Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Une académie pour la langue amazighe

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Une académie pour la langue amazighe

    Une académie pour la langue amazighe



    La mise en place de cette institution permettra aux usagers de cette langue d’avoir une référence scientifique.
    L’article 3 bis de la Constitution énonce que tamazight est langue nationale. Sa constitutionnalisation a été jugée comme insuffisante par ses défenseurs. Le ministre de l’Education nationale vient de corriger cette imperfection en présentant devant le conseil de gouvernement, réuni hier sous la présidence de Abdelaziz Belkhadem, deux projets de décrets présidentiels portant création de l’académie de la langue amazighe.
    L’objectif est de créer des institutions à même de promouvoir et de développer la langue amazighe dans toutes ses variétés linguistiques, en usage sur le territoire national, est-il mentionné dans le communiqué sanctionnant le conseil de gouvernement. Le même document stipule que l’objectif premier du décret présidentiel est de définir les missions, organisation et fonctionnement de l’Académie algérienne de la langue amazighe. Une institution nationale à caractère scientifique et culturel. Tandis que le second définit la création, les missions, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la langue amazighe qui est une instance nationale. Ces deux organismes, ajoute le communiqué, sont placés sous la tutelle de la présidence de la République. «Elles consacrent la ferme volonté des pouvoirs publics d’accorder à cette dimension, de notre identité nationale, toutes les conditions aptes à lui permettre d’occuper la place qui lui revient dans notre société» note le communiqué.
    De ce fait, la mise en place d’une académie permettra aux usagers de la langue amazighe d’avoir une référence scientifique et permettra de sortir la question du cadre folklorique dans lequel elle patauge depuis des années, en dépit des réelles avancées. Cette solution ne pourra être que salutaire. Le reste n’est que perte de temps.
    Sur un autre plan, le conseil de gouvernement a entendu une communication du ministre de l’Energie et des Mines portant présentation du schéma directeur des réseaux d’énergie. S’inscrivant dans le cadre général du schéma national d’aménagement du territoire, à l’horizon 2025, ce schéma, établi sur la base d’un diagnostic exhaustif du secteur, «tient compte des évolutions en cours et des scénarios souhaités pour décrire les enjeux possibles et proposer des lignes directrices et programmes d’actions territoriales adéquates» ajoute le communiqué. Ce schéma trace les contours du développement des infrastructures en moyens de production en électricité et en gaz afin de répondre à l’évolution des besoins futurs de la population et de l’économie. Parmi les mesures préconisées pour satisfaire à la demande nationale, il y a lieu de signaler le développement des activités de transformation et de raffinage, le transport par canalisation et la densification du réseau de distribution des produits pétroliers. Aussi, pour atteindre une capacité totale de 2,26 millions de m3 /j, 13 projets d’usines de dessalement d’eau de mer sont programmés et seront raccordés au réseau électrique de moyenne ou de haute tension.
    En outre, le document précise une programmation de projets pour la promotion des énergies renouvelables, avec l’introduction du nucléaire.

  • #2
    Un conseil supérieur et une académie pour tamazight

    Le HCA sera dissous
    Un conseil supérieur et une académie pour tamazight
    On efface tout et en recommence. Douze ans après la création du Haut-commissariat à l’amazighité, l’Etat va créer deux nouvelles entités pour lui succéder : un conseil supérieur à la " langue nationale tamazighr " et une académie remplaceront le HCA.

    Si la décision n’est pas encore signée, le décret présidentiel portant création des deux institutions est prêt au niveau de la présidence de la République. Il sera étudié au cours d’un Conseil des ministres.

