Ameziane Mehenni, trois ans déjà
Ameziane Mehenni, fils aîné de Ferhat Mehenni, célèbre artiste kabyle engagé, porte-parole du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), a été assassiné à Paris à l’arme blanche dans des conditions mystérieuses, le 19 juin 2004. Agé de 30 ans, Ameziane Mehenni venait de sortir d’un fast-food situé sur la place de Clichy (XVIIème arrondissement), lorsqu’il a été poignardé en plein cœur dans des conditions encore non élucidées à ce jour.
« La police privilégie une piste de droit commun, précisant que le jeune homme n’était pas engagé dans des activités politiques », a indiqué l’AFP juste après le drame. Une enquête a été ouverte par la brigade criminelle pour cerner les circonstances mystérieuses de ce meurtre « qui pourrait avoir un lien avec l’engagement politique de Ferhat en faveur de l’autonomie de la Kabylie », annoncent certains observateurs de la scène politique régionale, depuis Printemps noir de 2001 lequel a fait plus d’une centaine de morts et plusieurs milliers de blessés. Profondément choqués, les Kabyles se rendent, chaque année, en masse au domicile de la famille Mehenni, à Maraghna, Illulen Umalu, pour se recueillir sur la tombe d’Ameziane, enterré aux cotés de son grand-père, tombé au champ d’honneur en 1961.
Ameziane Mehenni, fils aîné de Ferhat Mehenni, célèbre artiste kabyle engagé, porte-parole du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), a été assassiné à Paris à l’arme blanche dans des conditions mystérieuses, le 19 juin 2004. Agé de 30 ans, Ameziane Mehenni venait de sortir d’un fast-food situé sur la place de Clichy (XVIIème arrondissement), lorsqu’il a été poignardé en plein cœur dans des conditions encore non élucidées à ce jour.
« La police privilégie une piste de droit commun, précisant que le jeune homme n’était pas engagé dans des activités politiques », a indiqué l’AFP juste après le drame. Une enquête a été ouverte par la brigade criminelle pour cerner les circonstances mystérieuses de ce meurtre « qui pourrait avoir un lien avec l’engagement politique de Ferhat en faveur de l’autonomie de la Kabylie », annoncent certains observateurs de la scène politique régionale, depuis Printemps noir de 2001 lequel a fait plus d’une centaine de morts et plusieurs milliers de blessés. Profondément choqués, les Kabyles se rendent, chaque année, en masse au domicile de la famille Mehenni, à Maraghna, Illulen Umalu, pour se recueillir sur la tombe d’Ameziane, enterré aux cotés de son grand-père, tombé au champ d’honneur en 1961.
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