Tweet
“Aujourd’hui, la circulation est fluide et les seuls qui encombrent le passage sont les singes dont le nombre s’est multiplié à la faveur de la diminution du vacarme et de la forte régénération de la végétation.”
Si pour le quinquennal 1999/2004, la wilaya de Jijel a bénéficie 24 milliards de DA, sa part pour le triennal 2005-2007 est passé à 57,6 milliards de DA, soit une augmentation de 300%. À laquelle s’ajoutent les 50 milliards de DA destinés à financer la réalisation de 3 barrages, 9 000 logements ainsi que des actions liées au gaz naturel, à la pêche et à la mise à niveau du port de Djendjen.
Comme c’est la tendance nationale, le citoyen est catégorique quant à la réussite du secteur des travaux publics dans la région. “Le lancement des mégaprojets liés aux réseaux routiers qui sont à la fois structurant pour l’économie et grands créateurs d’emplois, selon des procédures modernes, a relégué à un second plan les éternels ravalements de trottoirs”, constate un jeune cadre local. Le projet de tous les espoirs est celui relatif à l’élimination des points noirs entre El Aouana et Ziama. Arrivé en phase finale, le chantier a déjà réglé 90% des problèmes, comme le fait remarquer le tenant d’un restaurant à Ziama Mansouriah. “Aujourd’hui, la circulation est fluide et les seuls qui encombrent le passage sont les singes dont le nombre s’est multiplié à la faveur de la diminution du vacarme et de la forte régénération de la végétation”, explique un vieux forestier. Dernière pièce de l’édifice, dont rares sont ceux qui y croyaient avant septembre 2004, le viaduc de la RN43 sera, lui, réceptionné dans les prochains jours et avant les délais, à l’instar de la majorité des projets inscrits à Jijel. “Le temps où on était obligé de mentir même sur la date d’ouverture des chantiers est révolu”, explique avec fierté un conseiller local. Notre interlocuteur a tenu à ce qu’on passe la nuit sur le site pour vérifier de visu que le système des 3x8 est entré dans les mœurs algériennes. En signe de rupture avec le bricolage, sur le kilomètre du dernier point noir de la corniche qui reste à réaliser, la circulation est régulée avec des feux bicolores gérés par vidéo surveillance. Ainsi, en matière de travaux publics, Jijel est aujourd’hui le siège du parc régional des travaux publics de trois autres wilayas, à savoir Constantine, Mila et Skikda.
En outre, selon un cadre du secteur, le programme de logements lancés pour 2005/09 est de 9 500 unités. À lui seul, le type rural donne une idée sur la dynamique qui s’est installée. À ce jour, 3 456 aides ont été libérées et 90% des montants ont été réellement dépensés.
Pour le parc OPGI, 5 000 logements ont subi des liftings, c’est pourquoi le visiteur de l’ex-port des Frères-Arroudj est ébloui par l’embellissement de la cité. Décidément, à Jijel on ne voit que grand. L’ex-centre universitaire se conjugue déjà au passé. Le pôle universitaire de Tasoust, d’une capacité pédagogique de 18 000 places et 9 000 lits, est une merveille qui a bénéficié, sur la période de 1999 à 2004, de 1,8 milliard de DA, et sur celle de 2005 à 2007, de 5,3 milliards de DA. La réception est pour la prochaine rentrée. La ville de Mohamed Seddik Ben Yahia s’est fait déjà une place dans le cercle des grandes villes universitaires. Jijel, qui se veut une destination touristique par excellence, essaie de se démarquer, à court terme, des autres sites balnéaires du pays et à moyen terme avec les destinations régionales, par “la partie soft” de son offre. La nouvelle Maison de la culture, surplombant la ville des Koutama, est elle-même une curiosité de par le travail recherché dans sa construction et aménagement. Elle est l’une des plus belles infrastructures du pays. Pour Salim, membre d’une association, “ce joyau ne peut être inauguré que par le président de la République”. Sur le perron de ce véritable palais doté d’une vue panoramique sur le Tout-Jijel, notre émerveillement est grand. “Khssara fina had etouhfa ?”
En plus de cette “touhfa”, le parc animalier est en train de faire la réputation de Jijel plus que ses plages. Réalisé en un temps record, peuplé déjà d’espèces appréciées des enfants et aménagé en un véritable centre de détente, le parc est une gifle à tous ceux qui ont clochardisé le reste des parcs du pays et où l’on assiste à la fermeture de sites dans des villes plus prestigieuses. À ce propos, lors de notre présence, Lamia, une Constantinoise de la cité Ziaidia, me chuchote : “Andi el ghira, et dire que le parc de Djebel el Ouahch est centenaire. Je souhaite au wali de Constantine la réussite dans ses démarches de réhabilitation du parc de Cirta malgré les résistances qu’il rencontre”.
Aussi, deux stations d’épuration, l’une à El Milia et l’autre à El Kennar, entreront prochainement en activité. Si le projet de réalisation du centre d’enfouissement à Jijel est en phase de réception après les derniers coups de fouet donnés aux travaux, deux autres centres, à El Milia et Taher, sont en cours de réalisation.