    Sur le plan pratique, le projet de décret porte essentiellement sur la création d’un conseil composé d’une vingtaine de personnes et baptisé " Conseil supérieur de la langue nationale tamazight ". Il comptera 13 membres représentants autant de ministères, dont ceux de la Culture, les Affaires religieuses, de l’Environnement et de l’Education. 7 à 10 personnes seront choisies par le président de la République parmi " les compétences nationales " sans aucune autre précision. Le Conseil comptera, également, quatre enseignants universitaires et deux chercheurs choisis par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

    La création de cette institution, un engagement pris par Ahmed Ouyahia lors de ses séances de dialogue avec les représentants du mouvement citoyen, remplacera, en réalité le Haut-commissariat à l’amazighité, une institution consultative, rattachée directement à la présidence de la République, qui n’a jamais exercé, en réalité, ses attributions. Pourquoi dissoudre une institution, malgré ses faiblesses, trop nombreuses d’ailleurs, pour la remplacer par une autre presque de même nature ? Seuls les concepteurs du projet ont la réponse, mais une réalité est là : plusieurs engagements concrets n’ont jamais été tenus. A commencer par ce projet de chaîne de télévision qui tourne depuis plus de trois ans sans jamais voir le jour. Un directeur, Said Lamrani en l’occurrence, a même été nommé et des films doublés mais qui sont restés dans les tiroirs.

    Il faut également signaler que le haut-conseil qui va être créé, à l’image d’ailleurs de celui qui existe pour la langue arabe, aura, d’après le projet de décret présidentiel, le même organigramme que le Haut-commissariat à l’amazighité. Il aura, en plus du président, des directeurs, des directeurs d’étude et des sous-directeurs.

    Par ailleurs, le même projet de décret prévoit la création d’une institution à caractère, apparemment, purement scientifique. Il s’agit d’une académie de langue amazighe. Elle (l’académie) sera composée essentiellement de chercheurs en tamazight.

    Mais il semblerait que, jusqu’à présent, les démarches entreprises auprès de certains chercheurs, notamment établis à l’étranger, n’ont pas abouti, c’est derniers ayant peur de ne pas voir le projet se concrétiser. Il suffit de voir, d’ailleurs, le sort réservé à l’Institut pédagogique pour l’enseignement de tamazight, un institut mort-né présidé par l’éminent Abderrezak Dourari, pour se rendre compte que lorsque la volonté politique n’est pas au rendez-vous, les résultats ne sont pas toujours garantis.

    Commentaire


    • #3
      Une académie algérienne de langue amazighe

      On parle en ce moment beaucoup de la Kabylie, donc voilà une nouvelle qui j'espere fera plaisir aux Algeriens.


      Le président de la République vient de consentir un autre geste en direction de la population de Kabylie et de toute l’Algérie berbérophone. Le conseil de gouvernement, réuni hier, a en effet examiné et avalisé deux projets de décrets présidentiels relatifs à la promotion scientifique de la langue et culture amazighes.

