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kabylie: tamurt-iw

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  • kabylie: tamurt-iw

    Ils sont nombreux les artistes : chanteurs , peintres qui ont rendu hommage à cette région magnifique qui est notre berceau ,, mais aucun hommage je peus le comparer à ce poëme qui est le texte de la chanson de Ait Menguellet ,( tamurt-iw : ma région , mon pays , ou ma terre )

    C'est notre berceau que chante Lounis...



    d-dduh’-nneγ (γe)f i ncennu,
    atan di tegnaw yulli,
    d-mmi-s andda yebγa yeddu,
    di t’iq at i dd-yemekti,

    mi ns’ebb(e)h’ γef idurar-im,
    a tamurt-iw,
    ad aγ tiz’id’ tmuγli,
    (a)ruh’ yeččudd s-akal-im,
    a tamurt-iw,
    siwa yes i(gg) yettili,

    mi nebεed fell-am,
    d-lxiq i dd-yerzen degg wulawen,
    wa yettmekt-i-dd acewiq,
    wa yettxayel-dd isafen,

    mi ns’ebbeh’ (γe)f idurar-im,
    a tamurt-iw,
    ttakken-aγ-dd tazmart nsen
    (a)ruh’ yeččud s-akal-im,
    a tamurt-iw,
    akal-nni iγ dd-yesekkren…


    akk awiγ sangga nh’as akk d-dehb mlalen,
    akk awiγ sangga tirugza d lεib ttlalen,
    akk awiγ sangga ur yekkat lmizan s-allen,
    wezn akken ik yehwa, ur tettafed’ lğğiha ay malen,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan,


    ma yella tebγid’ γuresn i wakken a dd-gemd’ lqiq,
    ma yella tebγid’ γuresn i wakken at uzured’ rqiq,
    ma yella tebγid’ at εeddid’ s-tehri di t’iq,
    akk nγen degg id’, sebh’ akk i dd-awin d-acewiq,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan,


    at walid’ nnif, winnakken (γe)f id ak h’kkan,
    at walid’ lh’if yettruz’un irggazen ur knan,
    at walid’ asif anddakken ur uzlen waman,
    at walid’ asif anddakken yettazal laman,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan,


    at zerd’ udmawen amek i ten qazen wusan,
    at walid’ allen ad ak i dd-yeh’kkun kra yed’ran,
    at zerd’ ifasen andda leh’un idamen yerγan,
    at zerd’ id’aren, wid i kerfen segg wakken lh’an,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan,


    akk awiγ sangga arih’a n-lwerdd d-amkkan-is,
    akk awiγ sangga arih’a n-lbarud’ d-arfiq-is,
    akk awiγ sangga arih’a las’el d-axxam-is,
    akk awiγ sangga arih’a n-tegmatt d-akal-is,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan,


    at zerd’ lγaba tinnakken ur nqebb(e)l-ara ad’ar,
    at zerd’ tejra, terγa, tejreh’, tugwi at q’ar,
    at zerd’ tejra, γas tekkfa, yettidir uz’ar,
    γers akkw i dd-nerra, nh’efed’ sekra id aγ tesγar,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan…

  • #2
    at walid’ nnif, winnakken (γe)f id ak h’kkan,
    at walid’ lh’if yettruz’un irggazen ur knan,
    at walid’ asif anddakken ur uzlen waman,
    at walid’ asif anddakken yettazal laman,



    traduction :

    Tu verras l'honneur que l'on a tant raconté
    tu verras la misère qui brise les hommes sans qu'ils rompent
    tu verras la rivière dont le lit ignore le goût de l'eau
    tu verras la rivière dans laquelle coule la confiance

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    • #3
      pour mon venger j'aime pas je préfère matoub
      les larmes et le temps n'efface pas tous les souvenirs
      on peut pleurer un océan mes il restera des vagues de désir!

