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Tunisie: Telnet, success story

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  • Tunisie: Telnet, success story

    C'est une première en Tunisie. D'habitude, ce sont les universités qui organisent des portes ouvertes et invitent des entreprises privées à exprimer leurs besoins.

    Aujourd'hui, c'est le contraire, une entreprise privée (Telnet) organise une journée et invite des étudiants, des universitaires et des doyens. Autrement dit, c'est tout à fait l'inverse de ce qui se passe actuellement sur le marché de l'emploi des diplômés du supérieur : le domaine des hautes technologies est fort demandeur d'ingénieurs, au point d'organiser une telle journée, faire connaître aux étudiants les conditions de travail et les perspectives de développement intéressantes pour l'international. Débutant ? Vous aurez mille dinars par mois comme début, et votre salaire évoluera en fonction de votre rentabilité et de votre force de caractère pour aller de l'avant dans le domaine de l'innovation technologique.


    Du coup, plusieurs questions se posent. Est-ce que les universités sont à même de fournir les compétences nécessaires pour le marché ? Qu'est-ce qui explique cette forte demande en ingénieurs en haute technologie et puis quelles perspectives pour l'avenir ? Ce sont généralement les questions qui préoccupent les étudiants en phase finale de leur cursus et dont les réponses ont été apportées lors d'une rencontre avec les journalistes, tenue par le directeur de la société, en présence d'universitaires et de doyens.

    Telnet, qui opère depuis 13 ans, emploie actuellement 250 ingénieurs et vise les 500 d'ici 2009, pour s'emparer d'une notoriété à l'échelle internationale. Laquelle notoriété est déjà en chemin avec l'obtention du certificat de qualité «Level five», le plus élevé dans son domaine. L'objectif de cette journée est d'intéresser quelque 70 étudiants hautement qualifiés. Les intéresser n'est pas chose acquise, car la concurrence entre entreprises est telle qu'on ne trouve pas d'ingénieurs pour satisfaire la demande potentielle des clients. En effet, une entreprise comme Telnet, qui progresse de 30% par an, fait état d'une demande internationale accrue en matière de solutions logicielles. L'électronique se développe pratiquement dans tous les domaines. Et, de plus en plus, on aura besoin d'applications informatiques pour automatiser les machines et optimiser la manipulation. L'on citerait parmi les exemples le système de contrôle automatique des véhicules, le scanner des empreintes digitales incorporé dans un terminal de paiement électronique. Ces logiciels sont embarqués (c'est le mot technique) sur les machines et commercialisés par de grandes enseignes comme de services numériques.

    Pour ce genre de solutions, il n'y a pas de demande sur le marché local. D'où la vocation exclusive de la boîte pour l'exportation, 9 millions de dollars de revenus en 2006.

    Cela étant, au-delà de la success story de l'entreprise, déjà sur quatre sites en Tunisie et un bureau à Paris, la journée a permis de témoigner de la synergie qui peut exister entre l'université et le domaine de production. La moitié des nouvelles recrues est sélectionnée parmi les étudiants dont les projets et mémoires de fin d'études sont réalisés en coordination avec la demande du marché en matière de solutions technologiques.

    Retenir ces compétences est une autre histoire, puisque, paraît-il, cette demande n'est pas le propre du marché tunisien. C'est plutôt la tendance à l'international.
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