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La guerre civile conséquence de celle d'indépendance?

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  • La guerre civile conséquence de celle d'indépendance?

    Une saine analyse de la guerre civile en Algérie inclus-de facto-les conséquences de celle de l'indépendance. Ce faisant, il était possible de penser que "quelque chose" allait se passer en Algérie. Cependant, il aurait été nettement plus difficile de croire à ce qu'il s'est vraiment résulté (coup d'état afin d'empêcher un gouvernement islamiste).

    A votre avis?

    Résumé:
    http://webpublic.ac-dijon.fr/pedago/...nt/Constat.htm

  • #2
    Une saine analyse de la guerre civile en Algérie inclus-de facto-les conséquences de celle de l'indépendance. Ce faisant, il était possible de penser que "quelque chose" allait se passer en Algérie. Cependant, il aurait été nettement plus difficile de croire à ce qu'il s'est vraiment résulté (coup d'état afin d'empêcher un gouvernement islamiste).
    Subtil, il est de vous ce paragraphe ou extrait de l'étude ?

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    • #3
      Il est de moi, mais modestement, c'est la lecture de nombeux ouvrages sur l'Algérie qui m'ont ispiré à le "pondre".

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      • #4
        Une saine analyse de la guerre civile en Algérie inclus-de facto-les conséquences de celle de l'indépendance.
        Je ne pense pas qu'il faille parler de guerre civile pour qualifier la lutte contre l'integrisme armé.
        La relation de facto avec la lutte d'independance est somme toute normale. Les evenements du passé ont certainement un effet sur le présent. Reste le degré d'incidence des premiers sur les seconds qui est à démontrer.
        Cependant, il aurait été nettement plus difficile de croire à ce qu'il s'est vraiment résulté (coup d'état afin d'empêcher un gouvernement islamiste).
        Autre terme contestable : Coup d'état.

        Je lirai surement l'étude à tete reposée. En fait, c'est quoi comme étude : Une thèse, un article, un cours....?

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        • #5
          Comme indiqué en rubrique:

          LE POINT SUR...
          LA GUERRE ET L’ALGÉRIE

          Stéphane GACON
          (Professeur d’histoire-géographie au collège de Marsannay-la-Côte)



          Il s'agit d'une étude relativement crédible de Stéphane Gacon.


          Cependant, certaines conclusions prêtent à caution et notamment les émeutes du 5 octobre 1988 n'étaient pas spontanées qui le prétend l'étude.

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          • #6
            Il s'agit d'une étude relativement crédible de Stéphane Gacon.
            Je me mefie beaucoup des études faites par les "historiens" français quand il s'agit de l'Algérie car ils n'ont jamais accepté l'indépendance de notre pays et pour ceux qui n'ont d'autres repères que l' histoire officielle française,je leurs conseille la contribution de l'historien algérien Hassani à ce sujet:
            http://www.dailymotion.com/ssportdz/...ion-algerienne

            Non,ce qui s'est passé dans les années 90 n'a rien à voir avec l'indépendance, c'est plus la conséquence de l'incompétence,la corruption et le népotisme de Chadli et de la clique qui l'a mis au pouvoir.

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            • #7
              Afin de subsituer au départ des enseignants français, l'Algérie s'était vue être aidée par Nasser afin de résoudre cette problématique. Or, Nasser n'avait "expatrié" dans ce but que des enseignants proches des Frères musulmans.

              D'autre part, "la France-lors de la guerre d'indépendance-avait décimé toute l'intelligenstia algérienne déjà peu nombreuse" (dixit Jean Daniel, du Nouvelobs).

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              • #8
                D'après les observations et faits qui ont marqué la guerre d'indépendance, on note une double alliance du courant communiste trotskyste implanté dans les villes et un courant islamique dans le bled. Chacun ayant une vision différente voire opposée de l'Algérie.

                1° Le courant socialo-trostskyste mieux organisé a pris tout le monde de court avec Ben Bella et Boumédienne. C'est le modèle de développement de type soviéto-yougoslave, avec comme base l'industrie lourde, les industries industrialisantes livrées clé en main, sans oublier la socialisation de l'agriculture. Sur le plan politique, c'est la prééminence de l'armée des frontières" sur l'armée de l'intérieur qui "disparaît".
                (membres intégrés ? Eliminés ? Derniers résistants repliés dans les maquis Kabyles ?)

