Cévital et le français Lafarge vont construire une cimenterie géante à Béjaia

[azouz75]

Exclusif. Algérie : Cévital et le français Lafarge vont construire une cimenterie géante à Béjaia
Par samir allam le 27/06/2007

Cévital multiplie les projets dans l’industrie. Selon des informations recueillies par « Toutsurlalgerie » auprès de sources bien informées, le groupe privé algérien s’apprête à signer, dans le courant de l’été prochain, un accord avec le géant français des matériaux de construction, Lafarage, numéro un mondial du ciment.

Les deux entreprises vont coopérer dans le lancement en Algérie de plusieurs projets industriels liés aux matériaux de construction, dont le plus important sera la construction d’une cimenterie géante – la plus grande du continent africain - dans la région de Béjaïa, en Kabylie. L’accord entre les deux parties est intervenu à l’issue de plusieurs mois de négociations.

On ignore les parts de chacun des deux groupes dans le futur projet de cimenterie mais, selon nos sources, les travaux devraient démarrer rapidement, probablement avant la fin de l’année en cours. Les autorités algériennes ont en effet fourni toutes les autorisations nécessaires à la mise en place de ce projet qui va contribuer à faire baisser la tension actuelle sur le marché du ciment en Algérie due notamment à la multiplication des projets d’envergure dans les domaines du bâtiment et des travaux publics dans le pays.

Cévital et Lafarge entendent également coopérer dans d’autres domaines liés aux matériaux de construction. Le groupe algérien, qui vient d’investir 181 millions de dollars dans la construction d’une usine de verre plat à Blida, entend profiter de l’expertise de Lafarge pour se développer rapidement dans les matériaux de construction.

Pour sa part, le groupe français, grâce à ce partenariat, va accéder dans de bonnes conditions au marché algérien, considéré comme l’un des plus prometteurs de la région du Maghreb

Toutsurlalgerie

[kaiser sosi]

je suis tres content d'apprendre sa!et aussi d'apprendre que cevital continue a se developper !mais j'aurais aimer que cette cimentrie ne soit pas a bejaia!!

[azouz75]

il leur faut une grande cimentrie dans ce couin , avec les grand projet qu'ils sont entrain de lancer, et surtout les usines de matériaux de construction et des batiments préfabriqués...sans oublier l'exportation donc la proximité du port.

[zek]

mais j'aurais aimer que cette cimentrie ne soit pas a bejaia!!

Rebrab à plus de facilité d'investir dans sa région car on lui met moins de bâton dans les roues.

[zek]

Le mystére Rebrab.

Rebrab, une bombe industrielle ?

En Algérie, cet homme est une anomalie, une bombe industrielle, un volcan en éruption permanente qui crache des projets, des usines, des ports et des raffineries. A 60 ans, mince, ascétique, infatigable, il ne tient pas en place. La geste moderne commence dans un petit village kabyle du Djurdjura, en pleine guerre d’Algérie. Le père, chef de liaison pour l’ALN et traqué par l’armée française, envoie son fils de 14 ans chez les jésuites à Thionville. La guerre finie, le jeune homme revient étudier chez les Pères Blancs d’El-Harrach puis à l’Ecole normale. Pour grandir, il faut savoir rompre. Le jeune prof est mal payé, il démissionne, devient comptable dans le public, enrage d’appliquer des directives ubuesques, démissionne encore et crée son propre cabinet d’expertise. Un de ses clients survit avec une microentreprise de constructions métalliques, Issad Rebrab la rachète dès 1974, crée avec quatre employés sa première société, Profilor 75, et emploie 200 personnes quatre ans plus tard. Le reste vous donne le vertige. Rachat d’une chaudronnerie, création d’Enolux (échelles), de Metalor (tubes), de Nordmetal (tissage métallique), de Metalsider (sidérurgie) en 1988, 300 millions de dollars de chiffre d’affaires, la première entreprise privée créée en Algérie. Cinq ans plus tard, le régime bloque le commerce extérieur. Du coup, Rebrab rachète IBM, les bureaux de Rank Xerox et fonde « Liberté », un journal démocrate opposé au FIS. En 1995, il échappe de justesse à un guet-apens des islamistes à la sortie de son usine de Larba. Il découvre que, sur ses 1000 ouvriers, 200 sont des « terroristes » et 9 de vrais émirs du GIA qui veulent sa mort. Il fuit et arrive en France, sans un sou. Il emprunte aussitôt, investit dans une boucherie halal, rachète aussi une charcuterie bretonne en perdition à Plouay dans le Morbihan, gagne de l’argent et avale un fournisseur de steaks en faillite.

