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Les réformes économiques en Algerie

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  • Les réformes économiques en Algerie

    Trop c'est trop,....

    Je ne comprend pas pkoi aucune avancée n'est remarquable en Algérie, des reformes lancer il y a plusieurs années qui non jamais vu le jour, des reformes fiscale qui dure a venir lancer il ya plus de 8 ans (comme même en 8 ans aucune reformes, c'est vraiment loufok cette situation),

    - du système bancaire usé et corrompu,
    - des privatisation jamais aboutit tell la CPA,
    - pas d'accession a l'OMC,
    - pas d'augmentation de niveau des citoyen, et un salaire de Smig a 100 euro ..
    - Des chiffres de chômage contestée

    - reforme du code de la famille bloqué, aucune avancée sur les droit de l'homme et les liberté individuelle et la liberté des Media, pire la concorde civile a permis aux criminelles d'avoir du scrupule ou ils font leur lois dans les villages, alors que les journalistes se retrouve derrière les barreaux .....

    - aucune reforme au niveau du système scolaire pire l'université est dans un coma éthylique...

    - situation sécuritaire fragile, regain de violence terroriste mais aussi de criminalité .....


    Je relève juste ce que je vois, car c'est bien beau de nous tartiner avec des scoop 15 milliards par la, 5 par l'autre, moi je crois pas un seul mot de ce qui disent, ..... Sorry, mais la réalité dépasse de loin les chiffres.....


    PS: il va avoir des personnes qui vont encore glorifier Boutef et ses Cow, par la réduction de la dette, puis par les autoroutes, puis par l'aéroport, puis par le mesure de taxe sur les super profit pétrolier, moi je parle de reforme institutionnelle, car tout cela BLA MZIYTO avec tout l'argent du Pétrole, ce qui la fait c'est vraiment RIEN et je pèse mes mots.

    === MODERATION ===
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    Dernière modification par racdavid, 26 juin 2007, 11h36.

  • #2
    Envoyé par racdavid
    Pkoi aucune reforme ne prend forme en Algerie ???
    Peut-être que c'est voulu ? Je me demande, s'ils sont pas payé pour maintenir le pays la tête dans l'eau. En tous cas on peut se poser des questions ?
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      C'est ça le drame, Le Dieu Boutef crois dur comme fer qu'il a fait des miracles avec ces projets, or que c'est uniquement grace à l'envoler des prix de pétrole. Le problème c'est que la population l'adule car elle n'a aucun regard critique sur la situation du pays. Les Médias lourds qui aurait pu jouer un contre pouvoir lui appartiennent. Voir les propos de Benbitour sur l'autre topic.
      Dernière modification par absent, 26 juin 2007, 13h14.

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      • #4
        Tu sais racdavid nous sommes tres lucide sur la situation.
        Les reformes qui touchent les institutions de l'etat qui permet un réel developpement du pays sont éloignés. Réforme de l'Etat, réforme de la justice, la santé, l'education, la recherche... sont autant d'axe sur lequel le gouvernement doit travailler mais qui sont laissés en jachere.
        Mais je garde espoir... j'espere que les richesses que développent actuellement l'Algerie permettront demain d'attaquer ces chantiers vitaux et indispensables à tout développement. Mais comme l'a si bien dit une amie à moi FAiste, c'est une question de génération. Une fois que nos poilus du FLN ayant fait la guerre disparaitront, peut etre nous y gagnerons.... si Dieu le veut.
        Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
        "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
        Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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        • #5
          >>>Un aéroport en 8 ans, putain s'il est content de lui, ben il peut s'enterrer

          Non pas un aéroport, un simple terminal...

          la bonne question est : combien devrions nous attendre le dégel ? un hiver qui tarde à laisser la place au printemps. On peut me dire que c'est le dérèglement climatique mais bon faut pas trop pousser tout de même.

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          • #6
            Bonjour
            On va encore dire des chose désagréables sinon on risque de rester trés subjectif.

