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Quinze ans apres l'assassinat de Mohamed boudiaf

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  • Quinze ans apres l'assassinat de Mohamed boudiaf

    Qui a assassiné Boudiaf ? Quinze années après son assassinat, le mystère reste entier.

    La thèse de l’acte isolé à laquelle est arrivée la justice n’a jamais convaincu. Le père du sous-lieutenant du Groupe d'intervention spécial (GIS), Lambarek Boumaârafi qui croupit en prison, est sorti de son silence.
    Tout en demandant à ce que les dispositions de la charte pour la réconciliation nationale soient appliquées à son fils, il accuse des cercles occultes, «des détenteurs de dossiers noirs que le président avait menacé de dévoiler». Une thèse confortée par la veuve du président qui avait rompu le silence, voilà deux années, pointant du doigt «le pouvoir». La famille Boudiaf a totalement écarté la piste islamiste. En accordant un entretien à la chaîne Al Jazeera, Mme Boudiaf a affirmé en savoir beaucoup plus que les bribes d’informations distillées à dose homéopathique depuis le 29 juin 1992. «L'auteur physique de son assassinat n'est pas Boumaârafi. Celui qui a tiré sur le président était plus grand de taille. Je possède la cassette vidéo de la tragédie de Annaba. Le cadavre qui a été retiré de dessous la table serait celui du tueur de Boudiaf. Deux impacts de balles ont été constatés sur l'ambulance qui a évacué le président du HCE», avait-elle soutenu, balayant du revers de la main la version officielle soutenue mordicus par le pouvoir. La famille Boudiaf qui a laissé entendre qu’elle détenait assez d’éléments lui permettant d’aller dans ce sens, avait dans un passé récent émis l’idée de saisir la justice internationale. Côté officiel, on semble compter sur les effets du temps pour que cet assassinat demeure une énigme et que les commanditaires ne soient jamais démasqués. D’ailleurs, les déclarations de la veuve de Mohamed Boudiaf n’ont eu aucun effet sur un système qui cultive l’amnésie allègrement. D’ailleurs, hormis la fondation qui essaye de cultiver le souvenir, les cercles officiels ne manifestent guère d’engouement pour la manifestation de la vérité. Trop gênant, le dossier est définitivement clos et seule la fondation Boudiaf se cramponne à cette exigence. D’ailleurs, l’unique manifestation prévue cette année, c’est le recueillement traditionnel qu’organise la fondation au cimetière El Alia. A Annaba, c’est le comité local de la fondation Mohamed Boudiaf qui a été chargé de la préparation de cet événement. Une cérémonie sera organisée sur les lieux mêmes du drame, en présence de Mme Fatiha Boudiaf, épouse du défunt président et présidente de la Fondation Mohamed Boudiaf. Au dépôt de la gerbe de fleurs et la cérémonie de recueillement, succédera une conférence sur la vie et la mort de Mohamed Boudiaf. C’est dans cette ville où l’auteur de Où va l’Algérie avait été tué alors qu’il présidait une conférence des cadres. «L’être humain n’est que de passage ici-bas. La vie est brève, nous devons tous disparaître un jour», avait-il dit à cette occasion. Paroles prémonitoires. Sa mort avait provoqué un émoi rarement égalé. Celui qui avait présidé aux destinées du pays pendant une période n’excédant pas six mois avait redonné espoir à des Algériens devenus nihilistes. Sa mort n’a fait que renforcer cette tendance.


    - Le Soir d'Algerie

  • #2
    Boudiaf : 15 ans déjà

    Bonsoir !

    Le 29 Juin 1992 « Mohammed Boudiaf » (Paix à son âme.) l'un des plus grands hommes que l’Algérie est eue à sa tête, tombé sous les balles d'un assassin énigmatique, l’une des affaires la plus sombre et la plus aberrante de « notre chère mère patrie »

    Les enfants de cette terre sont-ils condamnés à tomber comme des mouches ! ?



    15 ans de silence !! Que de miracle chez nous !




    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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    • #3
      Envoyé par Thirga
      Sa mort avait provoqué un émoi rarement égalé. Celui qui avait présidé aux destinées du pays pendant une période n’excédant pas six mois avait redonné espoir à des Algériens devenus nihilistes. Sa mort n’a fait que renforcer cette tendance.
      Pourtant, la majorité du peuple algérien ignore le parcours politique de Boudief.

      C'était l'homme qui était fatigué de voir les algériens faire les courbettes autour de Messali ou de s'entre déchirer à Alger.
      À l'instar de Ho Chi Minh qu'il a cotoyé en France... c'est lui qui a pris une décision de faire la lutte armée pour l'Indépendance.