Mais il a mal à l’Algérie et rentre au pays. Bureau d’importation, création d’Agrograin, construction d’une raffinerie d’huile à Bejaïa qui produit 1800 tonnes un an plus tard et devient la première raffinerie d’Europe et du Bassin méditerranéen ! Aujourd’hui, son groupe Cevital emploie 2000 personnes, réalise 500 millions de dollars de chiffre d’affaires ; il a construit un terminal portuaire à Bejaïa – 2000 tonnes à l’heure – et veut lancer 15 nouveaux projets industriels, sucre, aliments pour le bétail, verrerie, magnésium et bâtiments préfabriqués. Heureux ? Non. Il enrage ! Au dernier étage de sa tour d’acier à Kouba, il étale un plan aussi vaste que la table de réunion, « regardez ! ». Pour agrandir son terminal de Bejaïa, il a payé la moitié de la ligne électrique et coulé en terrain marécageux 300 kilomètres de ballast. Sauf qu’il manque un pylône public… « un seul » ! Et le projet est bloqué depuis deux ans. Sauf qu’il n’y a qu’une petite route saturée pour ces 200 semi-remorques quotidiens, sauf que des importateurs l’empêchent en sous-main de créer sa nouvelle raffinerie de sucre de 1 million de tonnes par jour, sauf que… « C’est un pays de fous ! » Issad Rebrab peut vous parler des heures du « sous-développement mental, de la force des intérêts particuliers, des mesquineries et des coups bas d’un quotidien semé d’embûches ». Lui rêve d’infrastructures à la dimension du pays, d’une autoroute est-ouest enfin achevée, de l’accès aux 146 fermes pilotes abandonnées et de l’aménagement des larges espaces du Sud, bref, d’une Algérie à la mesure de son potentiel. Puis il gronde une dernière fois : « Mon projet, je le réaliserai… Qu’ils le veuillent ou non ! »

[Tamedit n-was]

Béjaia : de Tazmalt jusqu'à Bougie est une zone industrielle ,,

t'as qu'à prendre la route nationale 26 , et tu verras la culture du commerce et de l'industrie ( même pour les petites entreprises ) chez les habitants de cette région , qui parlent bien "argent".
ça me rend espoire quand je vois des gens pareils dans notre pays , parceque ce sont les seuls qui vont le construire , non pas les projets de MSP , ni ceux du RCD .

Pour cet investisment à Béjaia , je pense pas qu'il sera autorisé de construire une cimenterie qui va géner le tourisme de cette région , il y a la zone industrielle de Elkser , celle d'Akbou , Amizour ,, Béjaià ,,, ce sont tous des coins importants pour construir un tel projet .

[kaiser sosi]

je ne crois pas zek, c'est un partenariat avec un etranger !donc je pense pas qu'ils vont lui metre des batent comme tu le dis !

[kawkawa]

mais j'aurais aimer que cette cimentrie ne soit pas a bejaia!!

Pourquoi ?

[nnabila]

mais j'aurais aimer que cette cimentrie ne soit pas a bejaia!!

Pourquoi ?


Parceque c'est une catastrofe pour la ville de Bejaia et les environ!

[kawkawa]

Parceque c'est une catastrofe pour la ville de Bejaia et les environ!


Je ne pense pas qu’elle sera construite dans les environs de Bejaia, peut être à El-kseur ou Amizour.

[kaiser sosi]

mais j'aurais aimer que cette cimentrie ne soit pas a bejaia!!

Pourquoi ?

parseque a mon avis bejaia est plus touristique que industrielle !la cimenterie fera pollue l'environnement laba !
j'adore bejaia !mais touristiquement ! tu voix?