’usure dans les actes, ni dans les raisons, mais dans l’opinion algérienne qui en a été exclue par un usage maladroit de la communication officielle au point où les Algériens se sont détournés de ce dossier qu’ils ne comprennent plus clairement. Car si c’est une tradition de soutenir les décolonisations de par une histoire propre, la politique algérienne vis-à-vis de ce dossier a été si bien folkolorisée et si bien « monopolisée » qu’elle a perdu le contact de « la rue » et ne se limite plus qu’à la logique des constantes non discutables.

    Les générations d’Algériens qui sont nés après les épisodes « Magala » et la Marche Verte ne connaissent plus du Maroc que ses contrebandiers et sa frontière fermée et ne savent plus du drame des Sahraouis que ce que répètent les médias nationaux et les diplomates algériens. La cause de la RASD leur est devenue inintelligible et le soutien algérien une énigme peu explicable par la légalité internationale que l’Algérie défend. Ce que les Algériens retiennent de ce drame, ce sont les couloirs d’aide alimentaire, le système « d’assistances » accordées aux exilés de cette république en instance, le souvenir des écoliers sahraouis dans leurs écoles et la vague géographie de Tindouf.

    Et si aujourd’hui ce drame peut occuper la scène internationale avec les négociations ouvertes à New York, il est aussi une cause « morte » faute d’une meilleure prise en charge de la communication chez les Sahraouis et en Algérie, faute d’une meilleure explication de ce soutien et de ses enjeux régionaux et migratoires, faute d’une meilleure association de la population algérienne à ce dossier qui risque d’être totalement desservi par sa mise sous monopole d’Etat à l’exclusion de la société civile, des courants forts d’opinion, des élites et des médias qui doivent trouver meilleures images que celle des quelques tentes de réfugiés en attente de quelques paquets de lait et de semoule et de quelques manifestations culturelles sans grands effets d’appel.

    En la matière, les Marocains ont fait mieux pour expliquer la « marocanité » supposée de ce territoire au point où les Marocains vivent ce conflit comme une amputation organisée de leur territoire, là où les Algériens regardent cette tragédie comme une affaire qui ne les concerne plus directement. Car dans cette affaire, la génération du chroniqueur peut comprendre que l’on soutienne un peuple qui veut être libre sur ses terres mais ne comprend plus pourquoi l’Algérie le veut tant et si fort au point de sacrifier le projet de l’union maghrébine pour un peuple voisin, en exil, qui lui est devenu invisible, étranger, secondaire face à ses misères propres et ses priorités de survie et que la raison morale de la décolonisation ou les mythes insuffisants du besoin d’une issue sur le Pacifique, d’un affaiblissement territorial du voisin ou de quelques mines de richesses naturelles suffisent à peine à rendre compréhensible. La cause des Sahraouis s’en porterait peut-être mieux si au lieu de compter sur l’Algérie seule, elle pouvait compter sur le soutien du reste des Algériens, avec une meilleure explication et une meilleure position que celle de la pancarte « réservée aux officiels » et à la diplomatie extra-muros.

    Kamel Daoud
    -------------------------------------------------------
    vous voyez la difference avec la verssion MAP.
    Dernière modification par azouz75, 18 juin 2007, 15h02.
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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    • #3
      escuse moi ,mais j'ai lu les deux et je vois pas ou elle est cette différence.....la MAP a relevé ce qui l'interréssé sans le deformés......!!???!!!

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      • #4
        Encore ce ventilateur qui fait ses siennes, il prend un article et en fait son tadjine qu'il sert tout de suite après à qui veut manger...de l'aide humanitaire et de l'aide intelectuelle devra-je dire...

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        • #5
          je pense que le texte est clair. c'est d'ailleurs ce qu'on repete ici depuis le debut, que le sahara marocain est la cause de 30 millions de marocains et non pas comme le disaient certains une cause "makhzenienne". C'est pour cela que le Maroc est largement en position de force au jour d'aujourd'hui, que ce soit sur le terrain ou sur le plan diplomatique.

          Il est grand temps (pardon : GRAND TEMPS), de tourner cette page de 30 ans de temps perdu, de haine generationnelle et de commencer a construire quelque chose. Les 2 pays vivent un bourgeonnement economique comme jamais ils n'ont vecu dans leur histoire, et c'est a ce moment en particulier qu'une cooperation tous azimuths dans la confiance et le respect est utile plus qu'a n'importe quel moment.