            Assurément cela arrange beaucoup de monde que cela n'aboutisse pas. Il y a beaucoup de trop de personnes qui profitent ou croient profiter d'un système basé sur les réseaux en tous genres et dans tous les sens. La non transparence se généralisant, le seul moyen de "continuer à exister et à vivre" c'est de se laisser tenter par la corruption, la mâârifa, ... Il en résulte que tout le monde ou presque participe, par obligation, à un système qui lui pourrit la vie, en retour. Je te tient, tu me tiens, par la barbichette, et donc personne ne pourra aller de l'avant. Quand une maladie gangrène tout le corps, le seul moyen c'est de se débarrasser du corps lui même. Toutes les conditions sont réunies pour ne faire que du sur place.
            Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
            L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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            • #7
              >>>Je te tient, tu me tiens, par la barbichette, et donc personne ne pourra aller de l'avant

              La majorité du peuple n'a pas de barbichette dans la main, ou si elle venait à en capturer une, ils seront 400 à la tenir simultanément à tel point qu'il ne resterai que les poils dans chaque main...et pas de menton au bout...

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              • #8
                citoyen :
                La majorité du peuple n'a pas de barbichette dans la main, ou si elle venait à en capturer une, ils seront 400 à la tenir simultanément à tel point qu'il ne resterai que les poils dans chaque main...et pas de menton au bout...
                Détrompe-toi, je suis d'accord avec Adhrhar. En Algérie, dès qu'une personne a un peu de pouvoir, elle en abuse !
                On critique Boutef, ce qui est tout à fait légitime mais il faut aussi regarder plus bas : ministres, walis, commissaires, douaniers, policiers, etc... Le système entier ne va pas.

                RaCDavid, tu ne peux pas nier qu'il y a eu une amélioration ! L'Algérie était dans une très mauvaise posture dans les années 90. A cette époque, le pays était en cessation de paiement, presque en banqueroute ! La situation est bien meilleure aujourd'hui ! Réduire la dette et économiser en cas récession est très sage ! De plus, l'agriculture se développe, l'approvisionnement en eau est une priorité, on met le paquet sur les infrastructures... qui sont des préalables (il en existe d'autres) à la mise en marche d'une économie créatrice d'emploi, de croissance !

                Mais je partage aussi ton pessimisme ! Certains dossiers auraient dû avancer plus vite : système bancaire, le foncier, droits de l'homme pour les plus urgents ! Les privatisations tardent ! La corruption est toujours là !
                La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                • #9
                  Je ne comprend pas pkoi aucune avancée n'est remarquable en Algérie, des reformes lancer il y a plusieurs années qui non jamais vu le jour, des reformes fiscale qui dure a venir lancer il ya plus de 8 ans (comme même en 8 ans aucune reformes, c'est vraiment loufok cette situation),
                  Ah bon ? Tu es sur que rien n'a bougé en Algérie depuis 8 ans ? Ou au pire ça été une régression peut etre ??

                  A la fin des années 90, l'Algérien vivait au rythme de l'insécurité, des massacres collectifs et des bombes qui explosaient un peu partout en Algérie sans distinction auccune.

                  A la fin des années 90, l'économie algérienne était à l'arret, l'investissement aussi, la construction des infrastuctures d'utilité publique étaient au pire à l'arret au mieux en retard intenable.

                  A la fin des années 90, l'Algérie était hors circuit économique mondial, elle n'interessait personne sauf les vampires américains pour le secteur pétrolier.

                  A la fin des années 90, l'avenir en Algérie était plombé, et pas seulement à cause des tueries et l'insécurité mais par l'enfermement du pays et sa mise en quarentaine à l'échelle internationale, l'Algérie a fait une gaffe de 30 ans d'érrance dans le socialisme comme tous les pays qui ont adopté ce régime contreproductif un système ou l'Etat monopolisait tout, et l'initiative privée était paralysée ce qui rend le peuple dans une situation terrible d'assistanat, tout le monde attendait tout de l'Etat, logement, travail, vie décente et à cette époque l'Etat n'avait plus rien à offrir et l'industrie publique algérienne était entièrement sinistrée.

                  Alors c'est le meme topo actuellement en Algérie ou y a quelque différences ou améliorations memes minimes ??

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                  • #10
                    On ne ni pas les améliorations, on dit juste qu'elles sont dûes aux hydrocarbures et non au génie de Boutef et ceux qui l'entour. Le problème c'est que les améliorations ne vont pas assez vite (à ce rythme on restera toujours les derniers de la classe) et qu'elles ne se sentent que dans certains domaines, d'autres domaines vitaux sont complètement délaissés.

