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Les fourmis désinfectent leur fourmilière

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  • Les fourmis désinfectent leur fourmilière

    Que vont-elles encore nous apprendre ces toutes petites creatures???

    Les fourmis parviennent à multiplier par deux leur taux de survie en désinfectant chimiquement leur fourmilière avec de la résine collectée spécialement, ont démontré des chercheurs de l'Université de Lausanne.

    Cette découverte «illustre la formidable capacité des insectes sociaux à prendre des mesures de santé publique à l'échelle d'une colonie», commentent les scientifiques jeudi dans un communiqué.

    Les fourmis des bois (Formica paralugubris) du Jura vaudois recueillent des boulettes de résine pouvant atteindre 7 à 8 mm de diamètre sur les épicéas ou sur le sol, puis les déposent un peu partout dans leur fourmilière, ont remarqué les scientifiques.

    Les chercheurs ont démontré que la résine inhibe la croissance d'au moins deux micro-organismes potentiellement dangereux pour la fourmilière : la bactérie Pseudomonas fluorescens et le champignon Metarhizium anisopliae.

    Même si le mode d'action précis de la résine n'est pas formellement identifié, il est à chercher du côté des composés volatiles relâchés par la sève ambrée, selon les chercheurs.

    Le mode de désinfection est particulièrement écologique puisqu'«en l'absence de pathogène, la sève de conifère n'a aucun effet sur les fourmis, ni positif, ni négatif».

    Pour les chercheurs suisses, «le recours aux propriétés médicinales de la résine ne se limite cependant pas aux fourmis. Des abeilles en feraient également usage, en colmatant les fentes des ruches avec de la «propolis», une sorte de résine extraite des bourgeons et des écorces de certains arbres».

    De même, rappellent-ils, des observations avaient montré dès les années 1980 que «des oiseaux garnissent leur nid de matériel végétal contenant des substances volatiles ayant des effets antiparasitaires».

    Les résultats des travaux des chercheurs lausannois --Michel Chapuisat, Philippe Christe et Pasqualina Magliano, du Département d'Écologie et d'Évolution, avec Anne Oppliger du Département Universitaire de Médecine et Santé Communautaires-- viennent d'être publiés dans les Proceedings of the Royal Society.

    - AFP

  • #2
    Une belle leçon de plus à prendre sur le pallier de sa porte!

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