Exellent avis, pourquoi, les maghrebins de France ne s'occuperaient pas d'autres choses que les maghrébins ? Cela fait un peu guetto de Varsovie, n'est-ce pas ?
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Fadela Amara, 43 ans, d’origine algérienne, a été nommée secrétaire d'État en charge de la politique de la Ville au sein du nouveau gouvernement français. Après Rachida Dati, c’est la deuxième femme d’origine maghrébine à intégrer le gouvernement de Nicolas Sarkozy, au nom de la promotion de la diversité. Mais si la nomination de Mme Dati au poste de ministre de la justice constituait une bonne nouvelle, il en va autrement concernant celle de Fadela Amara.
Certes, la nouvelle secrétaire d’État mène depuis longtemps un combat qui, même s’il contestable sur la forme –l’exploitation à outrance des difficultés et parfois de la misère de certaines femmes des banlieues françaises- reste juste sur le fond – le droit des femmes d’origine maghrébine en France à choisir librement leur vie. Nous regrettons toutefois que le combat de Fadela Amara ait souvent servi de prétexte pour des attaques odieuses contre la communauté maghrébine de France.
Mais au-delà des convictions personnelles de Fadela Amara et du fait que son combat est loin de faire l’unanimité parmi les associations de défense des droits des femmes en banlieue, sa nomination pose un problème de fond, récurrent dans la vie politique française depuis de nombreuses années : hormis Rachida Dati désignée à la Justice, la quasi-totalité des personnalités d’origine maghrébine à avoir été nommées à des postes de secrétaires d’État dans les gouvernements actuel et précédents sont issus du monde associatif. Pis : comme le montre l’exemple de Fadela Amara, ils ont été nommés à des postes en relation directe avec les banlieues ou les questions d’intégration et de diversité. Le message semble clair : les Arabes ne peuvent s’occuper que des Arabes !
Ces choix sont regrettables. Et pour cause : la communauté maghrébine de France compte de nombreuses élites formées dans les Grandes écoles et universités européennes et américaines. Ces élites ont des compétences certaines et reconnues dans plusieurs domaines : l’industrie, l’économie, le développement durable, les nouvelles technologies…
Il existe parmi elles de nombreux profils capables de diriger des ministères ou des secrétariats d’État dont les compétences ne sont pas forcément liés aux questions d’immigration ou d’intégration. Nous regrettons que Nicolas Sarkozy, comme son prédécesseur Jacques Chirac, n’ait pas fait le choix de promouvoir ces élites d’origine maghrébine, capables de servir sérieusement leur pays, la France.
20/06/2007
source Tout sur l'Algérie.
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Fadela Amara, 43 ans, d’origine algérienne, a été nommée secrétaire d'État en charge de la politique de la Ville au sein du nouveau gouvernement français. Après Rachida Dati, c’est la deuxième femme d’origine maghrébine à intégrer le gouvernement de Nicolas Sarkozy, au nom de la promotion de la diversité. Mais si la nomination de Mme Dati au poste de ministre de la justice constituait une bonne nouvelle, il en va autrement concernant celle de Fadela Amara.
Certes, la nouvelle secrétaire d’État mène depuis longtemps un combat qui, même s’il contestable sur la forme –l’exploitation à outrance des difficultés et parfois de la misère de certaines femmes des banlieues françaises- reste juste sur le fond – le droit des femmes d’origine maghrébine en France à choisir librement leur vie. Nous regrettons toutefois que le combat de Fadela Amara ait souvent servi de prétexte pour des attaques odieuses contre la communauté maghrébine de France.
Mais au-delà des convictions personnelles de Fadela Amara et du fait que son combat est loin de faire l’unanimité parmi les associations de défense des droits des femmes en banlieue, sa nomination pose un problème de fond, récurrent dans la vie politique française depuis de nombreuses années : hormis Rachida Dati désignée à la Justice, la quasi-totalité des personnalités d’origine maghrébine à avoir été nommées à des postes de secrétaires d’État dans les gouvernements actuel et précédents sont issus du monde associatif. Pis : comme le montre l’exemple de Fadela Amara, ils ont été nommés à des postes en relation directe avec les banlieues ou les questions d’intégration et de diversité. Le message semble clair : les Arabes ne peuvent s’occuper que des Arabes !
Ces choix sont regrettables. Et pour cause : la communauté maghrébine de France compte de nombreuses élites formées dans les Grandes écoles et universités européennes et américaines. Ces élites ont des compétences certaines et reconnues dans plusieurs domaines : l’industrie, l’économie, le développement durable, les nouvelles technologies…
Il existe parmi elles de nombreux profils capables de diriger des ministères ou des secrétariats d’État dont les compétences ne sont pas forcément liés aux questions d’immigration ou d’intégration. Nous regrettons que Nicolas Sarkozy, comme son prédécesseur Jacques Chirac, n’ait pas fait le choix de promouvoir ces élites d’origine maghrébine, capables de servir sérieusement leur pays, la France.
20/06/2007
source Tout sur l'Algérie.
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