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Des spécialistes de la route s'interrogent sur les limites de l'effet radar
Ben oui cela fait longtemps que beaucoup de personnes trouvent facile de ralentir juste à proximité des radars pour réaccelerer après. Enfin les choses risquent de changer.
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PARIS (AFP) - Alors que les résultats de la sécurité routière ne sont pas très bons depuis le début de l'année, certains spécialistes s'interrogent sur les limites à l'effet de dissuasion des radars, qui ont grandement contribué aux bons résultats observés depuis 2002.
Cette interrogation est d'autant plus d'actualité que les Français sont traditionnellement très nombreux sur les routes durant ces mois de vacances, ce qui se ressent en négatif sur les chiffres d'accidents de juillet et août.
"Il y a un épuisement des radars fixe signalés car la dissuasion s'exerce juste sur la zone avant et après le radar", explique ainsi à l'AFP le Pr Claude Got.
Pour Jean-Marie Renouard, sociologue, la mise en place des radars - 941 radars fixes et 531 mobiles au 30 mai 2007, selon la Sécurité routière - a répondu à une volonté de jouer sur l'environnement pour changer les comportements.
On peut imaginer que cela a marché dans un premier temps mais que "maintenant, les automobilistes ont pris la mesure des choses", dit-il. "Vu la publicité donnée aux emplacements des radars fixes, et leur nombre peu élevé, soit une machine pour 650 km, les conducteurs jugent que la probabilité d'être pris est faible", ajoute-t-il.
Pour que les infractions diminuent, il faut donc augmenter cette probabilité d'être pris. Une façon de "créer de l'incertitude" chez les automobilistes consisterait à ne plus signaler les radars fixes, juge M. Renouard.
C'est une hypothèse qui a été très brièvement évoquée au niveau gouvernemental à quelques semaines des élections législatives. Cependant, vu le risque d'impopularité de la mesure, Alain Juppé, ministre de tutelle, a rapidement mis un terme aux spéculations durant son bref passage gouvernemental.
C'est cependant toujours une hypothèse de travail pour la gendarmerie.
Pour le Pr Got, qui voit lui aussi d'un bon oeil la fin de la signalisation des radars fixes, c'est sur les radars mobiles qu'il faut miser, et particulièrement ceux de 3e génération : des radars mobiles flashant dans un véhicule lui-même en circulation.
"On peut descendre à 3.000 morts par an assez facilement mais on ne le fera que si la dissuasion de l'excès de vitesse porte sur tout le réseau, en particulier le réseau secondaire où il y a toujours la moitié des morts", affirme-t-il.
"Cela ne se fera que le jour où l'on aura des voitures banalisées qui se promèneront sur ce réseau et n'auront pas de limite à la capacité de détection parce que ce seront des radars automatiques", ajoute-t-il.
Du côté des forces de l'ordre comme de la Sécurité routière, on met l'accent sur le rôle positif qu'ont joué les radars. "On est en augmentation constante sur les contrôles dits traditionnels, qui restent un mode opératoire privilégié de la gendarmerie, parce que le contrôle automatisé a permis d'alléger énormément les temps de procédures. Les forces de l'ordre ont donc plus de temps disponible pour lutter contre d'autres comportements dangereux comme les conduites sans permis, les refus de priorité, les dépassements dangereux ou le téléphone au volant", dit le lieutenant-colonel Yann Trehin.
La Sécurité routière rappelle que "les radars ont joué leur rôle de pédagogie et ont contribué à la baisse des vitesses et donc de la mortalité puisque la vitesse est l'un des principaux facteurs d'accidentalité".
"Aujourd'hui, ce qui est important, c'est qu'on déploie les radars sur d'autres infractions : les feux rouges ou les inter distances", ajoute-t-elle.
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Ben oui cela fait longtemps que beaucoup de personnes trouvent facile de ralentir juste à proximité des radars pour réaccelerer après. Enfin les choses risquent de changer.
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PARIS (AFP) - Alors que les résultats de la sécurité routière ne sont pas très bons depuis le début de l'année, certains spécialistes s'interrogent sur les limites à l'effet de dissuasion des radars, qui ont grandement contribué aux bons résultats observés depuis 2002.
Cette interrogation est d'autant plus d'actualité que les Français sont traditionnellement très nombreux sur les routes durant ces mois de vacances, ce qui se ressent en négatif sur les chiffres d'accidents de juillet et août.
"Il y a un épuisement des radars fixe signalés car la dissuasion s'exerce juste sur la zone avant et après le radar", explique ainsi à l'AFP le Pr Claude Got.
Pour Jean-Marie Renouard, sociologue, la mise en place des radars - 941 radars fixes et 531 mobiles au 30 mai 2007, selon la Sécurité routière - a répondu à une volonté de jouer sur l'environnement pour changer les comportements.
On peut imaginer que cela a marché dans un premier temps mais que "maintenant, les automobilistes ont pris la mesure des choses", dit-il. "Vu la publicité donnée aux emplacements des radars fixes, et leur nombre peu élevé, soit une machine pour 650 km, les conducteurs jugent que la probabilité d'être pris est faible", ajoute-t-il.
Pour que les infractions diminuent, il faut donc augmenter cette probabilité d'être pris. Une façon de "créer de l'incertitude" chez les automobilistes consisterait à ne plus signaler les radars fixes, juge M. Renouard.
C'est une hypothèse qui a été très brièvement évoquée au niveau gouvernemental à quelques semaines des élections législatives. Cependant, vu le risque d'impopularité de la mesure, Alain Juppé, ministre de tutelle, a rapidement mis un terme aux spéculations durant son bref passage gouvernemental.
C'est cependant toujours une hypothèse de travail pour la gendarmerie.
Pour le Pr Got, qui voit lui aussi d'un bon oeil la fin de la signalisation des radars fixes, c'est sur les radars mobiles qu'il faut miser, et particulièrement ceux de 3e génération : des radars mobiles flashant dans un véhicule lui-même en circulation.
"On peut descendre à 3.000 morts par an assez facilement mais on ne le fera que si la dissuasion de l'excès de vitesse porte sur tout le réseau, en particulier le réseau secondaire où il y a toujours la moitié des morts", affirme-t-il.
"Cela ne se fera que le jour où l'on aura des voitures banalisées qui se promèneront sur ce réseau et n'auront pas de limite à la capacité de détection parce que ce seront des radars automatiques", ajoute-t-il.
Du côté des forces de l'ordre comme de la Sécurité routière, on met l'accent sur le rôle positif qu'ont joué les radars. "On est en augmentation constante sur les contrôles dits traditionnels, qui restent un mode opératoire privilégié de la gendarmerie, parce que le contrôle automatisé a permis d'alléger énormément les temps de procédures. Les forces de l'ordre ont donc plus de temps disponible pour lutter contre d'autres comportements dangereux comme les conduites sans permis, les refus de priorité, les dépassements dangereux ou le téléphone au volant", dit le lieutenant-colonel Yann Trehin.
La Sécurité routière rappelle que "les radars ont joué leur rôle de pédagogie et ont contribué à la baisse des vitesses et donc de la mortalité puisque la vitesse est l'un des principaux facteurs d'accidentalité".
"Aujourd'hui, ce qui est important, c'est qu'on déploie les radars sur d'autres infractions : les feux rouges ou les inter distances", ajoute-t-elle.
Yahoo
non serieusement à quoi sert un radar s'il est annoncé puisque une fois dépassé on roule a 130 voir plus pour certains
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