J'espère qu'en parlant avec vous, j'arriverai à aller mieux. Voici mon histoire :
Je l'appelais l'homme de ma vie, je lui dois d'être celle je suis aujourd'hui, de lui j'ai hérité le caractère et j'en suis très fière et même honorée. Il avait le coeur sur la main, une foi profonde, et un humour spécial. J'aimais lui prendre la main, poser ma tête sur son épaule, me serrer contre lui, l'embrasser sur le front. On avait une complicité forte, il était mon soutien, mon écoute. Il était d'une immense gentillesse, m'a élevée ainsi que mes frères et soeurs. Il m'a transmis des valeurs, des principes et un attachement profond pour notre religion. Quand j'allais mal, j'aimais aller le voir ou l'appeller pour retrouver sérénité et joie.
Un jour s'en prévenir la maladie s'est emparée de lui et ne l'a plus quittée. Il est resté courageux jusqu'au bout. Il ne supportait pas d'être dépendant des autres, sauf d'Allah. Il préférait s'en aller que souffrir et d'encombrer les siens.
On a beau lui dire qu'il n'était nullement un poids pour nous, il disait "alors je le suis pour moi-même". Lui qui aimait se balader et faire ses courses, il était devenu prisonnier de la maison, ne pouvant même plus se déplacer sans aide. Le bon dieu a entendu ses prières, en l'espace d'un mois et demi, il s'en est allé. Brisant mon coeur et celui de toute la famille. Il me manque chaque jour que Dieu fait, quand je vais chez-lui je ressens sa présence dans toutes les pièces et ne peux m'empêcher de fondre en larmes comme à cet instant précis. il a laissé un grand vide dans ma vie, tout en lui me manque, sa voix, son regard, son odeur... Quand je suis au plus mal, je me dis que ma souffrance doit le faire souffrir aussi. Je me dis qu'il a eu une vie extraordinaire, qu'il a fait bcp de bien pour beaucoup de monde, qu'il était croyant, pratiquant (même en étant malade, il a fait le dernier ramadan) et il a eu l'immense privilège d'aller à la Mecque. Jamais, il n'a délaissé la prière, parfois il la faisait même assis sur un tabouret quand il était convalescent.
Je ne retiens de lui que le meilleur, son courage, sa bonté et son amour immense et profond pour les siens. Il était fier de moi, de nous. Il est parti à 80 ans, et je me dis que de nos jours c'est tellement peu. J'aurais aimé qu'il assiste à mon mariage et qu'il tienne au moins mon 1er né dans ses bras. C'est ce qui blesse le plus, de se dire que je vais vivre des bonheurs fous sans lui. Mais je suis heureuse de lui avoir manifesté mon amour et mon attachement tout au long de sa vie, je n'étais pas avarde de gestes de tendresse envers lui.
Un grand Monsieur s'en est allé, il n'était ni écrivain, ni chanteur, ni poète, mais pour moi il était le meilleur. C'était mon grand-père paternel, mon deuxième papa, le rayon de soleil de ma vie, mon enfance et mon idéal masculin.
Jedhi, je t'aime et t'aimerai toujours, en espérant te revoir un jour. Je te promets de faire en sorte d'avoir une vie aussi exemplaire que la tienne. Repose en paix et veille sur nous. Ta petite fille (comme tu aimais m'appeller)
Je l'appelais l'homme de ma vie, je lui dois d'être celle je suis aujourd'hui, de lui j'ai hérité le caractère et j'en suis très fière et même honorée. Il avait le coeur sur la main, une foi profonde, et un humour spécial. J'aimais lui prendre la main, poser ma tête sur son épaule, me serrer contre lui, l'embrasser sur le front. On avait une complicité forte, il était mon soutien, mon écoute. Il était d'une immense gentillesse, m'a élevée ainsi que mes frères et soeurs. Il m'a transmis des valeurs, des principes et un attachement profond pour notre religion. Quand j'allais mal, j'aimais aller le voir ou l'appeller pour retrouver sérénité et joie.
Un jour s'en prévenir la maladie s'est emparée de lui et ne l'a plus quittée. Il est resté courageux jusqu'au bout. Il ne supportait pas d'être dépendant des autres, sauf d'Allah. Il préférait s'en aller que souffrir et d'encombrer les siens.
On a beau lui dire qu'il n'était nullement un poids pour nous, il disait "alors je le suis pour moi-même". Lui qui aimait se balader et faire ses courses, il était devenu prisonnier de la maison, ne pouvant même plus se déplacer sans aide. Le bon dieu a entendu ses prières, en l'espace d'un mois et demi, il s'en est allé. Brisant mon coeur et celui de toute la famille. Il me manque chaque jour que Dieu fait, quand je vais chez-lui je ressens sa présence dans toutes les pièces et ne peux m'empêcher de fondre en larmes comme à cet instant précis. il a laissé un grand vide dans ma vie, tout en lui me manque, sa voix, son regard, son odeur... Quand je suis au plus mal, je me dis que ma souffrance doit le faire souffrir aussi. Je me dis qu'il a eu une vie extraordinaire, qu'il a fait bcp de bien pour beaucoup de monde, qu'il était croyant, pratiquant (même en étant malade, il a fait le dernier ramadan) et il a eu l'immense privilège d'aller à la Mecque. Jamais, il n'a délaissé la prière, parfois il la faisait même assis sur un tabouret quand il était convalescent.
Je ne retiens de lui que le meilleur, son courage, sa bonté et son amour immense et profond pour les siens. Il était fier de moi, de nous. Il est parti à 80 ans, et je me dis que de nos jours c'est tellement peu. J'aurais aimé qu'il assiste à mon mariage et qu'il tienne au moins mon 1er né dans ses bras. C'est ce qui blesse le plus, de se dire que je vais vivre des bonheurs fous sans lui. Mais je suis heureuse de lui avoir manifesté mon amour et mon attachement tout au long de sa vie, je n'étais pas avarde de gestes de tendresse envers lui.
Un grand Monsieur s'en est allé, il n'était ni écrivain, ni chanteur, ni poète, mais pour moi il était le meilleur. C'était mon grand-père paternel, mon deuxième papa, le rayon de soleil de ma vie, mon enfance et mon idéal masculin.
Jedhi, je t'aime et t'aimerai toujours, en espérant te revoir un jour. Je te promets de faire en sorte d'avoir une vie aussi exemplaire que la tienne. Repose en paix et veille sur nous. Ta petite fille (comme tu aimais m'appeller)
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