      Ces deux textes présentés par le ministre de l’Education nationale se déclinent sous forme d’une académie et d’un conseil supérieur de langue amazighe, conformément à l’article 3 bis de la Constitution qui énonce que tamazight est une langue nationale. Dans l’exposé des motifs du conseil de gouvernement, il y est souligné que ces deux instances visent à créer « des institutions ayant pour objectif sa promotion (tamazight) et son développement dans toutes ses variétés linguistiques, en usage sur le territoire national ». Ainsi, le premier projet de décret présidentiel instituant l’Académie algérienne de langue amazighe (AALA) définit ses missions, son organisation et son fonctionnement. Celle-ci est conçue comme « une institution nationale à caractère scientifique et culturel ». Le second projet de texte porte sur la création, les missions, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la langue amazighe (CSLA) « qui est une instance nationale ». Le conseil de gouvernement ne précise pas quelles seront les attributions de ce conseil placé, tout comme l’académie d’ailleurs, « sous la tutelle de la présidence de la République ». Il y est précisé que ces deux instances consacrent « la ferme volonté des pouvoirs publics d’accorder à cette dimension de notre identité nationale toutes les conditions aptes à lui permettre d’occuper la place qui lui revient dans notre société ». Bien que la création de ces deux instances ait pu se faire depuis longtemps, ne serait-ce que pour encadrer l’enseignement de la langue amazighe, devenue depuis 2002 langue nationale, il n’est cependant jamais trop tard pour bien faire. D’un strict point de vue scientifique et pédagogique, l’académie est l’instrument par excellence qui fait rayonner une langue pour peu qu’elle soit animée par des compétences avérées dans le domaine.
      Normalisation
      S’agissant du CSLA, il est certain qu’il obéira au schéma classique d’une assemblée d’experts, de responsables associatifs et peut-être même d’anciens militants politiques en rupture de ban, qui auront pour mission de faire des propositions sur la promotion l’amazighité en tant que langue et culture. Ce conseil devrait hériter, théoriquement, des attributions du Haut commissariat à l’amazighité (HCA), créé en 1995 et qui a été maintenu en activité malgré la fin de son mandat. Cette institution chère à feu Idir Aït Amrane, instituée par le président Liamine Zeroual dans le sillage de l’historique grève du cartable qui avait abouti à une année blanche en Kabylie, devrait donc disparaître. Son bilan laisse du reste trop à désirer au regard des espérances que les militants de la cause amazighe nourrissaient lors de sa création. Beaucoup en Kabylie n’hésitaient pas à décréter, non sans ironie, que la cause amazighe était définitivement enfermée dans ce « commissariat ». Et le temps ne leur a pas tout à fait donné tort, puisque malgré la bonne volonté qui anime les cadres de cette institution, force est de constater que la moisson scientifique est maigre, mis à part un effort méritoire dans le domaine de l’édition et quelques sporadiques séminaires du temps de feu Aït Amrane. C’est dire que la création de ces deux instances est louable si elle n’est pas sous-tendue par des arrière-pensées politiques qui les transformeraient en institutions-alibi, comme cela avait été le cas du HCA. Il est en effet aisé de saisir le sens de cette offre qui se veut une sorte de passerelle avec une région qui aura souffert de l’isolement depuis le printemps noir. Par ce geste symbolique, le pouvoir entend encourager et accélérer la « réinsertion » de la Kabylie au sein de la communauté nationale, après le retour de la gendarmerie. Une façon à la fois subtile et politique de renvoyer l’ascenseur à une population, histoire de la remobiliser. Il va sans dire que la création des deux instances pourrait être interprétée comme une satisfaction de l’un des points de la plate-forme d’El Kseur contenue dans le fameux accord-cadre entre le chef du gouvernement et le mouvement citoyen conclu en février 2004. Ahmed Ouyahia s’était engagé au nom du gouvernement algérien à ce que « l’Etat assure la prise en charge de la promotion de la production scientifique, intellectuelle, artistique, culturelle, littéraire et civilisationnelle amazighe avec le concours des chercheurs, artistes et producteurs intellectuels ».

      Hassan Moali

      Commentaire


      • #4
        ça fait plaisir de voir que les choses avancent, il faut pleinement retablir notre identité nationale et les langues diverses qui la composaient

        Commentaire


        • #5
          Après l’annonce de la création d’une académie de langue Amazigh
          Les archs se félicitent

