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Experts et opérateurs méditerranéens appellent la CNE à revoir sa position sur le Med

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  • Experts et opérateurs méditerranéens appellent la CNE à revoir sa position sur le Med

    LE GOUVERNEMENT ESPAGNOL REPONDRA AU RECOURS DE L'ALGERIE LE 5 JUILLET

    Le 5 juillet prochain, le ministère espagnol de l’Industrie devrait répondre au recours adressé par l’Algérie contre les conditionnalités de la commission espagnole de régulation du secteur de l’énergie (CNE). En effet, l’Algérie a adressé le 22 juin dernier un recours contre la CNE qui a lié l’acceptation de l’augmentation de la part de Sonatrach dans le projet de gazoduc régional transméditerranéen Medgaz de 26 à 36% à deux conditions.
    Celles pour Sonatrach de ne pas baisser sa capacité d’évacuation à travers le gazoduc à moins de 80% et d’augmenter les capacités du gazoduc. En rappelant que ce projet en cours de réalisation doit permettre d’acheminer, dès 2009, un volume de 8 milliards de m3 de gaz par an, la capacité de Sonatrach étant de 3 milliards de m3. Et en précisant que la compagnie algérienne n’a été autorisée à commercialiser sur le marché espagnol qu’un plafond limite de 1 milliard de m3 de gaz. De plus, l’Algérie avait demandé à la partie espagnole d’augmenter de 20% le prix du gaz commercialisé en Espagne. A ce propos, les discussions se poursuivent encore entre les deux parties, en rappelant que notre pays commercialise en Espagne, via la compagnie ibérique, Gas natural, un volume de 9 milliards de m3. Cela étant, la position de la CNE espagnole a suscité une convergence de vues entre les participants à la table ronde organisée jeudi dernier à l’hôtel Sheraton à Alger, sous l’égide de l’Observatoire méditerranéen de l’énergie (OME), et consacrée à la thématique de l’interdépendance énergétique dans cette région. Tant les experts que les PDG des principales compagnies énergétiques du Bassin méditerranéen ont ainsi abondé dans le sens de la position algérienne, appelant la CNE à revoir la sienne. A ce propos, le P-DG de Sonatrach, Mohamed Meziane, a estimé que «la situation faite au gazoduc transcontinental Medgaz, à la veille de son achèvement, est à cet égard inacceptable au regard de la sécurité des approvisionnements comme au regard de la sécurité du marché». De même, le P-DG de la compagnie gazière française, Gaz de France, Jean- François Cirelli, qualifiant le projet Medgaz de «projet structurant» et assurant la sécurité tant des approvisionnements de l’Europe que des débouchés de l’Algérie, a considéré que ce projet «ne soit pas l’otage de considérations qui lui sont étrangères». En entendant par là les interférences politiques dans la fixation des prix à l’aval et dans la régulation. Abondant dans le même sens, le directeur général de l’OME, Mustapha Faïd, a considéré que «la CNE doit revoir sa position», estimant «intenable» la position des autorités espagnoles de limiter le volume de gaz commercialisable à 1 milliard de m3. Cela même si pour cet expert, il s’agit d’une divergence de vue entre deux partenaires, de telles différences ayant toujours existé selon lui dans les relations de long terme. Pour Mustapha Faïd, les deux parties essaient de régler le problème et «avec assez de bonne volonté, il sera réglé».
    Chérif Bennaceur (Le soir d'Algérie)
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