          Je repense la vision d'il y a 30 ans maintenant qui est reste dans le froid et ou il y avait une petite ouverture de pouvoir faire "bien", et qu'on a rate stupidement. Aujourd'hui on est revenu au meme point:

          Je voudrais souligner deux points qui donnent à ce traité une signification particulière, devait dire Hassan II peu de temps après sa signature. D'abord, il a été contracté pour vingt ans - ce qui est un délai inhabi*tuel pour une convention de ce genre ; ensuite, il asso*cie étroitement la coopération culturelle à la coopéra*tion économique. Pourquoi? Parce qu'il est vain de vouloir faire avancer les choses si l'on ne s'occupe pas, en même temps, de faire progresser les esprits. J'ai souhaité que les écoles marocaines, algériennes - et pourquoi pas tunisiennes ? - dispensent à nos enfants un enseignement qui les rende plus conscients de leurs liens de parenté et leur apprenne à voir les choses sous un angle plus large que cela n'a été le cas jusqu'ici. Dans vingt ans, une nouvelle génération aura grandi, pour laquelle les problèmes de frontières n'existeront plus, ou, du moins, s'ils se posent, ce sera dans des termes très différents d'aujourd'hui. Entre-temps, le traité d'Ifrane aura fait ses preuves et sa reconduction ne soulèvera aucun problème, car chacun aura compris que le Maghreb tout entier est le plus petit espace géographique dans lequel nous puissions vivre. Songez qu'en l'an 2000 le Maroc, l'Algérie et la Tunisie auront, à eux trois, quatre-vingts millions d'habitants.

          A mediter...

          Le Maroc a fait des concessions et des concessions courageuses qui sont une premiere dans le monde arabe. Le titre du feuilleton qui s'annonce se resume a peu pres ainsi : New York, It's now or never Je predis neanmoins un premier episode mou...
          Dernière modification par ayoub7, 18 juin 2007, 16h42.

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          • #6
            A citoyen :

            C'est trop gentil de ta part.

            Un ventilateur a au moins le mérite d'apporter de l'air renouvellé. De même, le tagine a de la consistance alors que là ...

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            • #7
              A ayoub 7 :

              le sahara marocain est la cause de 30 millions de marocains et non pas comme le disaient certains une cause "makhzenienne".

              C'est une cause récente à mon avis, car avant 1999 même les prisonniers n'existaient pas.

              C'est pour cela que le Maroc est largement en position de force au jour d'aujourd'hui, que ce soit sur le terrain ou sur le plan diplomatique.

              Sur le terrain : 2/3 seulement
              Sur le terrain diplomatique : A ce jour le SO est tjs un territoire à décoloniser et aucun pays ne reconnait la souveraineté du maroc sur le SO. Tout le reste c'est que du vent... (cela peut changer mais auparavant passage par les sahraouis et l'ONU).

              Il est grand temps (pardon : GRAND TEMPS), de tourner cette page de 30 ans de temps perdu, de haine generationnelle et de commencer a construire quelque chose.

              Si le pb n'est pas règlé, tu veux commencer par quoi ? Et puis faut du temps pour retrouverer une confiance en qqun, à supposer que la confiance a existait un jours.

              Le Maroc a fait des concessions et des concessions courageuses qui sont une premiere dans le monde arabe.

              Je prends un gateau complet qui ne m'appartient pas (défini par l'ONU) et je concède des parts ... C'est vrai c'est courageux. Ca va dans le sens de la confiance.

              Le titre du feuilleton qui s'annonce se resume a peu pres ainsi : New York, It's now or never Je predis neanmoins un premier episode mou.

              Esperons que tu ai raisons... Laissons les négociateurs ...Mou avec un happy end ce serait encore mieux et on parlera de confiance ...

              En_ho.

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              • #8
                L'irak était la cause de quelques 280 millions d'américains, on sait ce qu'il est advenu, leur makhzen à eux est dans de beaux draps, il tentent vainement de s'en sortir sans défaite mais il n'y a arrive pas..

                Le makhzen US (si on peu l'appeler ainsi) joue dans la désinformation et caresse dans le sens du poil ceux qui sont d'accord avec lui, fourni de fausses informations, et bien sûr comme son le makhzen marocain, trouve également un adversaire (l'Iran) qui lui met dit-on des battons dans les roues..

                Ce que l'article oublie de dire c'est que les algériens ne comprennent surtout comment un simple roi totalement inexpérimenté puisse entrainer 30 millions de marocains dans une telle aventure, sans qu'un seul de ses conseillers puisse lui lire factuellement les résolutions de l'ONU et de prendre en compte le mot AUTODERTERMINATION.

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