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Le Maroc veut une stratégie énergétique audacieuse

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  • Le Maroc veut une stratégie énergétique audacieuse

    Le Maroc doit se doter d’une stratégie ambitieuse en matière d’énergie à même d’assurer sa sécurité énergétique selon l’Association des centraliens du Maroc.

    lundi 25 juin 2007.

    Les Centraliens du Maroc entendent « produire des propositions concrètes, visant à doter le Maroc d’une stratégie énergétique audacieuse ». Pour cela, ils ont mis le doigt sur les thématiques qui fâchent, ou en tout cas rarement abordées sous certains angles : le nucléaire, le gaz naturel et les énergies renouvelables. Pour Saïd Ibrahimi, président de l’Association des centraliens du Maroc, comme pour ses pairs, le choix de ces filières induit un impact économique national réel. De plus, leurs aspects technologiques et financiers (secteur très capitalistique) entraînent automatiquement l’implication du privé. Les Centraliens suggèrent fortement l’option gaz naturel. Pour eux, aller vers cette énergie, c’est diversifier les sources d’approvisionnement du Maroc et donc, réduire la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles par-delà les émissions de CO2 (4 fois moins que le charbon). Ils quantifient la demande potentielle du marché à 5 milliards de m3 en 2013 et deux fois plus en 2018.

    Actuellement, la part du gaz naturel, 17% de la consommation nationale en électricité, correspond à 379 kTEP dans la consommation totale des énergies primaires au Maroc (12.572 kTEP en 2005). Ce choix répond aussi, selon eux, à une volonté de diversification des infrastructures d’approvisionnement. Ils déclinent deux opportunités pour ce faire : « investir dans un terminal gazier dont le démarrage d’ici cinq ans et utiliser le potentiel de passage du gazoduc Maghreb-Europe ». Pour projeter cette option dans le cadre régional, les experts proposent d’optimiser les investissements entre le Maroc et l’Espagne, jusqu’en 2012 avant de construire un terminal GNL marocain (gaz naturel liquéfié) qui contribuera à l’exportation d’électricité vers notre voisin du nord. Une option qui permettra également de profiter du gaz mauritanien pour la construction d’un gazoduc et produire l’électricité en Mauritanie pour le Maroc. A noter que l’ONE a déjà lancé l’idée (étude) de faisabilité d’un gazoduc Mauritanie/Maroc. Des participations croisées dans des investissements au Maroc et en Algérie dans la production électrique à partir du gaz sont des pistes à explorer. Dernière niche de partenariat potentiel, l’incitation des producteurs européens opérants en Algérie à investir au Maroc.

    Synthèse de Souad
    D’après l’Economiste

  • #2
    Dernière niche de partenariat potentiel, l’incitation des producteurs européens opérants en Algérie à investir au Maroc.

    quelqu'un peut expliquer? ou peut être le mot "niche" est mal choisi

    Commentaire

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