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Coup de promo pour le commerce équitable
· Première semaine du 22 au 30 juin
· Les produits du terroir disponibles à Marjane et bientôt Label Vie
Solidarité et développement durable sont les maîtres mots du commerce équitable qui a vu sa première semaine au Maroc organisée du 22 au 30 juin. «L’objectif se résume en trois axes: commercialisation des produits du terroir -huile d’olives, d’argan, couscous…-, leur promotion, et l’incitation du consommateur Marocain à la réflexion autour du sujet», affirme Karim El Abed, directeur de la société Alter Eco Afrique et Moyen-Orient, organisatrice de l’événement en collaboration avec l’équipe Sife Segepec et l’Association marocaine d’appui à la promotion de la petite entreprise (Amape). Cette promotion se fera dans les grandes surfaces, notamment sur les rayons de Marjane à Casablanca, Rabat, et Marrakech. Label Vie suivra à partir de cette semaine.
Mais qu’est ce que le commerce équitable? C’est un échange qui se résume en cinq principes. D’abord, la solidarité qui favorise le travail en priorité avec les coopératives des producteurs les plus marginalisés. Ensuite, il s’agit d’un échange juste, dans la mesure où il dicte le versement d’un prix couvrant les coûts de production et permettant aux producteurs de vivre décemment. De même, l’achat doit se faire directement auprès des coopératives pour maximiser la marge du producteur et valoriser des savoir-faire traditionnels. Aussi exige-t-il d’être transparent en mettant le maximum d’information à la disposition des producteurs et consommateurs. Enfin, il doit être qualitatif.
Pour promouvoir ce type de commerce, les organisateurs ont prévu, outre les expositions, la mise en place d’un programme de promotion des produits issus des filières défavorisées du monde rural à travers des campagnes de communication. Des visites de coopératives et des rencontres entre producteurs et consommateurs sont organisées. «La promotion du commerce équitable est intimement liée à l’INDH, puisqu’en plaçant l’être humain au centre de l’action socioéconomique, il permet d’améliorer durablement les conditions de vie des plus démunis», ajoute El Abed. Cet échange soutient l’accès aux équipements et services sociaux de base via la prime de développement financée par la vente des produits. A cela s’ajoute l’encouragement et l’évaluation des progrès socioéconomiques et environnementaux au sein d’un groupe de producteurs, et ce, grâce à une méthodologie scientifique (Fair Trade Audit 200). Ceci, sans oublier le renforcement de la bonne gestion et l’établissement d’une relation contractuelle durable basée sur l’évolution de l’action participative. «Nous mettons à la disposition des petits producteurs notre connaissance et notre savoir-faire. Autrement dit, nous leur apportons une assistance en matière de gestion économique et financière, puisque nous sommes assujettis à des normes de qualité et de production», souligne El Abad.
Alter Eco
Pour rappel, Alter Eco Afrique et Moyen Orient est une filiale du groupe éponyme basée en France et spécialisée depuis 1999 dans l’importation et la commercialisation des produits du commerce équitable. Membre de la Plateforme française pour le commerce équitable (PFCE), et de la Fédération internationale du commerce équitable, elle propose ses filiales au Fair Trade Audit200. Objectif : évaluer le niveau de développement économique, social et environnemental des organisations de producteurs avec lesquelles elle travaille. La filiale marocaine, elle, est basée à Casablanca et «a pour mission de fédérer les coopératives et les associations des petits agriculteurs défavorisés autour du concept du commerce équitable. Et ce, dans l’objectif de leur permettre d’augmenter leurs revenus grâce à des commandes régulières sur le marché local ainsi que sur le marché international via le réseau de distribution dudit commerce».
Jalal BAAZI
· Première semaine du 22 au 30 juin
· Les produits du terroir disponibles à Marjane et bientôt Label Vie
Solidarité et développement durable sont les maîtres mots du commerce équitable qui a vu sa première semaine au Maroc organisée du 22 au 30 juin. «L’objectif se résume en trois axes: commercialisation des produits du terroir -huile d’olives, d’argan, couscous…-, leur promotion, et l’incitation du consommateur Marocain à la réflexion autour du sujet», affirme Karim El Abed, directeur de la société Alter Eco Afrique et Moyen-Orient, organisatrice de l’événement en collaboration avec l’équipe Sife Segepec et l’Association marocaine d’appui à la promotion de la petite entreprise (Amape). Cette promotion se fera dans les grandes surfaces, notamment sur les rayons de Marjane à Casablanca, Rabat, et Marrakech. Label Vie suivra à partir de cette semaine.
Mais qu’est ce que le commerce équitable? C’est un échange qui se résume en cinq principes. D’abord, la solidarité qui favorise le travail en priorité avec les coopératives des producteurs les plus marginalisés. Ensuite, il s’agit d’un échange juste, dans la mesure où il dicte le versement d’un prix couvrant les coûts de production et permettant aux producteurs de vivre décemment. De même, l’achat doit se faire directement auprès des coopératives pour maximiser la marge du producteur et valoriser des savoir-faire traditionnels. Aussi exige-t-il d’être transparent en mettant le maximum d’information à la disposition des producteurs et consommateurs. Enfin, il doit être qualitatif.
Pour promouvoir ce type de commerce, les organisateurs ont prévu, outre les expositions, la mise en place d’un programme de promotion des produits issus des filières défavorisées du monde rural à travers des campagnes de communication. Des visites de coopératives et des rencontres entre producteurs et consommateurs sont organisées. «La promotion du commerce équitable est intimement liée à l’INDH, puisqu’en plaçant l’être humain au centre de l’action socioéconomique, il permet d’améliorer durablement les conditions de vie des plus démunis», ajoute El Abed. Cet échange soutient l’accès aux équipements et services sociaux de base via la prime de développement financée par la vente des produits. A cela s’ajoute l’encouragement et l’évaluation des progrès socioéconomiques et environnementaux au sein d’un groupe de producteurs, et ce, grâce à une méthodologie scientifique (Fair Trade Audit 200). Ceci, sans oublier le renforcement de la bonne gestion et l’établissement d’une relation contractuelle durable basée sur l’évolution de l’action participative. «Nous mettons à la disposition des petits producteurs notre connaissance et notre savoir-faire. Autrement dit, nous leur apportons une assistance en matière de gestion économique et financière, puisque nous sommes assujettis à des normes de qualité et de production», souligne El Abad.
Alter Eco
Pour rappel, Alter Eco Afrique et Moyen Orient est une filiale du groupe éponyme basée en France et spécialisée depuis 1999 dans l’importation et la commercialisation des produits du commerce équitable. Membre de la Plateforme française pour le commerce équitable (PFCE), et de la Fédération internationale du commerce équitable, elle propose ses filiales au Fair Trade Audit200. Objectif : évaluer le niveau de développement économique, social et environnemental des organisations de producteurs avec lesquelles elle travaille. La filiale marocaine, elle, est basée à Casablanca et «a pour mission de fédérer les coopératives et les associations des petits agriculteurs défavorisés autour du concept du commerce équitable. Et ce, dans l’objectif de leur permettre d’augmenter leurs revenus grâce à des commandes régulières sur le marché local ainsi que sur le marché international via le réseau de distribution dudit commerce».
Jalal BAAZI