                    Why ??? puisque l'argent est là.

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                    • #11
                      >>>En Algérie, dès qu'une personne a un peu de pouvoir, elle en abuse

                      Bien sur qu'il en abuse c'est pour cela que je dis que tout le monde se cherche une barbichette personnel (ce qui est impossible, la demande est beaucoup plus grande que l'offre). Ce que je critique c'est le marché des barbichettes édifié en système politique.

                      On peut vivre longtemps (30 ans selon Chakib Khelil) avec cette idée qui dit que la situation s'est améliorée, mais après. N'est-ce pas là un sursis qu'on nous propose ?

                      Cette idée serait séduisante si le temps s'arrête, si les réserves hydrocarbures sont inépuisables, si les prix actuels se maintiennent et si bouteflika et son équipe sont des immortels.

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                      • #12
                        Qui est Benbitour ?.
                        Quelles etaient ses fonctions au gouvernement ?.

                        1er Ministre
                        Ministre des energies est des mines.
                        Ministre des finances.

                        Les gouvernements de 1962 à 1998
                        http://www.mission-algerie.ch/LePays/gouvsuc.htm



                        L’homme du jour Ahmed Benbitour

                        Le nouveau chef du gouvernement algérien, dit-on, n’a pas d’accointances politiques. À voir. Diplômé d’économie de l’université de Montréal, DEA en mathématiques, Ahmed Benbitour, cinquante-trois ans, originaire du Sud algérien, est plutôt un technocrate bon chic bon genre. Ministre délégué au Trésor en 1992, puis ministre de l’Énergie en 1993 avant d’occuper le poste de ministre des Finances de 1994 à 1997, il n’est membre d’aucun parti politique. C’est en sa qualité de grand argentier du gouvernement de Mokdad Sifi qu’il a négocié, en 1994, avec le FMI un plan d’ajustement structurel qui a conduit à la fermeture de plus d’un millier d’entreprises avec à la clé le licenciement de 460 000 salariés en trois ans. Parce que, estimait alors Ahmed Benbitour, l’Algérie n’avait pas d’autre choix que de remettre de l’ordre dans ses finances. Homme de dossiers et de dialogue, enclin au compromis quand les conditions le permettent, c’est un habile négociateur.

                        Avec lui, les réformes d’inspiration néolibérales seront sans doute poursuivies. Mais cet homme non " marqué politiquement " aura la lourde responsabilité de relancer la machine économique dans un pays en proie à la recrudescence terroriste et, surtout, de mener à bien le processus de concorde civile.

                        H. Z.

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                        • #13
                          Un parlement sans poids et un peuple sans voix

                          Je m'explique :

                          Il ya des reformes qui sont du a l'évolution de la société portée par l'international et l'économie du pays.... problème, a t'il vraiment un parlement en Algérie ?... moi je dis, pas du tout , même pas l'ombre..., plutôt des affairistes de low-level, je dirais plutôt des Grossiste pour être polie.

                          Deuxième solution, des reformes poussée par la rue, ou plutôt par le peuple s'il existe un en Algérie, car son silence l'a rendu invisible....

                          Donc, si on continue sur cette voie, un parlement sans poids et un peuple sans voix, aucune amélioration ne va se faire ressentir sur la grande majorité du pays....



                          PS :

                          Je vous donne un témoignage, je travail en France comme Ing de recherche dans un centre technologique en télécom depuis 2 ans, je vais encadrer des futures ing (issu pour la majorité de Telecom Paris), cette année il y a dans la promo qui vient d’arriver 60 étudiants (la formation dans nos centre dure 2 ans avec un stage a l‘international), je trouve dans la nouvelle liste 6 marocains, 3 tunisiens, .... un vrai plaisir, des jeunes de 24 ans a peine plus jeune que moi, ils viennent me demander conseil, ca fait plaisir sachant que la formation coute prêt de 15000 euro par ans.

                          la promo de 2006/2007 avait 4 marocains et 2 tunisiens.


                          Voila, le vrai investissement, je dis Big Up au Roi.

