Radio France Internationale
Tony Blair va s'atteler à un chantier de grande envergure puisqu'il vient d'être nommé émissaire spécial du Quartet pour le Proche-Orient. Les Etats-Unis, l'Union européenne, l'Onu et la Russie se sont finalement mis d'accord pour accepter sa candidature. Quelle sera sa feuille de route ?
Tony Blair en 2006. (Photo : AFP)
Aider à faire avancer le processus de paix au Proche-Orient, c'est la nouvelle mission de Tony Blair. Un programme large aux contours flous. L'ancien Premier ministre britannique aura pour tâche principale d'aider le président palestinien Mahmoud Abbas à construire les institutions d'un futur état palestinien. Il le soutiendra pour mener certaines réformes économiques et politiques. Tony Blair est-il l'homme de la situation ? Son expérience de la scène internationale devrait en tout cas lui permettre de discuter avec toutes les parties. Il peut aussi se targuer d'avoir résolu le conflit nord-irlandais.
Mais l'ancien Premier ministre britannique est une personnalité controversée au Proche-Orient : il a suivi George Bush en Irak, il a refusé de condamner les bombardements israéliens sur le Liban, l'année dernière. Sa nomination comme émissaire du Quartet risque d'être mal interprétée dans les capitales arabes. A Gaza, le Hamas regarde le choix du Quartet d'un mauvais œil, jugeant même que cette personnalité pourrait aggraver la situation.
Au delà du symbole Tony Blair, aura-t-il une marge de manœuvre suffisante pour être efficace ? Le précédent émissaire du Quartet James Wolfenson avait démissionné, frustré de ne pas pouvoir faire avancer les choses dans cette région du monde.
Article publié le 27/06/2007
Tony Blair va s'atteler à un chantier de grande envergure puisqu'il vient d'être nommé émissaire spécial du Quartet pour le Proche-Orient. Les Etats-Unis, l'Union européenne, l'Onu et la Russie se sont finalement mis d'accord pour accepter sa candidature. Quelle sera sa feuille de route ?
Tony Blair en 2006. (Photo : AFP)
Aider à faire avancer le processus de paix au Proche-Orient, c'est la nouvelle mission de Tony Blair. Un programme large aux contours flous. L'ancien Premier ministre britannique aura pour tâche principale d'aider le président palestinien Mahmoud Abbas à construire les institutions d'un futur état palestinien. Il le soutiendra pour mener certaines réformes économiques et politiques. Tony Blair est-il l'homme de la situation ? Son expérience de la scène internationale devrait en tout cas lui permettre de discuter avec toutes les parties. Il peut aussi se targuer d'avoir résolu le conflit nord-irlandais.
Mais l'ancien Premier ministre britannique est une personnalité controversée au Proche-Orient : il a suivi George Bush en Irak, il a refusé de condamner les bombardements israéliens sur le Liban, l'année dernière. Sa nomination comme émissaire du Quartet risque d'être mal interprétée dans les capitales arabes. A Gaza, le Hamas regarde le choix du Quartet d'un mauvais œil, jugeant même que cette personnalité pourrait aggraver la situation.
Au delà du symbole Tony Blair, aura-t-il une marge de manœuvre suffisante pour être efficace ? Le précédent émissaire du Quartet James Wolfenson avait démissionné, frustré de ne pas pouvoir faire avancer les choses dans cette région du monde.
Article publié le 27/06/2007