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Tracé de l’autoroute est-ouest
Ghoul « ouvert » à toute proposition
Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, s’est déclaré ouvert à toute proposition concernant le passage de l’autoroute Est-Ouest sur un tracé du parc national d’El Kala.
Lors d’un point de presse organisé jeudi au siège du ministère, à l’issue d’une tournée dans plusieurs chantiers de la seconde rocade Sud d’Alger, M. Ghoul a précisé que les portes du ministère sont « grandes ouvertes » et qu’il est « preneur » des bonnes idées, pourvu qu’elles mettent en avant « l’intérêt du pays ». « Nous sommes conscients. Nous sommes des promoteurs de l’environnement et nous avons toujours été réceptifs à toutes les bonnes idées, pourvu que ces propositions soient fondées et puissent optimiser le projet. » Assisté de data show, de plans et de divers documents, le ministre, tout en indiquant que ce projet, adopté en 1987, est celui du gouvernement et non pas celui de son département, a expliqué aux présents l’intérêt aussi bien économique, social qu’écologique de ce projet inscrit dans le cadre des grands projets du pays et de l’UMA. Tout en précisant qu’il a été élaboré « en consultation avec toutes les parties concernées, à savoir les ministères de l’Environnement et de l’Agriculture ainsi que les autorités locales », le ministre a indiqué que le tracé à l’intérieur du parc de 1,5 km2 ne représente que 0,2 de la totalité de la superficie du parc évaluée à 800 km2. Aucun risque de dégradation pour la faune et la flore et les cours d’eau, a-t-il ajouté, ne sera pris, du moment que toutes les mesures d’accompagnement pour la protection de ces espèces, les cours d’eau, la pollution, la nuisance sonore ont été prises. Il est prévu également, ajoute le conférencier, la plantation d’un rideau boisé le long du tracé ainsi que des passages souterrains pour la protection des animaux. « Une étude d’impact sur la flore et la faune ainsi que sur les cours d’eau a été réalisée et vous pouvez la consulter à tout moment », a rappelé le ministre, en brandissant un livre détaillé de plus de 1000 pages. Ce tracé qui évite également les lacs et les massifs forestiers, ajoute notre interlocuteur, a été minutieusement étudié par des bureaux d’études d’envergure internationale. « Nous ne sommes pas en train de bricoler. Ce sont les plus grandes entreprises et les plus qualifiées du monde qui sont chargées de l’étude, de la réalisation et du contrôle de ce projet », précise M. Ghoul qui ajoute que ce projet répond aux normes les plus sévères en matière de respect de l’environnement. Le conférencier dira qu’une entreprise canadienne leader dans son domaine est chargée de l’assistance internationale. Elle possède d’autres projets en Algérie, comme celui de la grande mosquée d’Alger et du tramway. Par ailleurs, M. Ghoul a indiqué que la deuxième variante, celle qui contourne totalement le parc d’El Kala, est très coûteuse et moins rentable. Elle fera perdre au projet de l’autoroute Est-Ouest sa dimension d’autoroute transmaghrébine et de vecteur social de désenclavement. Cette possibilité nécessitera pas moins de 160 milliards de dinars supplémentaires (le coût de 30 000 à 400 000 logements), soit six fois le coût de la première variante, 20 km de tunnels et cinq années de plus sur les délais fixés. Ce tracé nécessitera, pour la partie tunisienne, 20 à 25 km de tunnels et 250 milliards de dinars pour relier l’autoroute transmaghrébine. « Je suis pour un tracé qui ne passe pas par le parc, mais je suis avant tout pour l’intérêt du pays, pour le développement économique de l’Algérie et la promotion du tourisme dans notre pays. »
Ghoul « ouvert » à toute proposition
Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, s’est déclaré ouvert à toute proposition concernant le passage de l’autoroute Est-Ouest sur un tracé du parc national d’El Kala.
Lors d’un point de presse organisé jeudi au siège du ministère, à l’issue d’une tournée dans plusieurs chantiers de la seconde rocade Sud d’Alger, M. Ghoul a précisé que les portes du ministère sont « grandes ouvertes » et qu’il est « preneur » des bonnes idées, pourvu qu’elles mettent en avant « l’intérêt du pays ». « Nous sommes conscients. Nous sommes des promoteurs de l’environnement et nous avons toujours été réceptifs à toutes les bonnes idées, pourvu que ces propositions soient fondées et puissent optimiser le projet. » Assisté de data show, de plans et de divers documents, le ministre, tout en indiquant que ce projet, adopté en 1987, est celui du gouvernement et non pas celui de son département, a expliqué aux présents l’intérêt aussi bien économique, social qu’écologique de ce projet inscrit dans le cadre des grands projets du pays et de l’UMA. Tout en précisant qu’il a été élaboré « en consultation avec toutes les parties concernées, à savoir les ministères de l’Environnement et de l’Agriculture ainsi que les autorités locales », le ministre a indiqué que le tracé à l’intérieur du parc de 1,5 km2 ne représente que 0,2 de la totalité de la superficie du parc évaluée à 800 km2. Aucun risque de dégradation pour la faune et la flore et les cours d’eau, a-t-il ajouté, ne sera pris, du moment que toutes les mesures d’accompagnement pour la protection de ces espèces, les cours d’eau, la pollution, la nuisance sonore ont été prises. Il est prévu également, ajoute le conférencier, la plantation d’un rideau boisé le long du tracé ainsi que des passages souterrains pour la protection des animaux. « Une étude d’impact sur la flore et la faune ainsi que sur les cours d’eau a été réalisée et vous pouvez la consulter à tout moment », a rappelé le ministre, en brandissant un livre détaillé de plus de 1000 pages. Ce tracé qui évite également les lacs et les massifs forestiers, ajoute notre interlocuteur, a été minutieusement étudié par des bureaux d’études d’envergure internationale. « Nous ne sommes pas en train de bricoler. Ce sont les plus grandes entreprises et les plus qualifiées du monde qui sont chargées de l’étude, de la réalisation et du contrôle de ce projet », précise M. Ghoul qui ajoute que ce projet répond aux normes les plus sévères en matière de respect de l’environnement. Le conférencier dira qu’une entreprise canadienne leader dans son domaine est chargée de l’assistance internationale. Elle possède d’autres projets en Algérie, comme celui de la grande mosquée d’Alger et du tramway. Par ailleurs, M. Ghoul a indiqué que la deuxième variante, celle qui contourne totalement le parc d’El Kala, est très coûteuse et moins rentable. Elle fera perdre au projet de l’autoroute Est-Ouest sa dimension d’autoroute transmaghrébine et de vecteur social de désenclavement. Cette possibilité nécessitera pas moins de 160 milliards de dinars supplémentaires (le coût de 30 000 à 400 000 logements), soit six fois le coût de la première variante, 20 km de tunnels et cinq années de plus sur les délais fixés. Ce tracé nécessitera, pour la partie tunisienne, 20 à 25 km de tunnels et 250 milliards de dinars pour relier l’autoroute transmaghrébine. « Je suis pour un tracé qui ne passe pas par le parc, mais je suis avant tout pour l’intérêt du pays, pour le développement économique de l’Algérie et la promotion du tourisme dans notre pays. »