          Après l’annonce, hier, de la décision de création de deux nouveaux instruments pour la promotion scientifique et de la langue et culture amazighs, à savoir une académie et un conseil supérieur de langue amazigh, l’organisation des archs n’a pas tardé à réagir en rendant publique une déclaration à travers laquelle elle exprime sa grande satisfaction de voir enfin la langue et la culture berbères prises en charge de manière effective par les pouvoirs publics. “Le mouvement citoyen des archs enregistre cet acquis et se félicite de cette concrétisation”, lit-on dans leur déclaration dans laquelle on lit également : “La prise en charge effective par les pouvoirs publics de l’un des fondements essentiels de l’identité nationale algérienne est une juste et majeure réparation historique du déni officiel ayant frappé le ciment de la cohésion sociale et de l’intégrité territoriale de l’Algérie depuis des millénaires”. Pour les rédacteurs de la déclaration, “la création de cette académie et de ce conseil supérieur constitue une compensation à la hauteur de tous les vaillants militants des causes démocratiques de liberté et de justice depuis des décennies”, mais, souligne-t-on encore dans le même document, “la mise en place de ces deux institutions doit être impérativement assortie d’un contenu conséquent en moyens humains et matériels de qualité et elles doivent constituer une étape qualitative cruciale dans la perspective prochaine de hisser la langue amazigh au statut de langue officielle”. Par ailleurs, le MCB, présidé par Ould Ali El-Hadi, s’est également exprimé pour saluer la décision du gouvernement, considérant “cette avancée comme l’aboutissement d’un combat historique que le MCB n’a jamais cessé de mener”. Pour le MCB, “il va s’en dire que la création de ces deux institutions, n’étant pas une fin en soi, appelle à la mobilisation et à l’adhésion de tous et implique un effort pédagogique intense pour la vulgarisation des visées d’une telle initiative fortement patriotique”. Cela étant, estime Ould Ali El-Hadi, “les militants et les acteurs de la culture et de la langue sont appelés à contribuer à la réalisation de la noble mission et des objectifs de ces deux institutions qui ne feront que consolider la place de tamazight dans les institutions et encadrer la recherche et la création”.

          Liberté algerie

          Bonne nouvelle pour l'algérie, qui a besoin de tous ses enfants pour avancer

          Commentaire


          • #6
            j'aurais besoin de quelque inforamtion svp

            c'est quoi la langue amazighe
            et moi je vien de Betioua c'est pas loin de Oran comment appele on langue qui est parler la bas?? en tout cas c'est pas de l'arabe mais un dialecte je voudrais juste savoir son nom merci ( desolé pour ses question qui baisse le niveau :22: )

            Commentaire


            • #7
              Colonel

              Etonnant de ta part que tu ne saches pas cela...
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

              Commentaire


              • #8
                Etonnant de ta part que tu ne saches pas cela...

                bah si tu le sais dit le

                Commentaire


                • #9
                  espérons que ce ne soit pas encore un projet joli sur le papier...
                  Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

                  Dionysios Solomos

                  Commentaire


                  • #10
                    L’essentiel est à venir


                    Par Hakim Outoudert Ddk le 20/07/2007

                    Le processus de négociations extrêmement laborieux et ardu entre les archs et les autorités autour de la satisfaction de la plateforme d’El Kseur a abouti finalement à la création prochaine d’un Conseil supérieur et d’une académie pour tamazight.
                    De prime abord, il est à relever la valeur hautement symbolique de ce résultat aux plans politique et démocratique.
                    Le combat identitaire des décennies durant pour la reconnaissance de tamazight au prix du sang versé, en est arrivé à ce qui n’était pas même imaginable, il y a à peine une poignée d’années : la consécration constitutionnelle de tamazight langue nationale et la mise en place d’institutions officielles pour sa promotion.
                    Le fait ne signifie rien moins, en réalité, que le recouvrement de la dignité pour des millions d’Algériens berbérophones après des années de mépris et de d’injustice à l’égard d’une identité millénaire.
                    C’est par ailleurs un support qui n’est pas pour la démocratie algérienne, que cette reconnaissance du pluralisme culturell et identitaire prémunit d’autant mieux de ses nombreux fossoyeurs potentiels, pétris d’idéologies de l’intolérance et de l’exclusion.
                    Néanmoins quand bien même, il est à reconnaître le caractère quasi révolutionnaire de cette évolution de la question amazighe, ce ne serait pas pour autant lui rendre service, loin s’en faut que, de se contenter des seuls symboles de reconnaissances officiellement consacrés.
                    Un Conseil supérieur de tamazight ne servirait en rien la promotion identitaire sociale et éducationnelle de cette dernière s’il venait à subir le sort qui a été celui du désormais défunt Haut conseil à l’amazighité, (HCA). Une institution dont les attributions n’ont jamais été exercées et les engagements demeurés lettre morte.
                    Quant à l’académie de tamazight, l’on craint d’ores et déjà qu’elle ne subisse le triste sort de feu l’institut pédagogique de l’enseignement de tamazight, mort sitôt né.
                    Les compétences, à même de rendre l’académie opérationnelle et efficiente, étant à " appâter " de l’autre côté de la Méditerranée – et ce, pour des raisons évidentes-, il faudra pour ce faire, redoubler de capacités de persuasion pour convaincre d’éminents scientifiques évoluant dans des milieux hautement outillés et stimulants…
                    Voilà qui, en fait, pose le problème, concernant la question tamazight et toute question démocratique en général, de la sincérité des autorités. Leur sincérité quant à l’intention réelle de réhabiliter tamazight, ce qui suggère la nécessité de l’existence d’une volonté politique. Ou alors ne concèdent-elles ces instruments institutionnels qu’en tant que poudre aux yeux pour mieux contenir une revendication qu’on bercerait d’illusions ?
                    Dernière modification par Bulughin, 21 juin 2007, 23h43.