                          Choisir4 diplômé par ans de l'USTHB et de l'ENI, les envoyer dans les centres de Telecom en Europe, est a la portée de l'Algérie actuelle et pourra avoir des retombée positif a court termes.


                          L'annee ou j'ai eu mon diplome a l'usthb, aucune bourse ou formation n'a ete donnee, j'ai du partir par mes propres moyens....mais bon, le resultat est la.
                          Dernière modification par racdavid, 26 juin 2007, 16h09.

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                          • #14
                            On ne ni pas les améliorations, on dit juste qu'elles sont dûes aux hydrocarbures et non au génie de Boutef et ceux qui l'entour. Le problème c'est que les améliorations ne vont pas assez vite (à ce rythme on restera toujours les derniers de la classe) et qu'elles ne se sentent que dans certains domaines, d'autres domaines vitaux sont complètement délaissés.
                            Tu sais far solitaire, tu poses une sérieuse question : Pourquoi les réformes ne vont pas assé vite ??

                            Puisqu'ils ne vont pas assé vite, y a surement des blocages n'es ce pas ?? Mais comme on parle quand meme des réformes donc les réformes sont quand meme initiés, donc y a de la volonté de réformer mais ça ne va pas à une vitesse satisfesante, et bien dans le passage d'une système d'assistanat (socialiste) à un système de libre initiative ( capitaliste) y a toujours du blocage de l'intérieur, car franchement quel est l'algérien qui ne reve pas que l'Etat lui apporte et lui garentit tout, et lui distribue annuellement son dû de la manne pétrolière en argent liquide avec logement, voiture, femme et emploi garenti ??

                            C'est celà le système socialiste, il procure des avantages sans contrepartie qui prérennise ces avantages mais la nature humaine veut qu'on est pas pret à accepter un système qui enleve ces faux avantages même si la rigueur et la raison veut que les avantages devrait se mériter et non pas tomber du ciel.

                            Ce qui fait qu'en Algérie durant ces 8 courtes années mais ô combien intenses en changements en toute sorte, fait sa métamorhose et fait ses premiers pas dans le monde réel celui du mérite et de l'éffort, et de mon point de vue déjà qu'elle commence à intéresser sérieusement les bailleurs de fond et les investisseurs étrangers de toute sorte c'est vraiment un gage de réussite et de la bonne direction prise par l'Algérie.

                            Mais justement le pari que doit réussir en Algérie c'est de renverser suffisamment la vapeur pour créer un puissant et durable climat capitaliste, ou l'argent et la soif de réussite attire l'argent et la réussite, et ainsi la médiocrité socialiste sera chassée naturellement.

                            C'est là toute l'éssence de la privatisation, de l'attirance de l'investisseur étranger et de l'instauration de la libre concurrence.

                            Ce climat s'instaurera par l'amélioration de l'image de l'Algérie chez les investisseurs, que l'Algérie devient un bon endroit pour investir, par rapport à d'autres régions du monde, c'est ce que l'Etat éssaie de faire en engagant des immenses chantiers d'infrastructures de base, et éssaie de bousculer l'administration et de faire connaitre l'Algérie aux investisseurs étrangers.

                            Déjà que l'Algérie attire et intéresse les plus grands groupes financiers mondiaux c'est déjà un indice trés important sur le climat capitaliste qui se met en place.

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                            • #15
                              Choisir4 diplômé par ans de l'USTHB et de l'ENI, les envoyer dans les centres de Telecom en Europe, est a la portée de l'Algérie actuelle et pourra avoir des retombée positif a court termes.
                              Justement, dans un climat pur capitaliste avec une pur concurrence, il est éssentiel voir vitale pour toute entreprise qui veut rester en vie et gagner des parts de marché de miser sur la qualité de la formation de ses ressources humaines, donc ce genre d'initiatives sont tout à fait naturels et la Tunisie et le Maroc n'ont pas seulement 8 ans de culture capitaliste et d'ouverture vers l'étranger comme l'Algérie.

                              Le virage capitaliste est vraiment engagé par l'Algérie et les compétances auront forcément leur place, parce que dans un système de libre concurrence il ne peut etre autrement.
                              Dernière modification par mendz, 26 juin 2007, 16h24.

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