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Une nouvelle banque étrangère qui vient s'ajouter au tissu bancaire algérien.
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La BIAT compte ouvrir une filiale en Algérie
Le Maghreb
25/06/2007
Salima Zouggar
Après les banques européennes, voilà que les banques maghrébines s'intéressent au secteur bancaire algérien. En effet, la Banque internationale arabe de Tunisie ouvrira bientôt une agence en Algérie. La BIAT est la troisième banque de Tunisie et la première banque détenue par des capitaux privés. Elle détenait une part de marché de 15,7% des dépôts collectés en Tunisie à fin 2006. La BIAT ambitionne de consolider son fonds de commerce local à travers l'extension et la modernisation de son réseau.
Elle projette également d'établir une présence régionale au Maghreb, essentiellement à travers la création, en Algérie, d'une filiale détenue à 100. La BIAT s'efforcera également d'améliorer sa qualité de service et ses systèmes de gestion des risques moyennant d'importants investissements technologiques. La qualité des actifs de la banque est faible. Son ratio de créances douteuses sur encours bruts totaux s'est légèrement amélioré en 2006, principalement grâce à une hausse des volumes de prêts, mais restait à un niveau élevé de 15,7%. Bien que la couverture des créances douteuses ait encore été renforcée, atteignant un taux de 60,3% en 2006, le montant des créances douteuses nettes de provisions représentait encore 46,6% des fonds propres à fin 2006 et demeure une source d'inquiétude. La BIAT a pour objectif un taux de couverture des encours douteux par les provisions de 70% à fin 2008. Les revenus de la BIAT ont été soutenus en 2006 par une forte croissance de ses prêts, par les progrès réalisés en matière de recouvrement de créances et par le développement de produits bancaires plus rentables, ainsi que par des gains sensiblement plus élevés sur les opérations en devises. Conformément à la stratégie de la banque, l'amélioration du taux de couverture des créances douteuses nécessitera à nouveau de lourdes dotations aux provisions clientèle (2,2% des encours bruts en 2006).
La BIAT ambitionne de poursuivre l'amélioration de son coefficient d'exploitation (58,9% en 2006) en dépit des investissements prévus. La capitalisation de la banque a bénéficié en 2006 d'une augmentation de capital. Une augmentation de capital complémentaire est attendue pour 2008. Toutefois, en raison de la croissance prévue de son activité, la BIAT table sur un ratio d'adéquation des fonds propres de 12,5% à fin 2009. La banque s'est engagée à maintenir un ratio minimal de 11%, niveau que Fitch estime bas au regard de l'exposition résiduelle au risque de crédit. Si le Maghreb politique tarde à venir, un autre Maghreb commence à se mettre en place. C'est le Maghreb financier. Plusieurs indices en témoignent. Il y a ainsi lieu de citer la constitution de la Banque maghrébine d'investissement et de commerce extérieur (BMICE) qui devra opérer à l'échelle de toute l'Union du Maghreb arabe (UMA). L'assemblée générale constitutive de cette institution -qui aura pour siège Tunis- était convoquée pour le mois de mars 2007.
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La BIAT compte ouvrir une filiale en Algérie
Le Maghreb
25/06/2007
Salima Zouggar
Après les banques européennes, voilà que les banques maghrébines s'intéressent au secteur bancaire algérien. En effet, la Banque internationale arabe de Tunisie ouvrira bientôt une agence en Algérie. La BIAT est la troisième banque de Tunisie et la première banque détenue par des capitaux privés. Elle détenait une part de marché de 15,7% des dépôts collectés en Tunisie à fin 2006. La BIAT ambitionne de consolider son fonds de commerce local à travers l'extension et la modernisation de son réseau.
Elle projette également d'établir une présence régionale au Maghreb, essentiellement à travers la création, en Algérie, d'une filiale détenue à 100. La BIAT s'efforcera également d'améliorer sa qualité de service et ses systèmes de gestion des risques moyennant d'importants investissements technologiques. La qualité des actifs de la banque est faible. Son ratio de créances douteuses sur encours bruts totaux s'est légèrement amélioré en 2006, principalement grâce à une hausse des volumes de prêts, mais restait à un niveau élevé de 15,7%. Bien que la couverture des créances douteuses ait encore été renforcée, atteignant un taux de 60,3% en 2006, le montant des créances douteuses nettes de provisions représentait encore 46,6% des fonds propres à fin 2006 et demeure une source d'inquiétude. La BIAT a pour objectif un taux de couverture des encours douteux par les provisions de 70% à fin 2008. Les revenus de la BIAT ont été soutenus en 2006 par une forte croissance de ses prêts, par les progrès réalisés en matière de recouvrement de créances et par le développement de produits bancaires plus rentables, ainsi que par des gains sensiblement plus élevés sur les opérations en devises. Conformément à la stratégie de la banque, l'amélioration du taux de couverture des créances douteuses nécessitera à nouveau de lourdes dotations aux provisions clientèle (2,2% des encours bruts en 2006).
La BIAT ambitionne de poursuivre l'amélioration de son coefficient d'exploitation (58,9% en 2006) en dépit des investissements prévus. La capitalisation de la banque a bénéficié en 2006 d'une augmentation de capital. Une augmentation de capital complémentaire est attendue pour 2008. Toutefois, en raison de la croissance prévue de son activité, la BIAT table sur un ratio d'adéquation des fonds propres de 12,5% à fin 2009. La banque s'est engagée à maintenir un ratio minimal de 11%, niveau que Fitch estime bas au regard de l'exposition résiduelle au risque de crédit. Si le Maghreb politique tarde à venir, un autre Maghreb commence à se mettre en place. C'est le Maghreb financier. Plusieurs indices en témoignent. Il y a ainsi lieu de citer la constitution de la Banque maghrébine d'investissement et de commerce extérieur (BMICE) qui devra opérer à l'échelle de toute l'Union du Maghreb arabe (UMA). L'assemblée générale constitutive de cette institution -qui aura pour siège Tunis- était convoquée pour le mois de mars 2007.
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