                    Commentaire


                    • #11
                      Déclaration du mouvement des Arouchs

                      Ddk le 21/07/2007

                      Après l’institutionnalisation de tamazight en tant que langue nationale en 2001, voici venu l’ère de son développement et de sa promotion.
                      En effet, deux décrets présidentiels portant respectivement création de l’Académie algérienne de la langue amazighe (AALA) et du Conseil supérieur de la langue amazighe (CSLA) viennent d’ouvrir devant la langue et la culture amazighes de nouvelles perspectives. Cette avancée dans le combat pour la promotion de cette angue et culture vient " conformément aux engagements de l’Etat et des négociations entre la délégation de Mouvement citoyen des archs et les représentants de l’Etat consignés dans le protocole d’accord sur la mise en œuvre de la plateforme d’El-Kseur du 15 janvier 2005 ", se félicitent les animateurs des Archs dans une déclaration rendue publique hier.
                      Par ailleurs, les délégués des Archs considèrent que la prise en charge effective par les pouvoirs publics de l’un des fondements essentiels de l’identité algérienne " est une juste et majeure réparation historique du déni officiel (…) de l’identité, la langue et la civilisation amazighes. "
                      D’autre part, les Archs estiment que cet aboutissement est la résultante attendue d’un combat de pionniers et de valeureux militants de la cause amazighe représentés par plusieurs générations de jeunes révoltés et des sacrifices incommensurables pour la consécration des droits reconnus légitimes, expliquent-ils. Des militants pionniers au sein du Mouvement national algérien jusqu’à la génération d’avril 80 et tout récemment les martyrs du Printemps noir de 2001, " eux mêmes inspirés des indomptables activistes et résistants de la stature de Matoub Lounes, Mouloud Mammeri et de ses pairs de Bessaoud Mohand Arav " martèlent-ils.
                      " La création de l’AALA et du CSLA constitue une compensation à la hauteur de tous les vaillants militants des causes démocratiques, de liberté et de justice en Algérie depuis des décennies ", rappellent les délégués qui ajoutent que " la mise en place de ces deux institutions doit être impérativement assortie d’un contenu conséquent en moyens humains et matériels à même de leur permettre de réaliser pleinement et de manière autonome et indépendante leurs missions et objectifs ", prônent-ils.

                      Commentaire


                      • #12
                        C’est une excellente chose … c’est la première étape pour la promulgation d’une langue … tant d’années de revendication ont finalement apportées quelque chose … mais le chemin est encore long attendons pour voir qui Boutef va nous parachuté a la tête de ces deux institutions … espérons qu’elles ne seront pas téléguidées a distance comme c’est le cas de l’institut Royal de la culture amazighe au Maroc … car les opportunités de manipulation, d'ingérence et d'entrave ne manqueront pas … j’espère que le scientifique primera avant tout sur le politique … en ce qui concerne l’aspect technique de la langue et de son application … loin de toute manipulations et entraves.