                2° Dans les années 80 - 90, la revanche de l'islamisme qui avec le FIS gagne les élections.

                3° Retour de l'armée qui sauve les meubles, et Boutef qui y va de la concorde civile pour trouver un compromis. Boutef apparaît comme un fin tacticien qui compte sur la durée pour raccomoder les morceaux.

                Je ne suis pas historien mais méditerranéen, je suis en distance plus proche que des parisiens. J'ai de nombreux amis pieds noirs qui n'avaient rien de colonisateur, tant ils ont gardé de l'Algérie des amis; y compris dans la génération actuelle.

                En Algérie il y a des gens absolument remarquables, et je me sens plus proche d'un HBEMARA par exemple que d'un français pur porc. Comme en Palestine, il faudra bien que chacun ait son coin de terre pour vivre ce à quoi il croit, et puisse s'épanouir.

                En occident c'est le triomphe de l'individu et de la raison, l'irrationnel venant en dernier. Le changement, et l'innovation étant le moteur des sociétés et de l'économie

                Dans les pays musulmans c'est la disparition de l'individu dans l'Oumma, et son asservissement à la religion.

                Cette dialectique islam/occident on la retrouve partout, et elle devient très présente dans les sociétés musulmanes en crise.

                La crise : c'est le vieux qui ne veut pas mourir et le neuf ne peut pas naître : ceci pour faire plaisir aux disciples et admirateurs de Gramcsi.

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                • #9
                  Je pense que l'arabisation accélérée par des enseignants plus forts en religion qu'en arabe classique (salafiste) ne sont pas pour rien dans ce qu'on pourraît appeler les troubles présents de l'identité algérienne. La aussi il doit rester quelques réseaux dans les relations enseignants enseignés.

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                  • #10
                    Plutôt d'accord avec mha.Même si beaucoup de "décideurs" de l'époque y compris chadli avaient fait leurs classes dans l'armée coloniale.

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                    • #11
                      Et les mercenaires étrangers dans les rangs des terroristes, c'était pour quel raison.

                      Reste à savoir, s'il n'aurait pas fallu laisser les islamistes gouverner afin que le peuple puisse assister à leur incompétence?

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                      • #12
                        Reste à savoir, s'il n'aurait pas fallu laisser les islamistes gouverner afin que le peuple puisse assister à leur incompétence?
                        Cette idée a été qualifiée et promue par un sociologue algerien (Adda pour ne pas le nommer) de regression féconde.

                        Ayant plaidé pour cette regression, il prit ses cliques et ses clacs pour aller enseigner à Lyon. Laissant le peuple expérimenter cette regression.

                        Je ne suis pas d'accord, si les integristes-terroristes avaient accédé au pouvoir, il auraient été indélogeables. La suite, tu la devines aisement.
                        Dernière modification par jawzia, 20 juin 2007, 19h30.

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                        • #13
                          Pourquoi indélogeables? L'armée algérienne n'avait qu'à prendre exemple sur celle de la Turquie. A certains fondements de la république algérienne, les islamistes auraient été contraints de respecter. Notamment, la Constitution qui exige des votations chaque cinq ans des parlements et à l'article 74 qui limite les mandats du président.

                          Si les islamistes refusaient ces conditions, alors un coup-d'état pouvait, et du reste, légitimement s'imaginer.

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                          • #14
                            Subtil, le moins que l'on puisse dire est que le parallèle entre les islamistes Turcs et ceux du FIS est quelque peu ...osé. Avec ceux de l'Iran (et cherchez très à droite) peut être.

                            Si tu penses que les Mollahs sont delogeable, j'aurai tendance à penser le contraire.

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                            • #15
                              Pour anecdote à propos du sujet: demain, cela fera 50 ans de silence sur le cas de Maurice Audin.

                              A lire:
                              http://www.monde-diplomatique.fr/car...-Maurice-Audin

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