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      • #4
        justement c'est fais pour , j'ai posté ce que tu aimes pas

        je rigole

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        • #5
          at zerd’ lγaba tinnakken ur nqebb(e)l-ara ad’ar,
          at zerd’ tejra, terγa, tejreh’, tugwi at q’ar,
          at zerd’ tejra, γas tekkfa, yettidir uz’ar,
          γers akkw i dd-nerra, nh’efed’ sekra id aγ tesγar,



          traduction :

          Tu verras la forêt qui ne laisse pas l'homme fouler sa terre
          tu verras l'arbre, brûlé, blessé mais refusant de mourir
          tu verras l'arbre, même asseché, dont la racine vit encore
          c'est vers cette racine que nous revenons, apprendre et retenir ce qu'elle nous enseigne...

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          • #6
            C'est notre berceau que nous chantons,
            voyez, il atteint même les cieux !
            Son fils, où qu'il aille,
            dans le besoin, il se le rappellera.

            Se réveiller et voir tes montagnes,
            mon pays,
            la vision est agréable.
            L'âme est attachées à tes terres,
            mon pays,
            elles le font vivre.

            Lorsque nous sommes loin de toi,
            nos cœurs se sentent oppressés,
            les uns se rappellent des chants,
            d'autres se souviennent des champs.

            Se réveiller et voir tes montagnes,
            mon pays,
            elles nous transmettent leur force.
            L'âme est attachée à tes terres,
            mon pays,
            les terres qui l'ont fait naître et grandir.



            Je t'emmènerais là où le cuivre et l'or se rencontrent,
            je t'emmènerais là où l'honneur et le déshonneur naissent,
            je t'emmènerais là où tout est équilibre aux yeux,
            mesure comme il te plaira, tu ne trouveras aucun côté instable.

            Chaque village est tel un collier qui pare la colline
            attachée, sans corde, aux escarpements.
            Mon pays est tel des colliers sur les collines,
            attachée, sans cordes, aux cieux.


            Si tu veux, chez eux, agrandir les choses,
            si tu veux, chez eux, amplifier les choses,
            si tu veux prendre tes aises,
            ils te tueront la nuit venue, et le matin chanteront tes louanges.

            Chaque village est tel un collier qui pare la colline
            attachée, sans corde, aux escarpements.
            Mon pays est tel des colliers sur les collines,
            attachée, sans cordes, aux cieux.


            Tu verras l'honneur que l'on t'as tant raconté,
            tu verras la misère qui brise les hommes sans qu'ils rompent,
            tu verras la rivière dont le lit ignore le goût de l'eau,
            tu verras la rivière dans laquelle coule la confiance.

            Chaque village est tel un collier qui pare la colline
            attachée, sans corde, aux escarpements.
            Mon pays est tel des colliers sur les collines,
            attachée, sans cordes, aux cieux.


            Tu verras comment le temps creuse les visages,
            tu liras dans les regards tout ce qui s'est passé,
            tu verras des mains dans lesquelles coule du sang brûlant,
            tu verras des pieds déformés par les distances parcourues.

            Chaque village est tel un collier qui pare la colline
            attachée, sans corde, aux escarpements.
            Mon pays est tel des colliers sur les collines,
            attachée, sans cordes, aux cieux.


            Je t'emmènerais là où la senteur de la rose a sa place,
            Je t'emmènerais là où l'odeur des balles est sa compagne,
            Je t'emmènerais là où réside l'honneur,
            Je t'emmènerais en terre de fraternité.

            Chaque village est tel un collier qui pare la colline
            attachée, sans corde, aux escarpements.
            Mon pays est tel des colliers sur les collines,
            attachée, sans cordes, aux cieux.


            Tu verras la forêt qui ne laisse pas l'homme fouler sa terre,
            tu verras l'arbre, brûlé, blessé mais refusant de mourir,
            tu verras l'arbre, même asséché, dont la racine vit encore,
            c'est vers cette racine que nous revenons, apprendre et retenir ce qu'elle nous enseigne.

            Chaque village est tel un collier qui pare la colline
            attachée, sans corde, aux escarpements.
            Mon pays est tel des colliers sur les collines,
            attachée, sans cordes, aux cieux.
            Dernière modification par Tamedit n-was, 29 juin 2007, 21h17.

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            • #7
              thamourtiw

              Sahet à sensib de nous faire partager cet air de poésie nidhourares n'tmourth.
              "L'homme n'a point de port, le temps n'a pas de rive; il coule et nous passons." Marcel PAGOL

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