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Une étude a été présentée samedi à l'Institut Pasteur d'Algérie afin de promouvoir l'usage rationnel des médicaments par des indicateurs objectifs universels.
A cet effet, le professeur A. Helali, directeur du Centre national du pharmacovigilance et de matériovigilance (CNPM), initiateur de cette journée d'information a affirmé que " cette étude est une auto évaluation faite par des praticiens sur le bon usage des médicaments dans une zone pilote, pour donner un aperçu sur nos pratiques thérapeutiques et savoir comment les améliorer ".
Première en son genre, cette étude a concerné 4 centres de santé primaires (polyclinique de Staouéli, centre de santé les Dunes, centre de santé la Bridja et la polyclinique de Chéraga).Dans un premier chapitre, elle a porté sur la formation d'enquêteurs, à savoir médecins et pharmaciens, dans le but " d'étudier de façon générale les problèmes posés par le mauvais usage des médicaments et ainsi proposer un programme de correctifs à l'échelle des centres de soins primaires en matière du bon usage des médicaments ", a affirmé le docteur M.L. Zahraoui du CNPM. Par ailleurs, les experts de l’OMC ont repris cette approche par indicateurs, mise au point dans le cadre de l'évaluation des politiques de santé aux USA, et ce afin de la rendre plus accessible aux Pays en développement (PED).
Dans ce contexte, l'approche par indicateurs porte sur le nombre moyen de médicaments par patient, le pourcentage des patients ayant reçu des antibiotiques ou des injections, le pourcentage moyen du générique parmi les prescriptions, le pourcentage des médicaments par rapport à la liste des médicaments essentiels, la durée moyenne de la consultation et de la dispensation et le pourcentage moyen des patients connaissant la posologie de leurs médicaments. Selon une étude comparative internationale par indicateur, à signaler que le nombre moyen de médicaments par patient est de 2,64 en Algérie, alors qu'il oscille entre 1,3 et 3,8 dans les autres PED. En outre, le taux moyen de patients ayant reçu des antibiotiques est de 28,08 % pour l'Algérie, tandis qu'il est de 27,63 % pour les autres PED.
Allant dans le détail, le taux des patients ayant reçu des injections est de 8,52% en Algérie et entre 0,2% ou 48% dans les autres PED. En Algérie, la durée moyenne de la consultation est de 5,5mn et elle se situe entre 2,3mn et 6,3mn dans les autres PED. Supérieure au temps moyen (entre 12 et 86 sec), la durée de la dispensation des médicaments en Algérie est de 2mn 56 sec.
De leur côté, les patients connaissant la posologie de leurs médicaments, en Algérie, atteignent un taux moyen de 71,43% alors qu’il est dans les autres PED, entre 27 et 83%.
Signalons, toutefois que le taux moyen des médicaments délivrés en Algérie est de 85,53 %, or, il se situe entre 38 et 90%, dans les autres PED. D’après le Pr Helali, cette étude " à la base d'indicateurs objectifs n'aurait pas de sens si elle n'était pas destinée à promouvoir des actions concertées entre tous les intervenants ayant pour seul objectif d'améliorer ce qui a été constaté comme étant insuffisant ou encore identifier un obstacle pour le surmonter ". Il est à souligner que les nouvelles opportunités d'investissements en Algérie sont au menu d'une rencontre spéciale à Londres.
Par La Dépêche de Kabylie
A cet effet, le professeur A. Helali, directeur du Centre national du pharmacovigilance et de matériovigilance (CNPM), initiateur de cette journée d'information a affirmé que " cette étude est une auto évaluation faite par des praticiens sur le bon usage des médicaments dans une zone pilote, pour donner un aperçu sur nos pratiques thérapeutiques et savoir comment les améliorer ".
Première en son genre, cette étude a concerné 4 centres de santé primaires (polyclinique de Staouéli, centre de santé les Dunes, centre de santé la Bridja et la polyclinique de Chéraga).Dans un premier chapitre, elle a porté sur la formation d'enquêteurs, à savoir médecins et pharmaciens, dans le but " d'étudier de façon générale les problèmes posés par le mauvais usage des médicaments et ainsi proposer un programme de correctifs à l'échelle des centres de soins primaires en matière du bon usage des médicaments ", a affirmé le docteur M.L. Zahraoui du CNPM. Par ailleurs, les experts de l’OMC ont repris cette approche par indicateurs, mise au point dans le cadre de l'évaluation des politiques de santé aux USA, et ce afin de la rendre plus accessible aux Pays en développement (PED).
Dans ce contexte, l'approche par indicateurs porte sur le nombre moyen de médicaments par patient, le pourcentage des patients ayant reçu des antibiotiques ou des injections, le pourcentage moyen du générique parmi les prescriptions, le pourcentage des médicaments par rapport à la liste des médicaments essentiels, la durée moyenne de la consultation et de la dispensation et le pourcentage moyen des patients connaissant la posologie de leurs médicaments. Selon une étude comparative internationale par indicateur, à signaler que le nombre moyen de médicaments par patient est de 2,64 en Algérie, alors qu'il oscille entre 1,3 et 3,8 dans les autres PED. En outre, le taux moyen de patients ayant reçu des antibiotiques est de 28,08 % pour l'Algérie, tandis qu'il est de 27,63 % pour les autres PED.
Allant dans le détail, le taux des patients ayant reçu des injections est de 8,52% en Algérie et entre 0,2% ou 48% dans les autres PED. En Algérie, la durée moyenne de la consultation est de 5,5mn et elle se situe entre 2,3mn et 6,3mn dans les autres PED. Supérieure au temps moyen (entre 12 et 86 sec), la durée de la dispensation des médicaments en Algérie est de 2mn 56 sec.
De leur côté, les patients connaissant la posologie de leurs médicaments, en Algérie, atteignent un taux moyen de 71,43% alors qu’il est dans les autres PED, entre 27 et 83%.
Signalons, toutefois que le taux moyen des médicaments délivrés en Algérie est de 85,53 %, or, il se situe entre 38 et 90%, dans les autres PED. D’après le Pr Helali, cette étude " à la base d'indicateurs objectifs n'aurait pas de sens si elle n'était pas destinée à promouvoir des actions concertées entre tous les intervenants ayant pour seul objectif d'améliorer ce qui a été constaté comme étant insuffisant ou encore identifier un obstacle pour le surmonter ". Il est à souligner que les nouvelles opportunités d'investissements en Algérie sont au menu d'une rencontre spéciale à Londres.
Par La Dépêche de Kabylie
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