Les passionnés d'Apple et les amoureux des produits high-tech vont enfin être récompensés de leurs deux longues années d'attente. La firme à la pomme commercialise à partir de vendredi 18 heures aux États-Unis dans les magasins Apple Store et les 2 000 boutiques de l'opérateur AT&T l'iPhone, un téléphone mobile totalement nouveau qui est à la fois un portable, un baladeur de musique MP3 et un lecteur vidéo. Il est équipé d'un écran tactile qui se commande avec un ou deux doigts. Steve Jobs, le président et cofondateur d'Apple, l'a dévoilé pour la première fois début janvier. Les files d'attente devraient être longues car personne n'a pu en commander un. Steve Jobs a refusé les réservations. AT&T, le seul opérateur américain qui a l'exclusivité de l'iPhone pour cinq ans, a demandé à ses salariés de reporter leurs vacances. Des boutiques Apple Store resteront ouvertes ce week-end. Les résidents américains pourront également en acheter sur Internet.
La nouvelle offensive d'Apple séduit les investisseurs. La capitalisation boursière de la firme californienne dépasse les 106 milliards de dollars. Google, le moteur de recherche le plus utilisé au monde, recensait lundi 80 millions de pages sur Internet consacrées à l'iPhone ! Bill Gates, l'homme le plus riche au monde, doit se contenter de 60 millions de pages.
« Contrairement à la micro-informatique et à la musique, Apple ne défriche pas un marché. Le groupe arrive dans un domaine déjà bien exploré », explique Charles Golvin, analyste chez Forrester Research. Plus d'un milliard de téléphones mobiles seront vendus cette année. Steve Jobs vise les 10 millions d'iPhone d'ici fin 2008. Pour séduire les consommateurs, la firme de Cupertino qui est la reine du marketing, utilise des méthodes éprouvées. Depuis un mois, Apple distille au compte-gouttes des informations sur l'iPhone. Quatre publicités, diffusées sur Internet et par les grandes chaînes américaines, vantent sa simplicité pour regarder une image, une vidéo ou téléphoner. Il y a dix jours, l'inventeur de l'iPod a précisé que l'iPhone est équipé d'une batterie d'une capacité longue durée qui permet d'écouter de la musique et de téléphoner selon ses envies.
Trois millions d'appareils devraient être écoulés lors du lancement américain. Mais l'iPhone fabriqué par deux groupes taïwanais devrait être livré en faible quantité. Organiser la pénurie est une arme sûre pour susciter l'appétit des consommateurs.
Une version différente sera lancée en Europe. « En octobre, affirme un distributeur français, l'iPhone commercialisé sur le Vieux Continent sera compatible avec la 3G », le réseau de téléphonie mobile de troisième génération. « Ce n'est pas sûr. Mais l'iPhone sera nécessairement 3G pour l'Asie, où il sera commercialisé en 2008 », tempère Charles Golvin. Une caractéristique technique que ne possède pas l'iPhone américain qui dispose d'une connexion sans fil Wifi.
Son prix est élevé puisqu'il est fixé à 499 et 599 dollars - ce sera le même en Europe mais en euros - selon la taille de la mémoire. Ce qui permet à Apple de dégager une marge de 250 dollars par appareil. Steve Jobs ne souhaite pas que l'iPhone soit subventionné - c'est-à-dire que l'opérateur téléphonique baisse son prix en prenant à sa charge la différence - sauf si un client d'AT&T opte pour un abonnement de très longue durée. L'opérateur américain propose des abonnements mensuels allant de 59,99 à 99,99 dollars. En Europe, Apple négocie avec Vodafone et Orange. « Il serait logique qu'Apple opte pour Orange, car le groupe britannique est moins souple pour l'Internet mobile en raison de son portail Vodafone Live ! », avance Caroline Milanesi, consultante à la société d'études Gartner. En janvier dernier, Didier Lombard, président de France Télécom, s'était enthousiasmé lors de son voyage en Californie pour le dernier « joujou » de Steve Jobs.
source : le Figaro
La nouvelle offensive d'Apple séduit les investisseurs. La capitalisation boursière de la firme californienne dépasse les 106 milliards de dollars. Google, le moteur de recherche le plus utilisé au monde, recensait lundi 80 millions de pages sur Internet consacrées à l'iPhone ! Bill Gates, l'homme le plus riche au monde, doit se contenter de 60 millions de pages.
« Contrairement à la micro-informatique et à la musique, Apple ne défriche pas un marché. Le groupe arrive dans un domaine déjà bien exploré », explique Charles Golvin, analyste chez Forrester Research. Plus d'un milliard de téléphones mobiles seront vendus cette année. Steve Jobs vise les 10 millions d'iPhone d'ici fin 2008. Pour séduire les consommateurs, la firme de Cupertino qui est la reine du marketing, utilise des méthodes éprouvées. Depuis un mois, Apple distille au compte-gouttes des informations sur l'iPhone. Quatre publicités, diffusées sur Internet et par les grandes chaînes américaines, vantent sa simplicité pour regarder une image, une vidéo ou téléphoner. Il y a dix jours, l'inventeur de l'iPod a précisé que l'iPhone est équipé d'une batterie d'une capacité longue durée qui permet d'écouter de la musique et de téléphoner selon ses envies.
Trois millions d'appareils devraient être écoulés lors du lancement américain. Mais l'iPhone fabriqué par deux groupes taïwanais devrait être livré en faible quantité. Organiser la pénurie est une arme sûre pour susciter l'appétit des consommateurs.
Une version différente sera lancée en Europe. « En octobre, affirme un distributeur français, l'iPhone commercialisé sur le Vieux Continent sera compatible avec la 3G », le réseau de téléphonie mobile de troisième génération. « Ce n'est pas sûr. Mais l'iPhone sera nécessairement 3G pour l'Asie, où il sera commercialisé en 2008 », tempère Charles Golvin. Une caractéristique technique que ne possède pas l'iPhone américain qui dispose d'une connexion sans fil Wifi.
Son prix est élevé puisqu'il est fixé à 499 et 599 dollars - ce sera le même en Europe mais en euros - selon la taille de la mémoire. Ce qui permet à Apple de dégager une marge de 250 dollars par appareil. Steve Jobs ne souhaite pas que l'iPhone soit subventionné - c'est-à-dire que l'opérateur téléphonique baisse son prix en prenant à sa charge la différence - sauf si un client d'AT&T opte pour un abonnement de très longue durée. L'opérateur américain propose des abonnements mensuels allant de 59,99 à 99,99 dollars. En Europe, Apple négocie avec Vodafone et Orange. « Il serait logique qu'Apple opte pour Orange, car le groupe britannique est moins souple pour l'Internet mobile en raison de son portail Vodafone Live ! », avance Caroline Milanesi, consultante à la société d'études Gartner. En janvier dernier, Didier Lombard, président de France Télécom, s'était enthousiasmé lors de son voyage en Californie pour le dernier « joujou » de Steve Jobs.
source : le Figaro
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