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Il y a quatre ans, la Corée du Sud s'était fait souffler par la Chine l'organisation de l'Exposition internationale de 2010, qui se tiendra donc à Shanghaï. Le deuxième essai sera peut-être le bon. Cette semaine, le premier ministre, Han Duck-soo, participait à Paris à l'assemblée générale du Bureau international des expositions (BIE) afin de relancer la candidature pour 2012 de Yeosu, ville portuaire du sud de la péninsule, autour des grands enjeux environnementaux.
« À travers cette exposition dont le thème est»Pour des côtes et des océans vivants, nous voulons contribuer à l'harmonisation entre le développement, un environnement marin et côtier propre et la diversité des ressources », explique Han Duck-soo au Figaro. Yeosu se trouve à proximité d'un complexe pétrochimique, de chantiers navals et de la plus grande aciérie du pays, Posco, ce qui ne l'empêche pas de bénéficier d'une « mer cristalline », assure Han Duck-soo. Yeosu « est un endroit idéal pour promouvoir le développement durable », plaide-t-il, rappelant que le changement climatique a un sérieux impact sur les ressources halieutiques et l'écosystème marin, affectant ainsi de nombreux pays.
Pour appuyer la candidature sud-coréenne, le premier ministre a d'ailleurs annoncé une enveloppe de 10 millions de dollars destinés à faciliter les transferts de technologies propres vers les pays en développement, lesquels bénéficieront d'une aide s'ils viennent à Yeosu. Pour cette Expo 2012, Tanger (Maroc) et Wroclaw (Pologne) sont également en lice. Les pays membres du BIE voteront en novembre prochain.
Développer les relations économiques avec la France
À Paris, Han Duck-soo s'est aussi entretenu mercredi avec François Fillon des relations économiques bilatérales. « Notre coopération dans le domaine des hautes technologies va se développer », a estimé le chef du gouvernement sud-coréen. Le TGV Séoul-Pusan, entré en service en 2004, fonctionne désormais à pleine capacité. Son efficacité énergétique reste à améliorer et la France y prendra sa part. Le développement de Renault au sud de la péninsule est prometteur, de même que la coopération dans le domaine militaire, de l'agroalimentaire et du tourisme écologique. « Nos relations avec l'Europe et avec la France sont très importantes pour nous », assure Han Duck-soo. Une invitation officielle devrait être prochainement transmise à Nicolas Sarkozy. Le président Roh Moo-hyun était venu à Paris en 2004.
Le premier ministre sud-coréen s'est également dit confiant au sujet de la signature « d'ici à la fin de l'année » de l'accord de libre-échange (ALE) en négociation avec l'Union européenne depuis le printemps dernier. Une perspective qui, selon lui, ne peut guère être remise en cause par les réticences du Congrès américain à entériner l'accord de libre-échange négocié entre Séoul et Washington. « Les parlementaires américains finiront par donner leur feu vert, car les enjeux sont très importants pour les États-Unis », estime M. Han. De plus, « c'est nous qui avons consenti à la plupart des concessions substantielles, ce qui nous a d'ailleurs valu des critiques dans l'opinion », relève-t-il. Moins sensible que tout ce qui touche au partenaire américain, l'ALE avec l'Europe ne s'invitera sans doute pas dans la campagne pour la présidentielle qui se tiendra fin 2007 en Corée du Sud, estime encore Han Duck-soo.
Par Le Figaro
« À travers cette exposition dont le thème est»Pour des côtes et des océans vivants, nous voulons contribuer à l'harmonisation entre le développement, un environnement marin et côtier propre et la diversité des ressources », explique Han Duck-soo au Figaro. Yeosu se trouve à proximité d'un complexe pétrochimique, de chantiers navals et de la plus grande aciérie du pays, Posco, ce qui ne l'empêche pas de bénéficier d'une « mer cristalline », assure Han Duck-soo. Yeosu « est un endroit idéal pour promouvoir le développement durable », plaide-t-il, rappelant que le changement climatique a un sérieux impact sur les ressources halieutiques et l'écosystème marin, affectant ainsi de nombreux pays.
Pour appuyer la candidature sud-coréenne, le premier ministre a d'ailleurs annoncé une enveloppe de 10 millions de dollars destinés à faciliter les transferts de technologies propres vers les pays en développement, lesquels bénéficieront d'une aide s'ils viennent à Yeosu. Pour cette Expo 2012, Tanger (Maroc) et Wroclaw (Pologne) sont également en lice. Les pays membres du BIE voteront en novembre prochain.
Développer les relations économiques avec la France
À Paris, Han Duck-soo s'est aussi entretenu mercredi avec François Fillon des relations économiques bilatérales. « Notre coopération dans le domaine des hautes technologies va se développer », a estimé le chef du gouvernement sud-coréen. Le TGV Séoul-Pusan, entré en service en 2004, fonctionne désormais à pleine capacité. Son efficacité énergétique reste à améliorer et la France y prendra sa part. Le développement de Renault au sud de la péninsule est prometteur, de même que la coopération dans le domaine militaire, de l'agroalimentaire et du tourisme écologique. « Nos relations avec l'Europe et avec la France sont très importantes pour nous », assure Han Duck-soo. Une invitation officielle devrait être prochainement transmise à Nicolas Sarkozy. Le président Roh Moo-hyun était venu à Paris en 2004.
Le premier ministre sud-coréen s'est également dit confiant au sujet de la signature « d'ici à la fin de l'année » de l'accord de libre-échange (ALE) en négociation avec l'Union européenne depuis le printemps dernier. Une perspective qui, selon lui, ne peut guère être remise en cause par les réticences du Congrès américain à entériner l'accord de libre-échange négocié entre Séoul et Washington. « Les parlementaires américains finiront par donner leur feu vert, car les enjeux sont très importants pour les États-Unis », estime M. Han. De plus, « c'est nous qui avons consenti à la plupart des concessions substantielles, ce qui nous a d'ailleurs valu des critiques dans l'opinion », relève-t-il. Moins sensible que tout ce qui touche au partenaire américain, l'ALE avec l'Europe ne s'invitera sans doute pas dans la campagne pour la présidentielle qui se tiendra fin 2007 en Corée du Sud, estime encore Han Duck-soo.
Par Le Figaro