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Un député: combien ça coûte?

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  • Un député: combien ça coûte?

    SALAIRES FARAMINEUX, PRIME DE LOGEMENT ET PRIVILÈGES DIVERS...
    Un député: combien ça coûte?
    L’expression du 23/06/2007

    Pour beaucoup de représentants du peuple, l’élection est devenue synonyme d’enrichissement.

    Un salaire de base de 97.000DA, une prime de logement de 54.000 et une prime de restauration de 20.000DA par mois sans compter les divers privilèges, de quoi donner le tournis au contribuable. L’entretien des députés revient cher au Trésor public.
    Des députés de différents groupes parlementaires, notamment de l’Alliance présidentielle, ont signé une pétition demandant le paiement de la prime de logement, évaluée à 66.000 dinars, selon certaines indiscrétions. Cette prime est accordée aux députés qui viennent des wilayas de l’intérieur du pays. Ceux qui résident Alger se trouvent lésés et qualifient la formule de «discriminatoire». Ils exigent de la présidence de l’APN de faire profiter tout le monde de ces «largesses».
    Sauf que parmi les signataires, on retrouve beaucoup de députés qui habitent Alger depuis très longtemps, avec, en sus, des maisons de campagne. Ce sont, pour la plupart, les têtes de liste qui ont eu, antérieurement, des mandats ou des postes de responsabilité et qui veulent bénéficier des primes de logement.
    Aux dernières nouvelles, on apprend que cette prime a été versée à tous les députés, sans exception, le week-end dernier et qu’elle serait de l’ordre de 54.000 dinars. L’APN a fait ce choix parce que les factures des hôtels revenaient beaucoup plus chères que la formule envisagée. Rappelons que lors de la dernière législature, l’APN avait décidé d’octroyer une prime de restauration pour tous les députés de près de 20.000 dinars, même si, parfois, on rencontre des députés se restaurer dans les gargotes de la rue Tanger. D’autres primes, autant mirifiques sont accordées aux élus du peuple. Les présidents de commissions et vice-présidents ont des privilèges mirobolants qui font rêver plus d’un et qui expliquent la guéguerre qui a eu lieu récemment entre les pontes du FLN. Les députés bénéficient, également de crédits- logement et des crédits-véhicule sans intérêts ainsi que des billets d’avion pour ceux qui viennent des circonscriptions de l’intérieur.
    Le crédit-véhicule est octroyé par le ministère des Transports et est remboursable dans un délai de 10 ans. Le salaire de base d’un député est de 97.000 dinars. Lorsqu’on y ajoute toutes sortes de primes, il dépasse le cap des 20 millions de centimes pour un député moyen qui n’a pas de responsabilité à l’Assemblée. Quand au salaire d’un président de commission, il est de l’ordre de 106.700 dinars. Soit 10% de plus que le salaire de base d’un simple député. Pour rappel, il existe 12 commissions au niveau de l’APN. De son côté, le vice-président de l’APN a un bonus de 20% sur le salaire de base. Soit une mensualité de 116.400 dinars. Tandis que le président d’un groupe parlementaire a droit à 15%, soit 111.550 dinars par mois.
    A cette mensualité, il faudra ajouter la prime de restauration. Et comme si cela ne suffisait pas, l’«élu du peuple» percevra une indemnité équivalente à son salaire pendant cinq ans à la fin de sa mandature. Et ce n’est pas fini, ces «élus du peuple» bénéficient de moult avantages allant de prêts sans intérêts pour l’acquisition de véhicules à la construction de villas en plus des voitures de service et des micro-portables et téléphones mobiles. Ainsi, il apparaît qu’un «élu du peuple» est rémunéré 171.000 DA par mois.
    Le statut de député avait, rappelle-t-on, suscité un débat médiatique des plus acharnés, lors de l’avant-dernière législature. Le Conseil de la nation, dirigé alors par Bachir Boumaza, avait saisi le Conseil constitutionnel qui avait rejeté la loi, objet de polémique. Mais, depuis, on n’en a plus parlé. La présidence de l’APN a décidé de régler le contentieux loin des feux de la rampe, en octroyant des primes et des prêts sans attirer l’attention des médias. Le taux d’abstention -historique- des législatives de mai dernier est justifié en partie par les salaires mirobolants que perçoivent les membres du Parlement (sénateurs et députés). Les citoyens, écrasés par la misère, la précarité et la cherté de la vie, voient d’un mauvais oeil les luttes auxquelles se livrent les candidats pour figurer en têtes de liste. Les «élus du peuple» quand ils ne se distinguent pas par leur absence à l’hémicycle, ne se sont, le plus souvent, intéressés qu’à leur confort et privilèges. Ils ne voient que l’aspect financier de la chose. Le débat autour des salaires des parlementaires mérite d’être posé.
    Certaines personnalités politiques, au fait des intrigues de coulisses, proposent aux autorités politiques de supprimer les salaires accordés aux représentants du peuple. Qu’ils leur laissent les avantages et les commodités pour leur faciliter le travail mais qu’ils gardent les salaires qu’ils percevaient avant leur élection, indique-t-on.
    Les avantages sociaux et les dérogations de tous genres sont les principales motivations de cette gent qui se rue sur les listes de candidature parce que la députation est devenue source de richesses.
    Le meilleur amendement à apporter aux lois, en cette période de canicule, est celui qu’on pourrait administrer au statut de député. Les électeurs ne feront qu’applaudir l’initiative quand ils sauront que les représentants qu’ils ont choisis militeront pour leurs intérêts.
    A ce moment là, les députés au lieu de signer des pétitions pour gonfler leurs salaires, doivent faire de même pour régler les problèmes de ceux qui les ont mandatés. Mais ce n’est que chimère quand on sait que des hommes et des femmes sont prêts à tout pour bénéficier de ces avantages.