                        Commentaire


                        • #13
                          Bonjour à tous,

                          Je ne suis que moyennement optimiste.
                          Car si je prend l’exemple du CNPL ( Centre National Pédagogique pour l’enseignement de Tamazight) http://www.cnplet.org/, voilà une institution remarquable sur le papier, http://www.cnplet.org/PDF/arrete.pdf, mais uniquement sur le papier. Car contrairement à ce que indique cet arrêté qui date de mars 2007, cette institution existe depuis des années sans strictement rien produire .
                          Je ne parle même pas de la personnalité , du manque d‘enthousiasme et de l’incompétence de M. Dourari, Président du CNPL, dans le domaine Amazigh. Car ce dernier est un spécialiste du langage mais pas un linguiste de Tamazight. Sans aucun passé militant , M. Dourari a crée plus de problèmes que de solutions .Et ce n’est pas faute de compétences au pays que ce dernier a été choisi . Car rien qu’ a l’université de Tiziwezzu, il existe plusieurs personnes capables d’assumer cette charges. Le choix de M. Dourari répond tout simplement à la conception du pouvoir quant à la (non) promotion de la langue Tamazight .
                          Quant au HCA, inutile de m’ étaler dessus, car tout le monde connais maintenant son aventure.

                          Exemple :

                          Voir ici l’indigence de la bibliothèque de ce centre « de recherche » de Tamazight

                          http://www.cnplet.org/liste.html

                          Il y a moins de livres dans cette bibliothèque que dans celle d’une municipalité ( la bibliothèque Couronnes ) parisienne

                          http://dac-opac-pret.paris.fr/cyberpac/accueil.asp
                          Dernière modification par Bulughin, 22 juin 2007, 08h50.

                          Commentaire


                          • #14
                            Si El Hachimi Assad pressenti comme président de l’ Académie Amazigh

                            Le Président du Festival du film amazigh Si El Hachimi Assad pressenti comme président de l’ Académie Amazigh


                            Le journal l’Authentique du 23/06/2007

                            Après la création de l’Académie et un Conseil supérieur pour Tamazight, certains s'interrogent sur les personnalités qui seront désignées pour prendre en main les affaires de ces deux nouvelles structures mises en place pour promouvoir et développer la langue tamazight dans toutes ses formes.
                            Selon certaines sources, l’actuel président du festival du film amazigh, à savoir M. Si El Hachimi Assad est pressenti pour être à la tête de la nouvelle académie. Ce dernier avait accueilli avec satisfaction la création de cette nouvelle académie et de ce conseil supérieur pour la langue tamazight. «C’est une démarche qui honore l’Algérie», nous a-t-il, en effet, indiqué, car pour lui, nous passons réellement «à déclaration qui laisse supposer que le directeur du département Promotion culturelle du défunt Haut Conseil de l’Amazighité a été proposé comme futur responsable de cette académie.
                            M. Assad qui a été nommé comme président du Festival du film amazigh, est connu pour son travail assumé au sein du HCA depuis sa création. Un travail de longue haleine qui a touché aux différents domaines de la réhabilitation de la langue amazighe. Issu du domaine, avec une formation supérieure en langue et culture amazighes, il a eu à lancer le chapitre de l’édition, un segment qu’il a même chapeauté et auquel il a insufflé une dynamique. Dans le domaine du cinéma, le Festival du film amazigh, dont la tenue est prévue cette fois-ci à Sétif, demeure une des importantes réalisations. Un événement qui ne cesse de gagner d’ailleurs en qualité et en audience.
                            Pour lui, il est clair que les nouvelles institutions créées par le gouvernement représentent un «acquis indéniable» pour l’avenir de la langue amazighe.
                            Dans les textes portant création de ces deux instances, il a été clairement dit que l’Académie algérienne de la langue amazighe est une institution nationale à caractère scientifique et culturel. Quant au second projet, portant sur la création d’un Conseil supérieur, il est considéré comme une instance nationale .

                            Commentaire


                            • #15
                              Satisfaction des uns, scepticisme des autres


                              Le conseil de gouvernement, qui s’est réuni hier, a examiné et approuvé deux projets de décrets présidentiels présentés par le ministre de l’Education nationale.