Si pour le quinquennal 1999/2004, la wilaya de Jijel a bénéficie 24 milliards de DA, sa part pour le triennal 2005-2007 est passé à 57,6 milliards de DA, soit une augmentation de 300%. À laquelle s’ajoutent les 50 milliards de DA destinés à financer la réalisation de 3 barrages, 9 000 logements ainsi que des actions liées au gaz naturel, à la pêche et à la mise à niveau du port de Djendjen.
Comme c’est la tendance nationale, le citoyen est catégorique quant à la réussite du secteur des travaux publics dans la région. “Le lancement des mégaprojets liés aux réseaux routiers qui sont à la fois structurant pour l’économie et grands créateurs d’emplois, selon des procédures modernes, a relégué à un second plan les éternels ravalements de trottoirs”, constate un jeune cadre local. Le projet de tous les espoirs est celui relatif à l’élimination des points noirs entre El Aouana et Ziama. Arrivé en phase finale, le chantier a déjà réglé 90% des problèmes, comme le fait remarquer le tenant d’un restaurant à Ziama Mansouriah. “Aujourd’hui, la circulation est fluide et les seuls qui encombrent le passage sont les singes dont le nombre s’est multiplié à la faveur de la diminution du vacarme et de la forte régénération de la végétation”, explique un vieux forestier. Dernière pièce de l’édifice, dont rares sont ceux qui y croyaient avant septembre 2004, le viaduc de la RN43 sera, lui, réceptionné dans les prochains jours et avant les délais, à l’instar de la majorité des projets inscrits à Jijel. “Le temps où on était obligé de mentir même sur la date d’ouverture des chantiers est révolu”, explique avec fierté un conseiller local. Notre interlocuteur a tenu à ce qu’on passe la nuit sur le site pour vérifier de visu que le système des 3x8 est entré dans les mœurs algériennes. En signe de rupture avec le bricolage, sur le kilomètre du dernier point noir de la corniche qui reste à réaliser, la circulation est régulée avec des feux bicolores gérés par vidéo surveillance. Ainsi, en matière de travaux publics, Jijel est aujourd’hui le siège du parc régional des travaux publics de trois autres wilayas, à savoir Constantine, Mila et Skikda.
En outre, selon un cadre du secteur, le programme de logements lancés pour 2005/09 est de 9 500 unités. À lui seul, le type rural donne une idée sur la dynamique qui s’est installée. À ce jour, 3 456 aides ont été libérées et 90% des montants ont été réellement dépensés.
Pour le parc OPGI, 5 000 logements ont subi des liftings, c’est pourquoi le visiteur de l’ex-port des Frères-Arroudj est ébloui par l’embellissement de la cité. Décidément, à Jijel on ne voit que grand. L’ex-centre universitaire se conjugue déjà au passé. Le pôle universitaire de Tasoust, d’une capacité pédagogique de 18 000 places et 9 000 lits, est une merveille qui a bénéficié, sur la période de 1999 à 2004, de 1,8 milliard de DA, et sur celle de 2005 à 2007, de 5,3 milliards de DA. La réception est pour la prochaine rentrée. La ville de Mohamed Seddik Ben Yahia s’est fait déjà une place dans le cercle des grandes villes universitaires. Jijel, qui se veut une destination touristique par excellence, essaie de se démarquer, à court terme, des autres sites balnéaires du pays et à moyen terme avec les destinations régionales, par “la partie soft” de son offre. La nouvelle Maison de la culture, surplombant la ville des Koutama, est elle-même une curiosité de par le travail recherché dans sa construction et aménagement. Elle est l’une des plus belles infrastructures du pays. Pour Salim, membre d’une association, “ce joyau ne peut être inauguré que par le président de la République”. Sur le perron de ce véritable palais doté d’une vue panoramique sur le Tout-Jijel, notre émerveillement est grand. “Khssara fina had etouhfa ?”
En plus de cette “touhfa”, le parc animalier est en train de faire la réputation de Jijel plus que ses plages. Réalisé en un temps record, peuplé déjà d’espèces appréciées des enfants et aménagé en un véritable centre de détente, le parc est une gifle à tous ceux qui ont clochardisé le reste des parcs du pays et où l’on assiste à la fermeture de sites dans des villes plus prestigieuses. À ce propos, lors de notre présence, Lamia, une Constantinoise de la cité Ziaidia, me chuchote : “Andi el ghira, et dire que le parc de Djebel el Ouahch est centenaire. Je souhaite au wali de Constantine la réussite dans ses démarches de réhabilitation du parc de Cirta malgré les résistances qu’il rencontre”.
Aussi, deux stations d’épuration, l’une à El Milia et l’autre à El Kennar, entreront prochainement en activité. Si le projet de réalisation du centre d’enfouissement à Jijel est en phase de réception après les derniers coups de fouet donnés aux travaux, deux autres centres, à El Milia et Taher, sont en cours de réalisation.
Commentaire