      En vérité c'est Boudiaf qui a enfanté le FLN (ALN) qui a mené au recouvrement de notre souverainemté.
      Le gouvernemant devrait déclarer une JOURNÉE BOUDIEF en Algérie!
      Dernière modification par Avucic, 29 juin 2007, 09h59. Motif: orthog
      L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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      • #4
        boudiaf a passer toute sa vie au maroc,dans la jolie ville de kenitra(ma ville d'origine)
        il a laisser ses enfants qui resident toujour a kenitra au maroc.
        il avait une usine a kenitra et il etait tres riche.
        les kenitreen ont eu beaucoup de peine lorsqu'il a quiter leur ville(ils etait tres connue pour ses action social)
        lah yrahmak boudiaf le kenitreen

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        • #5
          Bonjour,

          Pourtant, la majorité du peuple algérien ignore
          le parcours politique de Boudief.
          Il vivait loin du pays, ignoré de la part du grand pourcentage du peuple…Oui, on ne le connaissait pas, mais âpres sa Mort, je pense que si… c’est la violenté du bon dieu "revenir dans son pays, mourir en héros et entrer dans l’histoire avec un énorme pas" bien l’qu’il y était déjà …Allah Yerrahmou.

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          • #6
            Je suis un ex militaire et les histoires de pelotons : j'en connais un bout! (1ère Partie)

            L'opération Boudiaf après le coup d’état :
            Les généraux putschistes ont voulu trouver quelques moyens de calmer la population fâchée en raison de la suspension du processus électoral et du même coup de feindre de pousser l'armée loin des jouxtes du pouvoir. Ils ont eu recours à de pseudo-civils agissant à leurs ordres, pour ne pas attirer la colère des états occidentaux, qui bien que soulagés de ne pas voir le Front Islamique de Salut au pouvoir, ne pourraient pas directement soutenir une dictature militaire. Les généraux: Khaled Nezzar, AbdelMalek Guenaizia, Mohamed Lamari, Mohamed Mediene, Mohamed Touati, ont dû trouver aussi rapidement que possible un chef d'Etat fait sur mesure, un homme qui remplirait quelques conditions très précises. Comme point de départ, les critères étaient déjà là: le candidat choisi doit être un vétéran de la guerre de la libération (moudjahid), un révolutionnaire intouchable, une victime de l'ère de Chadli et même de celle de Boumediene si possible, et finalement doit être dissocié aussi loin que possible de n'importe quelle frange politique. Avec de tels critères définis, seulement un nombre restreint de candidats pouvaient répondre aux exigences d'un chef d'Etat. C'est presque par pure chance que Nezzar avait mentionné le nom de Mohamed Boudiaf: un homme qui remplit toutes les conditions et ayant un énorme poids. Cependant, un sérieux problème a surgi: Mohamed Boudiaf est-t-il intéressé par cette position empoisonnée, quand on sait qu'il a été en politique de gauche pendant longtemps et maintenant s’est consacré à ses affaires et à sa famille? À cet effet, les généraux se décident à lui envoyer un de ses amis les plus étroits : Ali Haroun afin de l'informer de la proposition pour cette mission sensible. Chaque impliqué (au secrétariat général du Ministère de la Défense) retient son souffle; ils étaient tous dans l’espoir d’une réponse positive de Boudiaf. Au Maroc, les deux amis se sont réunis au domicile de Mohamed, et Ali Haroun a indiqué le but de sa visite avec beaucoup d'émotion. Boudiaf, bouleversé mais non étonné, promit de réfléchir et de donner une réponse dans le temps le plus court possible. Après consultation avec sa famille et un vieux docteur marocain ami, il a par la suite accepté, non en raison du prestige du travail mais pour le sérieux de la situation dans laquelle le pays est, présentée par Ali Haroun comme catastrophique. Boudiaf a fait ses premiers contacts à partir du Maroc avec quelques vieux membres du PRS (son propre parti), et a informé le Roi Hassan II qui a pris cette nouvelle comme un cadeau du ciel, ainsi, la question des Sahara occidental allait être résolue pensait-il. Les putschistes d'Alger étaient au courant des nouvelles par Ali Haroun, et croyaient qu'une solution était proche pour la crise constitutionnelle qui menaçait même leur avenir. Les nouvelles ont été données en public et des préparations ont été faites en vue de recevoir le sauveur du pays. Il va de soi que la France a été mise au courant de ce choix la même nuit où l’on a décidé de joindre Boudiaf, qui est bien connu des Français, puisqu'il était un ancien officier dans l'armée française, avec une médaille militaire et la croix de guerre. Que pourrions-nous avoir fait de meilleur aux fidèles amis de l'autre côté de la mer? Le cercle a été alors accompli et la légalisation de la nouvelle conduite politique du pays a été avec succès réalisée. Nezzar a contribué personnellement à l'acceptation de Boudiaf pour diriger l'établissement militaire, tandis que certains hauts officiers qui ont désapprouvé le choix prenaient ce nouveau développement comme une insulte. Ils n'ont pas oublié que cette figure de la révolution avait dégrossi avec Hassan II pendant la marche verte, qui a mené à une guerre fratricide où des centaines d'Algériens militaires ont été tués, beaucoup ont disparu et d’autres ont été faits prisonniers. A 73 ans, Boudiaf était dans aucun doute qu'il entrerait dans l'Algérie avec le titre du plus haut magistrat, en l’honneur de qui un tapis rouge serait déroulé. Le fait qu’il était resté loin d'Algérie était un handicap important pour lui, cependant, pour le vautour du Ministère de la Défense cela était certainement un avantage. Une fois au palais présidentiel, Boudiaf s’est familiarisé relativement rapidement à sa nouvelle vie, et a commencé à découvrir les secrets d'un état dans une pagaille complète et sur tous les flancs. Le plus mauvais de tout, il était au début d'une guerre civile truquée par de faux rapports de sécurité (il a approuvé toutes les mesures de sécurité décidées contre les sympathisants du FIS, qui ont couru le risque de mettre l’avenir de l'Algérie en péril selon ces mêmes rapports). Il a été totalement guidé par des fabricants de décision au Ministère de la Défense et ses observations sur les décisions étaient en accord au début. Peu à peu, Boudiaf a commencé à prendre quelques libertés en nommant ses acolytes et ses amis fidèles à tous les niveaux. Le plus grand des obstacles est resté l'armée, dans laquelle il ne pourrait pas trouver appui sauf une réaction faible. Boudiaf a vu que plusieurs de ses décrets de nomination étaient annulés car ils étaient en faveur de quelques officiers qu'il a voulus autour de lui. Cependant, les garde-à-vous de hauts officiers du Ministère de la Défense devenaient fréquents, et le Ministère a souvent publié des contrordres: ainsi la marge de manoeuvre pour le président est devenue de plus en plus petite. Sous un système de « désinsectisation » permanent et sous surveillance étroite: Les contacts de Boudiaf immédiatement ont été identifiés et réduits au minimum (au besoin. par des tireurs du Général Toufik !). Et c’est seulement après sa prise de fonction que Boudiaf a compris qu’uniquement une base populaire, légale et solide pourrait lui fournir assez de force et particulièrement le pouvoir légal afin d’entreprendre tous les changements requis selon lui pour mener l'Algérie hors de la crise. Naturellement, ces changements n'étaient pas aimés des forces au pouvoir. Ces mêmes forces qui ont écrit les divers scénarios de la politique algérienne dans le passé avaient eu d'autres projets à l'esprit.

