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Aprés les français à Marrakech, les espagnoles investissent Tanger.

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    M'diq-Fnideq

    Immobilier

    Les Espagnols trouvent refuge à Tanger
    · Les opérateurs ibériques se ruent sur la région

    · Leur entrée en lice enflamme un secteur en ébullition


    Depuis quelques années, la présence espagnole sur le marché de l’immobilier à Tanger n’est pas sans attirer l’attention. Les grands noms de l’immobilier ibérique n’ont pas manqué de s’installer de ce côté du détroit: Fadesa, Urbas, Grupo Salamanca et d’autres enseignes espagnoles.
    La rareté des terrains et leur cherté n’ont pas empêché les Espagnols de s’installer, loin de là. La cherté des terrains est par contre toute relative: « par rapport à l’Espagne, les prix sont relativement bon marché, ce qui n’a pas manqué d’attirer ces investisseurs espagnols», explique Abdeslam Yassine, président de l’Union des promoteurs immobiliers de la wilaya de Tanger. Même si la cherté actuelle des prix des terrains est en partie due, selon lui, à leurs achats massifs de ces dernières années.
    Urbas, un des géants de l’immobilier espagnol avec Fadesa, a acheté 6.500 mètres carrés de terrains au centre-ville de Tanger en 2006. Le montant de la transaction n’a pas encore été communiqué, mais, en fonction de l’emplacement, le prix payé, selon les observateurs dépasserait les 20 millions de DH. Ces terrains seront dédiés à des immeubles haut de gamme avec des plateaux pour bureaux. A côté de cette transaction, un autre privé espagnol, le groupe Salamanca, vient d’acquérir plus de 16.000 mètres carrés en plein boulevard Mohammed-V. La transaction a été facturée à plus de 65 millions de DH, et le terrain est destiné à recevoir un centre de loisirs et de commerce ainsi que des résidences.
    Mixta Africa s’est lancé dans la réalisation d’un projet de constructions économiques à la périphérie de la ville. Le groupe a presque finalisé la vente de ce complexe immobilier baptisé Anass, dont l’originalité reste l’utilisation massive de matériaux préfabriqués. 500 appartements et divers locaux commerciaux dont le prix démarre à 160.000 DH.
    La société a lancé un projet similaire à Martil, Tétouan. Il s’agit de plus de 4.000 logements économiques. «Les entreprises espagnoles ont beaucoup construit en Espagne; l’offre y est pléthorique et le marché est saturé. Le Maroc est pour eux une ouverture», ajoute Yassine. Mais leur présence n’est pas toujours vue d’un bon œil. Certains promoteurs vont jusqu’à les rendre responsables de l’instabilité actuelle des prix.
    Mais la rareté des terrains reste une réalité. Au centre-ville, pratiquement tous les espaces de terrain, toutes superficies confondues, ont été mobilisés. Les quelques terrains qui restent font l’objet d’une demande féroce qui fait grimper les enchères, ce que la multitude des intermédiaires, une caractéristique tangéroise, ne fait qu’accentuer. Selon les experts, si le prix du logement construit est plus ou moins clair, pour le prix du foncier, il en est tout autrement. Difficile de parler de cherté d’un bien qui est presque inexistant, rappelle Yassine.
    Il n’empêche que les quelques terrains qui restent peuvent valoir leur pesant d’or. Une excellente affaire qui ne manque pas d’attirer intermédiaires et vautours en tout genre.

    Capitale de l’arnaque foncière?

    LES tribunaux de Tanger regorgent de litiges fonciers. Mais parmi ces derniers pointe un type particulier d’affaires concernant des terrains dont les propriétaires sont le plus souvent des Européens. Partis après l’Indépendance, ils se sont vu «piquer» leur terrain par des individus sans scrupules dans une série de faux actes de vente. Deux cas ont déjà défrayé la chronique locale, impliquant un réputé trafiquant de drogue et un notaire véreux (cf. www.leconomiste.com).
    D’un autre côté, l’arrestation de Bin El Ouidane, fameux trafiquant à Tanger, a permis de soulager quelque peu le manque de terrain. A travers l’une des sociétés qu’il gérait, Bin El Ouidane détenait une trentaine d’hectares de terrain dont quelqu’un très bien situés, dont celui de l’ex-conservatoire de musique. Une aubaine pour le domaine privé de l’Etat, qui en héritera.

    Ali ABJIOU

    http://www.leconomiste.com/article.html?a=79370

  • #2
    comment ça "piqué leur terrain" ça c' est la meilleur...ces terrains ont aussi été piqué par ces européen avant non ?
    asghoun jevdith, jevdith ad i-neqdou...
    une corde ne peut etre tendu, et encore tendu, sans finir par rompre.

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    • #3
      azul ithri

      je suis d'accord avec toi la...je comprend pas comment il peuvent allez demandé des terrains que eux meme ont piqué !!!!

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      • #4
        comment ça "piqué leur terrain" ça c' est la meilleur...ces terrains ont aussi été piqué par ces européen avant non ?
        Non pas forcement des cas existes mais les français et les espagnoles achetés aussi des terrains. Si un européens pouvais prouver l'achat de son terrain il était remboursé dans le cas contraire c'est l'état et habouse qui récu
        péré le terrain.

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