Bonsoir
BERNE – La Suisse doit encore faire des progrès en matière de droits de l’homme, estime Amnesty International. Les policiers rejettent en bloc ces critiques.
Amnesty International (AI) Suisse a présenté hier à Berne son rapport «Suisse: police, justice et droits humains». Selon l’organisation, de nombreuses violations des droits de l’homme sont encore commises par la police; elles restent la plupart du temps impunies, faute d’enquête immédiate, indépendante, impartiale et approfondie. Le rapport critique l’usage de gaz lacrymogène dans des espaces fermés, des balles colorantes ou des pistolets à électrochocs. Certaines formes de contrainte physique comme la position ventrale mains menottées dans le dos ou l’étranglement peuvent entraîner la mort, précise AI. Soixante pour cent des cas évoqués dans le rapport concernent des Noirs. Selon le secrétaire général du Carrefour de réflexion et d’action contre le racisme anti-Noir, il règne un climat de suspicion généralisée dans lequel tout Noir est un vendeur potentiel de boulettes de cocaïne. Quant à la délégation de tâches policières à des entreprises de sécurité privées, elle pose des problèmes du fait que leur personnel n’est absolument pas formé au respect des droits de l’homme, selon Amnesty. Or, c’est un secteur économique en pleine expansion.
L’organisation propose notamment l’introduction de codes de déontologie, comme l’a fait la police neuchâteloise, une formation ad hoc des policiers ainsi que la création d’instances indépendantes pour le dépôt et le traitement des plaintes.
(ats)
BERNE – La Suisse doit encore faire des progrès en matière de droits de l’homme, estime Amnesty International. Les policiers rejettent en bloc ces critiques.
Amnesty International (AI) Suisse a présenté hier à Berne son rapport «Suisse: police, justice et droits humains». Selon l’organisation, de nombreuses violations des droits de l’homme sont encore commises par la police; elles restent la plupart du temps impunies, faute d’enquête immédiate, indépendante, impartiale et approfondie. Le rapport critique l’usage de gaz lacrymogène dans des espaces fermés, des balles colorantes ou des pistolets à électrochocs. Certaines formes de contrainte physique comme la position ventrale mains menottées dans le dos ou l’étranglement peuvent entraîner la mort, précise AI. Soixante pour cent des cas évoqués dans le rapport concernent des Noirs. Selon le secrétaire général du Carrefour de réflexion et d’action contre le racisme anti-Noir, il règne un climat de suspicion généralisée dans lequel tout Noir est un vendeur potentiel de boulettes de cocaïne. Quant à la délégation de tâches policières à des entreprises de sécurité privées, elle pose des problèmes du fait que leur personnel n’est absolument pas formé au respect des droits de l’homme, selon Amnesty. Or, c’est un secteur économique en pleine expansion.
L’organisation propose notamment l’introduction de codes de déontologie, comme l’a fait la police neuchâteloise, une formation ad hoc des policiers ainsi que la création d’instances indépendantes pour le dépôt et le traitement des plaintes.
(ats)
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