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            • #7
              Les généraux putschistes ont voulu trouver quelques moyens de calmer la population fâchée en raison de la suspension du processus électoral et du même coup de feindre de pousser l'armée loin des jouxtes du pouvoir. Ils ont eu recours à de pseudo-civils agissant à leurs ordres, pour ne pas attirer la colère des états occidentaux, qui bien que soulagés de ne pas voir le Front Islamique de Salut au pouvoir, ne pourraient pas directement soutenir une dictature militaire. Les généraux: Khaled Nezzar, AbdelMalek Guenaizia, Mohamed Lamari, Mohamed Mediene, Mohamed Touati, ont dû trouver aussi rapidement que possible un chef d'Etat fait sur mesure, un homme qui remplirait quelques conditions très précises. Comme point de départ, les critères étaient déjà là: le candidat choisi doit être un vétéran de la guerre de la libération (moudjahid), un révolutionnaire intouchable, une victime de l'ère de Chadli et même de celle de Boumediene si possible, et finalement doit être dissocié aussi loin que possible de n'importe quelle frange politique. Avec de tels critères définis, seulement un nombre restreint de candidats pouvaient répondre aux exigences d'un chef d'Etat. C'est presque par pure chance que Nezzar avait mentionné le nom de Mohamed Boudiaf: un homme qui remplit toutes les conditions et ayant un énorme poids.
              C'est tout a fait vrai.

              Il ne voulait pas, mais son devoir et son amour pour son pays l'avaient encouragé... Al Adjal est Unique, il aurait pu mourir out side du pays et rester meconu...il avait bien fait de venir.

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              • #8
                Culte des martyrs

                Franchement, certaines choses en Algerie me font sourire !

                Pour que ce type soit ainsi dorlote par l'opinion il fallait qu'il meurt parcque je me souvient encore des 6 mois de son "regne" quand on n'y voyait qu'un pantin "du pouvoir". Cela n'aurait tres probablement pas change d'un iota s'il vecut heureux et eut beaucoup d'enfants ; mais une fois mort, c'est bon, c'etait le bon !

                Moi je n'ai aucun jugement sur lui, ni en bien ni en mal, parcque 6 miserables mois ca ne laisse pas de temps a un homme pour montrer ses preuves, pas meme dans un post de Diretcteur alors la a la presidence d'un pays entier ! Et comme je ne suis fan ni du culte des personnes ni de celui des martyrs je me refuse a canoniser un homme juste parcequ'il mourut tragiquement ou injustement, il me faut bien plus que cela.

                Boudiaf parassait sympa, semblait honnete et apparrement de bonne foi ; rabbi yerahmou, c'est tout ce que je peux dire mais de la a penser qu'il fut le plus grand president de l'histoire du monde et je ne sais quoi encore, je crois c'est pousser un peu parceque le pauve n'a pas presider a grand chose dans les faits !
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #9
                  personne ne merite d'etre assassine dans le dos, encore moins boudiaf qui a milite pr l'independance. allah yerahmou.

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