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Avec le développement fulgurant de la recherche médicale et de l’industrie pharmaceutique, il est impératif de revoir «totalement» les études en pharmacie.
C’est en tout cas ce que soutient le professeur Moussa Arada, doyen de la faculté de médecine d’Alger. Intervenant hier lors d’une conférence-débat sur l’industrie pharmaceutique organisée à Alger, le professeur Arada a estimé que «les études de pharmacie telles qu’elles sont dispensées en Algérie ne forment pas des pharmaciens pour l’industrie pharmaceutique mais seulement des pharmaciens d’officine».
En effet, les pharmaciens formés dans les différentes facultés du pays s’orientent, une fois le diplôme en poche et ce, dans l’écrasante majorité des cas vers la vente des médicaments. «Il faut revoir totalement le cursus de formation en sciences pharmaceutiques et intégrer notamment l’aspect relatif à la pharmacie industrielle», tranche le doyen de la faculté de médecine d’Alger. L’inadéquation de la formation dispensée dans les facultés de pharmacie en Algérie avec les besoins du marché en compétences de plus en plus diverses et pointues tout particulièrement dans l’industrie pharmaceutique qui ne cesse de se développer en Algérie, se traduit par un manque flagrant en cadres spécialisés dans la pharmacie industrielle. Un état de fait qui oblige les opérateurs nationaux en pharmacie à recourir à des étrangers ou à envoyer leur personnel dans d’autres pays pour des cycles de formation spécialisée. Outre, l’absence de pharmaciens spécialisés dans l’industrie pharmaceutique, le Professeur Arada a également relevé l’insuffisance de la formation des pharmaciens dans la prise en charge du malade. Alors que les pharmaciens sont amenés à intervenir en milieu hospitalier, les formations dispensées dans les facultés restent surtout axées autour du rapport liant le pharmacien au médicament. De l’avis des professionnels du secteur, l’amélioration du système d’enseignement pharmaceutique est un long processus qui nécessite un travail de concertation entre l’Etat (ministère de la Santé, de l’Enseignement supérieur…) et les professionnels du secteur.
- Le Soir d'Algerie
C’est en tout cas ce que soutient le professeur Moussa Arada, doyen de la faculté de médecine d’Alger. Intervenant hier lors d’une conférence-débat sur l’industrie pharmaceutique organisée à Alger, le professeur Arada a estimé que «les études de pharmacie telles qu’elles sont dispensées en Algérie ne forment pas des pharmaciens pour l’industrie pharmaceutique mais seulement des pharmaciens d’officine».
En effet, les pharmaciens formés dans les différentes facultés du pays s’orientent, une fois le diplôme en poche et ce, dans l’écrasante majorité des cas vers la vente des médicaments. «Il faut revoir totalement le cursus de formation en sciences pharmaceutiques et intégrer notamment l’aspect relatif à la pharmacie industrielle», tranche le doyen de la faculté de médecine d’Alger. L’inadéquation de la formation dispensée dans les facultés de pharmacie en Algérie avec les besoins du marché en compétences de plus en plus diverses et pointues tout particulièrement dans l’industrie pharmaceutique qui ne cesse de se développer en Algérie, se traduit par un manque flagrant en cadres spécialisés dans la pharmacie industrielle. Un état de fait qui oblige les opérateurs nationaux en pharmacie à recourir à des étrangers ou à envoyer leur personnel dans d’autres pays pour des cycles de formation spécialisée. Outre, l’absence de pharmaciens spécialisés dans l’industrie pharmaceutique, le Professeur Arada a également relevé l’insuffisance de la formation des pharmaciens dans la prise en charge du malade. Alors que les pharmaciens sont amenés à intervenir en milieu hospitalier, les formations dispensées dans les facultés restent surtout axées autour du rapport liant le pharmacien au médicament. De l’avis des professionnels du secteur, l’amélioration du système d’enseignement pharmaceutique est un long processus qui nécessite un travail de concertation entre l’Etat (ministère de la Santé, de l’Enseignement supérieur…) et les professionnels du secteur.
- Le Soir d'Algerie
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