    Abdelkader HARICHANE

  • #2
    Chiffres effarants et inacceptables.

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    • #3
      Ca coute beaucoup plus cher, il y a 15 jours, le fils d'un ministre député nouvellement élu presque analphabète s'est offert une audi dernier cri moyenant 29000 Euro HT.

      Le salaire annuel de son papa ne lui permet pas de s'acheter un tel bijoux et lui suffit à peine de payer les droits de douane qu'il acquittera normalment au port d'alger ces jours-ci !

      On peut toujours afficher le cout d'un député, critiquer, pleurer, dénoncer etc..mais je crois que ces gens là sont définitivement immunisés, ca ne leur fait rien nous sommes inaudibles..

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      • #4
        Bonjour

        La question des indemnités des députés est mal posée à mon avis. Ces salaires de la démesure ne seraient pas aussi indécents si nos députés se préoccupaient
        - de faire de la justice dans toutes ses acceptions une réalité
        - de l'hécatombe que sont nos routes (probablement plus de victimes par an qu'au plus fort des années de plomb), une cause nationale ;
        - du logement un vrai droit
        - de la formation des jeunes, une priorité (tous les jours que Allah fait, la presse nationale rapporte relate des drames dont sont victimes les harragas. Il ne s'est pas trouvé un seul député pour soulever cette question dans l'hémicycle, comme si cela se passait sur la planète mars)
        - de l'emploi un combat de tous les jours
        ou encore plus terre à terre, que le citoyen ne paye pas un sac de ciment de 50 kg qui ne dépasse jamais les 35 kg ; une bouteille de gaz, ni à moitié vide ni à moitié pleine mais avec la juste contenance. etc etc
        Il vous est loisir de compléter la liste, moi je suis fatiguéééééééééé
        Wahd chat'ha fi rassi loukan jaw ya3arfouha rejlia

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        • #5
          Je ne pense qu'ils se sont portés candidats pour ce genre de mission. C'est trop fatiguant y compris pour faire la liste des doléances des citoyens.
          A la limite ils peuvent se casser la tête au port d'Alger pour que leur rejeton fraichement arrivé à bord de sa Audi ne perdure pas trop dans la queue. Il peuvent aussi intervenir pour que leur rejeton paye à peine la taxe d'importation d'un fusil de chasse en place d'un véhicule de 10 CV. Mais de là à leur demander d'honorer leur mission c'est franchement considéré comme une agression.

