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Le prix du baril de pétrole est repassé jeudi au dessus des 70 dollars sur le marché Nymex, et ce pour la première fois depuis le 1er septembre 2006. Comme la semaine précédente, les observateurs ont été déçus par les statistiques publiées hier par l'Agence d'information américaine sur l'Energie (EIA). Du coup, la forte hausse des prix du pétrole hier.
Les stocks hebdomadaires d'essence ainsi que les réserves de produit distillés (gazole et fioul de chauffage) aux Etats-Unis étaient attendus à la hausse pour la semaine du 22 juin. Mais les publications d'hier ont fait mentir les analystes. Conséquence logique: de très fortes tensions sont observables sur le marché.
En effet, les stocks hebdomadaires d'essence ont reculé de 700 000 barils, et les réserves de produits distillés ont chuté de 2,3 millions de barils. Les réserves d'essence s'élèvent à 202,6 millions de baril soit une baisse de 5,5% par rapport à la même période de 2006, et ce alors que la demande progresse de 1%. Un fait aggravant en cette époque de "driving season" durant laquelle les américains prennent plus leurs voitures.
Seules les réserves de brut ont augmenté de 1,6 million de barils comme cela avait été prévu par les analystes. Le taux d'utilisation des raffineries s'est retourné à la hausse, revenant à 89,4%. Cette augmentation rassure un peu le marché sur l'état des raffineries américaines après que le taux d'utilisation des raffineries étaient descendu à son plus bas depuis 1991.
Le marché reste très sensible à la situation géopolitique mondiale, c'est-à-dire aussi bien par l'instabilité du Delta du Niger, que par les tensions entre l'Iran et l'Occident à propos du programme nucléaire de Téhéran.
Un autre facteur inquiète les analystes, c'est le facteur météorologique. En effet, la saison des ouragans a débuté depuis le début du mois de juin et peut entrainer une baisse de la production de carburants, si d'aventure les installations du golfe du Mexique étaient touchées.
source : le Figaro
Les stocks hebdomadaires d'essence ainsi que les réserves de produit distillés (gazole et fioul de chauffage) aux Etats-Unis étaient attendus à la hausse pour la semaine du 22 juin. Mais les publications d'hier ont fait mentir les analystes. Conséquence logique: de très fortes tensions sont observables sur le marché.
En effet, les stocks hebdomadaires d'essence ont reculé de 700 000 barils, et les réserves de produits distillés ont chuté de 2,3 millions de barils. Les réserves d'essence s'élèvent à 202,6 millions de baril soit une baisse de 5,5% par rapport à la même période de 2006, et ce alors que la demande progresse de 1%. Un fait aggravant en cette époque de "driving season" durant laquelle les américains prennent plus leurs voitures.
Seules les réserves de brut ont augmenté de 1,6 million de barils comme cela avait été prévu par les analystes. Le taux d'utilisation des raffineries s'est retourné à la hausse, revenant à 89,4%. Cette augmentation rassure un peu le marché sur l'état des raffineries américaines après que le taux d'utilisation des raffineries étaient descendu à son plus bas depuis 1991.
Le marché reste très sensible à la situation géopolitique mondiale, c'est-à-dire aussi bien par l'instabilité du Delta du Niger, que par les tensions entre l'Iran et l'Occident à propos du programme nucléaire de Téhéran.
Un autre facteur inquiète les analystes, c'est le facteur météorologique. En effet, la saison des ouragans a débuté depuis le début du mois de juin et peut entrainer une baisse de la production de carburants, si d'aventure les installations du golfe du Mexique étaient touchées.
source : le Figaro
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