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21/06/2007
Les investissements directs à l’étranger au sein des pays développés ont atteint en 2006 leur niveau le plus haut depuis six ans. Pour 2007, la tendance devrait se poursuivre à la hausse.
OCDE : les investissements étrangers en hausse de 22% Année record pour les investissements à l’étranger. Au sein des pays développés, l’investissement direct à l’étranger (IDE) a augmenté en 2006 de 22 %, atteignant 914 milliards de dollars, selon les estimations de l’OCDE. Ce qui constitue son niveau le plus haut depuis 2000. Il n’était que de 747 milliards de dollars en 2005 et 491 milliards en 2004.
Pour 2007, les perspectives restent « dynamiques, stimulées par les bénéfices élevés des entreprises, les faibles taux d’intérêt et la forte croissance macroéconomique », note l’OCDE. L’organisation table sur une augmentation de 20 % environ de l’IDE, dans la lignée de 2006.
Selon l’OCDE, l’augmentation de l’IDE en 2006 a été liée à un petit nombre de fusions et d’acquisitions transfrontalières très importantes. Les cinq plus grosses opérations de ce type ont ainsi représenté une valeur proche de 120 milliards de dollars.
Les Etats-Unis restent de loin les principaux bénéficiaires de l’IDE en 2006, avec 184 milliards de dollars en 2006, le montant le plus élevé des investissements directs dans l’économie américaine depuis cinq ans.
Avec 81 milliards de dollars en 2006, la France arrive à la quatrième place des investissements étrangers, avec un montant important identique à 2005. Elle est par contre le deuxième plus grand investisseur dans les pays de l’OCDE, juste derrière les Etats-Unis, avec 115 milliards de dollars. L’investissement français à l’étranger est resté stable par rapport à l’année précédente, qui avait connu un record des opérations d’acquisitions de firmes étrangères.
Environ un tiers des flux de capitaux français vers l’étranger a été généré par les cinq plus grosses fusions et acquisitions menées par des groupes de l’Hexagone, parmi lesquelles l’acquisition par Alcatel de la société américaine Lucent et la prise de contrôle de la compagnie d’assurance suisse Winterthur par AXA.
Autre tendance relevé par l’OCDE, 2006 a vu l’émergence de nouveaux grands investisseurs internationaux originaires des pays en développement, comme l’Indien Tata Steel, qui a acquis l’anglo-néerlandais Corus ou le brésilien CVRD, devenu numéro un mondial du secteur minier après le rachat de la société canadienne Inco.
Pour l’avenir, le rapport pointe cependant du doigt les « inquiétudes croissantes » des opinions publiques, de plus en plus critiques face à la mondialisation. « Les allégations d’entreprises selon lesquelles les attitudes hostiles dans les pays d’accueil auraient un effet dissuasif sur l’investissement international sont devenues plus fréquentes », note l’organisation, même si ces « facteurs politiques défavorables ne se sont pas encore traduits par un ralentissement des flux d’investissements directs ».
Solène Davesne : revue L' Usine Nouvelle
Les investissements directs à l’étranger au sein des pays développés ont atteint en 2006 leur niveau le plus haut depuis six ans. Pour 2007, la tendance devrait se poursuivre à la hausse.
OCDE : les investissements étrangers en hausse de 22% Année record pour les investissements à l’étranger. Au sein des pays développés, l’investissement direct à l’étranger (IDE) a augmenté en 2006 de 22 %, atteignant 914 milliards de dollars, selon les estimations de l’OCDE. Ce qui constitue son niveau le plus haut depuis 2000. Il n’était que de 747 milliards de dollars en 2005 et 491 milliards en 2004.
Pour 2007, les perspectives restent « dynamiques, stimulées par les bénéfices élevés des entreprises, les faibles taux d’intérêt et la forte croissance macroéconomique », note l’OCDE. L’organisation table sur une augmentation de 20 % environ de l’IDE, dans la lignée de 2006.
Selon l’OCDE, l’augmentation de l’IDE en 2006 a été liée à un petit nombre de fusions et d’acquisitions transfrontalières très importantes. Les cinq plus grosses opérations de ce type ont ainsi représenté une valeur proche de 120 milliards de dollars.
Les Etats-Unis restent de loin les principaux bénéficiaires de l’IDE en 2006, avec 184 milliards de dollars en 2006, le montant le plus élevé des investissements directs dans l’économie américaine depuis cinq ans.
Avec 81 milliards de dollars en 2006, la France arrive à la quatrième place des investissements étrangers, avec un montant important identique à 2005. Elle est par contre le deuxième plus grand investisseur dans les pays de l’OCDE, juste derrière les Etats-Unis, avec 115 milliards de dollars. L’investissement français à l’étranger est resté stable par rapport à l’année précédente, qui avait connu un record des opérations d’acquisitions de firmes étrangères.
Environ un tiers des flux de capitaux français vers l’étranger a été généré par les cinq plus grosses fusions et acquisitions menées par des groupes de l’Hexagone, parmi lesquelles l’acquisition par Alcatel de la société américaine Lucent et la prise de contrôle de la compagnie d’assurance suisse Winterthur par AXA.
Autre tendance relevé par l’OCDE, 2006 a vu l’émergence de nouveaux grands investisseurs internationaux originaires des pays en développement, comme l’Indien Tata Steel, qui a acquis l’anglo-néerlandais Corus ou le brésilien CVRD, devenu numéro un mondial du secteur minier après le rachat de la société canadienne Inco.
Pour l’avenir, le rapport pointe cependant du doigt les « inquiétudes croissantes » des opinions publiques, de plus en plus critiques face à la mondialisation. « Les allégations d’entreprises selon lesquelles les attitudes hostiles dans les pays d’accueil auraient un effet dissuasif sur l’investissement international sont devenues plus fréquentes », note l’organisation, même si ces « facteurs politiques défavorables ne se sont pas encore traduits par un ralentissement des flux d’investissements directs ».
Solène Davesne : revue L' Usine Nouvelle
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