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"200 entreprises françaises installées en Algérie appartenant à des Français d’origine algérienne" Normal, les entreprises n'arrivent plus à se développer en France, elles survivent, n'est-ce pas grâce au marché algérien qu'Aigle Azur à retrouver des ailes. 
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Les migrants reviennent en Algérie. La tendance d’il y a quelques années du départ massif vers « l’Eldorado étranger » se renverse donc grâce à une conjoncture économique de plus en plus favorable à l’Algérie...
Selon des recoupements de statistiques, « 25.000 Algériens ont regagné le pays de 2000 à ce jour ». C’est ce qu’a indiqué hier le directeur général du Salon international du recrutement en Algérie, lors de l’inauguration de la 18 juin 2007.manifestation à la foire d’Alger. En marge d’une conférence de presse, il a mis en exergue cette tendance, indiquant qu’il y a, en même temps, « une autre forme d’immigration vers l’Algérie ». « Une main-d’œuvre étrangère demande à s’établir chez nous, notamment chinoise ou d’autres nationalités.
De plus, le marché du travail est demandeur de cette main-d’œuvre et offre en même temps des opportunités qui ne se trouvent pas ailleurs », appelant en même temps à réglementer ce marché. Et d’ajouter que les agences de recrutement ont reçu des milliers de demandes d’Algériens de France et d’ailleurs désirant s’établir en Algérie. Un responsable d’Orascom Algérie Telecom a parlé, pour sa part, d’un autre phénomène. « De nombreux Algériens qui activent dans le secteur des télécoms par exemple sont envoyés dans d’autres pays, comme l’Irak, pour lancer ou gérer l’entreprise », fera-t-il remarquer. Depuis quelques années déjà, la tendance du retour des Algériens dans leur pays s’est vérifiée.
Selon le CREAD, centre de recherche en économie appliquée pour le développement, « ce retour des émigrés concerne, en majorité, les personnes salariées, dont le nombre est de 21.838 personnes, alors que seulement 461 étudiants sont revenus au pays depuis l’année 2000 ». Selon un responsable d’une entreprise, « ce flux migratoire s’inverse et, avec le temps, il ne fera que s’amplifier ». Selon lui, « l’Algérie attire les Franco-algériens qualifiés, diplômés et au chômage en France ». Ceux-là sont notamment attirés par l’ouverture du marché algérien où il y a d’immenses opportunités de carrière. Il y a aussi « ceux qui veulent créer une entreprise en Algérie, dans les services ou la production, sans oublier une bonne partie des 200 entreprises françaises installées en Algérie appartenant à des Français d’origine algérienne » fait-il encore savoir. Cette tendance au retour s’accompagne, confirment des statistiques, par un transfert d’importantes sommes d’argent en devises. Selon toujours une étude du CREAD, « le niveau de transfert serait de 3 milliards de dollars en 2005 », des transferts qui s’opèrent dans une conjoncture où l’Algérie est... prospère.
Tahar A.O.
18 juin 2007. La voix de l’Oranie
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Les migrants reviennent en Algérie. La tendance d’il y a quelques années du départ massif vers « l’Eldorado étranger » se renverse donc grâce à une conjoncture économique de plus en plus favorable à l’Algérie...
Selon des recoupements de statistiques, « 25.000 Algériens ont regagné le pays de 2000 à ce jour ». C’est ce qu’a indiqué hier le directeur général du Salon international du recrutement en Algérie, lors de l’inauguration de la 18 juin 2007.manifestation à la foire d’Alger. En marge d’une conférence de presse, il a mis en exergue cette tendance, indiquant qu’il y a, en même temps, « une autre forme d’immigration vers l’Algérie ». « Une main-d’œuvre étrangère demande à s’établir chez nous, notamment chinoise ou d’autres nationalités.
De plus, le marché du travail est demandeur de cette main-d’œuvre et offre en même temps des opportunités qui ne se trouvent pas ailleurs », appelant en même temps à réglementer ce marché. Et d’ajouter que les agences de recrutement ont reçu des milliers de demandes d’Algériens de France et d’ailleurs désirant s’établir en Algérie. Un responsable d’Orascom Algérie Telecom a parlé, pour sa part, d’un autre phénomène. « De nombreux Algériens qui activent dans le secteur des télécoms par exemple sont envoyés dans d’autres pays, comme l’Irak, pour lancer ou gérer l’entreprise », fera-t-il remarquer. Depuis quelques années déjà, la tendance du retour des Algériens dans leur pays s’est vérifiée.
Selon le CREAD, centre de recherche en économie appliquée pour le développement, « ce retour des émigrés concerne, en majorité, les personnes salariées, dont le nombre est de 21.838 personnes, alors que seulement 461 étudiants sont revenus au pays depuis l’année 2000 ». Selon un responsable d’une entreprise, « ce flux migratoire s’inverse et, avec le temps, il ne fera que s’amplifier ». Selon lui, « l’Algérie attire les Franco-algériens qualifiés, diplômés et au chômage en France ». Ceux-là sont notamment attirés par l’ouverture du marché algérien où il y a d’immenses opportunités de carrière. Il y a aussi « ceux qui veulent créer une entreprise en Algérie, dans les services ou la production, sans oublier une bonne partie des 200 entreprises françaises installées en Algérie appartenant à des Français d’origine algérienne » fait-il encore savoir. Cette tendance au retour s’accompagne, confirment des statistiques, par un transfert d’importantes sommes d’argent en devises. Selon toujours une étude du CREAD, « le niveau de transfert serait de 3 milliards de dollars en 2005 », des transferts qui s’opèrent dans une conjoncture où l’Algérie est... prospère.
Tahar A.O.
18 juin 2007. La voix de l’Oranie
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