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          • #6
            171.000 DA par mois (soit 1.700 Euros) ce n'est pas beaucoup. Moi je croyais qu'ils faisaient beaucoup plus.

            Le problème à mon avis n'est pas au niveau des salaires qu'ils perçoivent mais aux services qu'ils rendent aux citoyens.

            S’ils étaient au parlement pour régler les problèmes de la population je serai favorable pour qu’ils touchent un salaire plus élevé que ça.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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            • #7
              >>>171.000 DA par mois (soit 1.700 Euros) ce n'est pas beaucoup

              Surtout pour offrir à son fils, étudiant de son état, une Audi valant 29000 Euros. Si on suppose qu'un ministre percoit environ 170000 Da/ mois il lui faut 17 mois pour réunir cette somme en Dinars algériens doit ensuite passer au square port said changer comme un malfrat ses 2.900.000 Da les fasse sortir dans une valise graissant la patte de quelques fonctionnaires malveillants et acheminer cette somme en Euro pour que son fils passe à la place St honoré pour s'offrir sa belle voiture toit ouvrant ....

              L'algérie ne va pas bien du tout.
              Ces responsables sont responsables devant Dieu avant tout et devant leur peuple ensuite du tort qu'ils sont entrain de porter à leur concitoyens....

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              • #8
                c'est 1700 euro,il l'est consomme que pour manger!
                l'essence est gratuit, le telephone est gratuit, internet gratuit,voiture de service ou chauffeur gratuit ,eau chez sois gratui,une maison gratuite,...........
                Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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                • #9
                  La révolte de citoyen est tout à fait légitime et compréhensible.Il fait acte de citoyenneté tout simplement.
                  Ces gens, baptisés injustement "députés" ou représentants du peuple (ce qui est encore plus indécent) méritent d'être payé au lance-pierre.
                  Presque 20 briques est intolérable même si nous savons tous qu'ils se sont octroyés ce salaire à huit-clos.Ils ont fait le ménage et ont discuté tranquillement une augmentation historique de leur salaire.Rien que cette démarche est méprisable.Leur travail n'en parlons pas.Une calamité pour l'algérie.
                  Au fait déclarent-ils ou pas leur patrimoines ?
                  Ah oui la loi anti-corruption est passé par là....

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                  • #10
                    >>>Au fait déclarent-ils ou pas leur patrimoines ?

                    Impossible, le type vient de donner à son fils la somme de 29 000 euro (pas des dinars) qui a fini dans la poche d'un concessionaire parisien place st honoré pour récupérer le véhicule neuf. Les moins de 3 ans ne rentrent pas (la dessus la loi a été respectée)...
                    Son papa ministre venait d'être réelu et conduit pour dans sa fonction par le président...
                    Mais quand il s'agit de l'illégalité bien sur : faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais...

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                    • #11
                      29000 euros corespondent à une somme trés importante en dinars.Ce "député" a peut être gagné le loto.
                      S'il a investi cette somme dans ce tas de ferraille c'est qu'il a beaucoup en "épargne".
                      Ah les lascards !!!!!!!!

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                      • #12
                        ces deputes sont deja riches avant de devenir depute, ils achetent tous et c'est pas le salaire qui est important pour eux mais c'est le poste, la couverture....
                        alors une voiture de 29000 euro c'est rien pour ces gens la, ils depensent plus que leur salaire juste pour etres au parlement, tous deviens facille pour leur business.
                        au maroc le salaire c'est de 3000 euro comme salaire de base. alors c'est encore pire que l'algerie.

                        c'est pour sa il faut voter, pour changer les choses, ton vote conte ne le negliger pas, voter pour les jeunes et les dynamique, il y a plein de docteur ingenieur.... qui ce presente mais c'est toujour l'alphabet aider par un partis pouris qui gagne parceque tours simplement ils savent faire des compagne, les gens competant n'ont pas l'art de parler au gens qui savent ni lire ni ecrire eux ils veulent des choses en liquide il vote pour toi tu lui donne 200 dh ou quelqueshose comme sa.
                        mais si tous le monde vote, surtous les jeunes qui sont la majorite et qu'il participe dans les cartiers pour montrer a leur parent comment vote et meme pour qui vote, la on va voire du changement.
                        Dernière modification par auscasa, 26 juin 2007, 03h56.