                              Tizi Ouzou. De notre bureau, El Watan, 20 juin 2007

                              Ils portent sur la création d’une académie de la langue amazighe et d’un conseil supérieur de la langue amazighe. Ces initiatives, a indiqué un communiqué du gouvernement, « consacrent la ferme volonté des pouvoirs publics d’accorder à cette dimension de notre identité nationale toutes les conditions aptes à lui permettre d’occuper la place qui lui revient dans notre société ». Mais que pensent les animateurs de la mouvance berbère d’une telle initiative ? Pour Mouloud Lounaouci, président du MCB : « C’est toujours quelque chose de positif. » Selon lui : « Toute initiative dans ce sens participe au renforcement et au développement de la culture amazighe, sauf qu’on crée un contenant sans que l’on sache ce que deviendra le contenu. » Il ajoutera : « Ce type de structures se juge sur la composante humaine, les moyens mis par l’Etat et sur les objectifs assignés. Nous n’avons idée sur aucun des trois éléments. Il nous est donc difficile de nous prononcer. » Saïd Boukhari, animateur de la même mouvance, dira de son côté : « Par rapport à l’académie, si elle ne joue pas le rôle d’une chambre d’enregistrement, nous saluons sa création. On aurait aimé en plus un centre d’aménagement linguistique qui se penchera sur le développement de la culture amazighe. Ceci dit, on ne fait que dans la réparation de l’histoire dès lors que cela devrait être fait depuis 27 ans, lorsque le problème a été posé publiquement. Donc, le pouvoir n’a fait qu’aggraver la situation. Aujourd’hui, il n’a rendu que justice en créant cette académie. D’autres institutions doivent suivre. Quant à ce haut conseil, si l’on fait un conseil de figurants ou de clientèles du pouvoir, il ne servira à rien. » M’hand Amarouche, enseignant à l’université de Tizi Ouzou, estime pour sa part qu’« une académie ne se crée pas au niveau d’un ministère. Il faut qu’il y ait des objectifs clairement bien définis ». Et de s’interroger : « Quelle est la composante de cette académie ? Si on veut faire les choses sérieusement, qu’ils clarifient la composante et désignent des personnes aptes à assumer la tâche. » Brahim Tazaghart, militant de la cause, estime pour sa part que puisque « la décision est prise, le débat concerne maintenant les meilleures voies à même de promouvoir la langue amazighe ». Selon lui, il aurait été souhaitable d’instituer un centre d’aménagement linguistique de par sa souplesse. « Elle sera plus efficace que l’académie qui nécessite réellement un encadrement colossal, de gros moyens et une volonté politique sans faille. Avons-nous les moyens pour encadrer une académie de standard universel ? J’estime que l’objectif n’est pas de s’offrir des institutions de prestige qui risquent la paralysie à l’avenir », analyse-t-il. De son côté, Saïd Chemakh, universitaire, considère : « C’est une très bonne chose. L’article 3 bis de la Constitution énonce que tamazight est également langue nationale. Donc, on obéit à un principe d’égalité que la langue arabe. Dans ce cas, tamazight doit avoir les mêmes institutions que la langue arabe. Depuis 1962 à 2002, les textes officiels n’ont pas reconnu tamazight officiellement. Cela veut dire que l’Etat a commis des erreurs et qu’il faut une réparation au niveau symbolique et matériel. Si tamazight n’est pas prise en charge sur le plan institutionnel par l’Etat, elle est condamnée à disparaître. » Abdenour Abdeslam, linguiste, abondera pratiquement dans le même sens : « Chaque fois qu’une nouvelle institution étatique est mise en place pour servir la langue amazighe, je ne peux qu’applaudir mais avec toute la réserve nécessaire, car nous avons été quelque peu échaudés par le passé. Mais c’est une initiative que j’encourage, bien entendu. »

                              Ahcène Tahraoui

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X