13 usines de dessalement de l'eau de mer
pour une production de 2,26 millions de m3/j
Le secteur énergétique a eu la part du lion hier au conseil de gouvernement. Dans ce domaine, le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a présenté le schéma directeur des réseaux d’énergie. «Un schéma établi sur la base d’un diagnostic exhaustif du secteur, et qui s’inscrit dans le cadre général du schéma national d’aménagement du territoire, à l’horizon 2025», selon le communiqué du conseil de gouvernement. Ce schéma tient également compte des évolutions en cours et des scénarios souhaités pour décrire les enjeux possibles et proposer des lignes directrices et des programmes d’actions territoriales adéquates. Parmi ces enjeux, on cite celui de l’eau, auquel le gouvernement a accordé une grande importance. Et ce, en prenant les mesures adéquates pour l’accélération de la réalisation des 13 stations de dessalement de l’eau de mer prévues dans le cadre du quinquennat et dont le démarrage nécessite le raccordement au réseau électrique. C’est sur ce point, entre autres, que s’est penché le gouvernement en avalisant le projet de raccordement des stations au réseau électrique. Des stations qui produiront à titre indicatif plus de deux millions d’eau de mer par jour d’ici à 2009 et dont l’une, à savoir celle d’El Hamma, entrera en service en septembre 2007. Toujours au chapitre énergétique, le schéma proposé trace les contours du développement des infrastructures en moyens de production en électricité et en gaz afin de répondre à l’évolution des besoins futurs de la population et de l’économie. A ce titre, il identifie les mesures à engager. Et ce, dans le but d’augmenter la production d’électricité, de renforcer les capacités de transport de l’énergie électrique et du gaz et de développer les ouvrages de soutien à ces objectifs, à l’effet d’améliorer les taux de raccordement des foyers à ces sources d’énergie. Pour le gaz, par exemple, le ministère de l’Energie ambitionne d’atteindre un taux de pénétration de 57% en 2009.
Le document présenté par M. Khelil aborde également le volet des énergies renouvelables, avec l’introduction du nucléaire. Les projets prévus à cet effet sont articulés globalement autour des sites porteurs, qui cadrent avec la loi relative à l’aménagement du territoire et au développement durable dans ses orientations concernant l’utilisation rationnelle des espaces du territoire national et des ressources du pays, comme ils devront tenir compte des autres schémas directeurs sectoriels, notamment ceux des transports et des ressources en eau ainsi que des orientations de la stratégie industrielle. L’ensemble des mesures inscrites au titre de ce schéma directeur est sous-tendu par des actions drastiques de protection de l’environnement et de respect des écosystèmes.
Sur un autre volet, il y a du nouveau pour la promotion de la langue amazighe. En application de l’article 3 bis de la Constitution, qui énonce que tamazight est également langue nationale, le conseil de gouvernement a avalisé deux projets de décrets présidentiels liés au développement de cette langue.
Les textes présentés par le ministre de l’Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, prévoient la création d’une institution et d’une instance «ayant pour objectif sa promotion et son développement dans toutes ses variétés linguistiques, en usage sur le territoire national», selon le communiqué du conseil de gouvernement.
Le premier projet de décret présidentiel porte création, missions, organisation et fonctionnement de l’Académie algérienne de la langue amazighe qui est une institution nationale à caractère scientifique et culturel, alors que le second a pour objet de fixer la création, les missions, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la langue amazighe qui est une instance nationale.
Cette institution et cette instance sont placées sous la tutelle de la présidence de la République. «Elles consacrent la ferme volonté des pouvoirs publics d’accorder à cette dimension de notre identité nationale toutes les conditions aptes à lui permettre d’occuper la place qui lui revient dans notre société», indique encore le communiqué du conseil de gouvernement.
la tribune
pour une production de 2,26 millions de m3/j
Le secteur énergétique a eu la part du lion hier au conseil de gouvernement. Dans ce domaine, le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a présenté le schéma directeur des réseaux d’énergie. «Un schéma établi sur la base d’un diagnostic exhaustif du secteur, et qui s’inscrit dans le cadre général du schéma national d’aménagement du territoire, à l’horizon 2025», selon le communiqué du conseil de gouvernement. Ce schéma tient également compte des évolutions en cours et des scénarios souhaités pour décrire les enjeux possibles et proposer des lignes directrices et des programmes d’actions territoriales adéquates. Parmi ces enjeux, on cite celui de l’eau, auquel le gouvernement a accordé une grande importance. Et ce, en prenant les mesures adéquates pour l’accélération de la réalisation des 13 stations de dessalement de l’eau de mer prévues dans le cadre du quinquennat et dont le démarrage nécessite le raccordement au réseau électrique. C’est sur ce point, entre autres, que s’est penché le gouvernement en avalisant le projet de raccordement des stations au réseau électrique. Des stations qui produiront à titre indicatif plus de deux millions d’eau de mer par jour d’ici à 2009 et dont l’une, à savoir celle d’El Hamma, entrera en service en septembre 2007. Toujours au chapitre énergétique, le schéma proposé trace les contours du développement des infrastructures en moyens de production en électricité et en gaz afin de répondre à l’évolution des besoins futurs de la population et de l’économie. A ce titre, il identifie les mesures à engager. Et ce, dans le but d’augmenter la production d’électricité, de renforcer les capacités de transport de l’énergie électrique et du gaz et de développer les ouvrages de soutien à ces objectifs, à l’effet d’améliorer les taux de raccordement des foyers à ces sources d’énergie. Pour le gaz, par exemple, le ministère de l’Energie ambitionne d’atteindre un taux de pénétration de 57% en 2009.
Le document présenté par M. Khelil aborde également le volet des énergies renouvelables, avec l’introduction du nucléaire. Les projets prévus à cet effet sont articulés globalement autour des sites porteurs, qui cadrent avec la loi relative à l’aménagement du territoire et au développement durable dans ses orientations concernant l’utilisation rationnelle des espaces du territoire national et des ressources du pays, comme ils devront tenir compte des autres schémas directeurs sectoriels, notamment ceux des transports et des ressources en eau ainsi que des orientations de la stratégie industrielle. L’ensemble des mesures inscrites au titre de ce schéma directeur est sous-tendu par des actions drastiques de protection de l’environnement et de respect des écosystèmes.
Sur un autre volet, il y a du nouveau pour la promotion de la langue amazighe. En application de l’article 3 bis de la Constitution, qui énonce que tamazight est également langue nationale, le conseil de gouvernement a avalisé deux projets de décrets présidentiels liés au développement de cette langue.
Les textes présentés par le ministre de l’Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, prévoient la création d’une institution et d’une instance «ayant pour objectif sa promotion et son développement dans toutes ses variétés linguistiques, en usage sur le territoire national», selon le communiqué du conseil de gouvernement.
Le premier projet de décret présidentiel porte création, missions, organisation et fonctionnement de l’Académie algérienne de la langue amazighe qui est une institution nationale à caractère scientifique et culturel, alors que le second a pour objet de fixer la création, les missions, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la langue amazighe qui est une instance nationale.
Cette institution et cette instance sont placées sous la tutelle de la présidence de la République. «Elles consacrent la ferme volonté des pouvoirs publics d’accorder à cette dimension de notre identité nationale toutes les conditions aptes à lui permettre d’occuper la place qui lui revient dans notre société», indique encore le communiqué du conseil de gouvernement.
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