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                        • #13
                          Bonjour tout le monde

                          notre appel d'hier aurait-il été entendu ?

                          Le troisième jour des débats autour du programme du gouvernement à l’Assemblée populaire nationale (APN) a été marqué, hier, par une séance plénière mouvementée. Et cela dès la matinée.
                          En effet, Ali Brahimi, député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) de Bouira, qui faisait une intervention autour des carences inhérentes au programme du gouvernement (code de la famille, les pouvoirs des walis au détriment des élus, la bonne gouvernance, l’impunité des gendarmes impliqués dans les évènements de la Kabylie, le harcèlement de l’administration contre les militants), a suscité une réaction dans le carré du FLN lorsqu’il a évoqué le problème de la décentralisation.
                          Expliquant à ce propos, dans une intervention en arabe, l’aberration d’un État centralisé aux pouvoirs exorbitants, Brahimi a prononcé une phrase en français pour mieux se faire comprendre sur ce dossier : “Il faut déléguer certains pouvoirs aux régions pour qu’elles puissent se prendre en charge avec leurs particularités sociologiques propres.”
                          La réaction des députés FLN a été de taper sur les tables pour chahuter la phrase en français et en revendiquant “intervenez en arabe”.
                          Cette réaction n’a pas laissé indifférent le groupe parlementaire du parti de Saïd Sadi, plus particulièrement Nordine Aït Hamouda, vice-président de l’APN et élu sur la liste de Tizi Ouzou qui a interrompu les débats : “On vous a respectés, respectez-nous ! Vous allez devoir nous entendre parler encore pendant cinq ans, et la prochaine fois nous interviendrons en tamazight”, a-t-il martelé sur un ton grave.
                          Entouré par les journalistes pour de plus amples explications, Aït Hamouda notera : “Notre souhait durant ce mandat est d’être dans la position la plus radicale à ce gouvernement car la politique qu’il mène est très néfaste pour notre pays.” “Ni leurs prisons ni leurs assassinats ne feront fléchir notre détermination parce que ce sont des gens qui vont encore rétrécir les libertés, et surtout parce qu’il y a beaucoup de choses à dire sur les scandales financiers, l’affaire Khalifa…” Ceci étant, la séance a repris son cours normal avec l’intervention de Abdelaziz Ziari, le président de l’APN qui a expliqué que “quand bien même les gens auraient le droit d’intervenir, il faut aussi tenir compte du règlement intérieur de l’APN”.
                          D’autres interventions ont également marqué les débats d’hier. C’est le cas du député du FNA Ben Hamou qui a posé le problème des harragas (émigration clandestine) en Algérie.
                          Ce député, président de la commission des transports, a interrogé le gouvernement sur les solutions à apporter à l’attitude des jeunes Algériens qui préfèrent l’émigration à leur pays.
                          La prépondérance donnée “au wali et au chef de daïra” a été également mise à mal par ce député qui a souhaité que cette tendance lourde ne soit pas adoptée au détriment du pluralisme et de la démocratie.
                          Aussi, et sur la démarche gouvernementale en matière d’emploi beaucoup de députés ont été critiques et ont revendiqué une meilleure politique en la matière. Un député MSP a appelé à ce propos le gouvernement à la revalorisation de l'allocation du chômage à 6 000 dinars, au lieu de 3 000 dinars, la révision de l'allocation de la femme au foyer ainsi que la revalorisation du SNMG à 20 000DA. Côté RND et FLN, les interventions de leurs députés ont essentiellement porté sur des préoccupations d’ordre local, sur le développement dans le Sud et les Hauts-Plateaux ainsi que sur l’après-pétrole. Les débats autour du programme du gouvernement seront par ailleurs clôturés aujourd’hui avec l’intervention des présidents de groupe parlementaire.
                          Le Chef du gouvernement devra répondre aux interrogations et critiques des députés jeudi prochain.

                          Liberté de ce jour
                          Wahd chat'ha fi rassi loukan jaw ya3arfouha rejlia

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