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Révolution dans le recyclage des matières plastiques

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  • Révolution dans le recyclage des matières plastiques

    Une société américaine est en passe de révolutionner le recyclage des matières plastiques. Son nouveau procédé permettrait de récupérer les éléments constitutifs des matières plastiques : pétrole et gaz. Tout ce dont vous avez besoin, c'est de la technologie à micro-ondes de Global Resource Corporation (GRC), et, en un tournemain, vous pouvez extraire le pétrole, les gaz combustibles – et quelques déchets – de toute une série de matériaux à base d'hydrocarbures.

    Le procédé repose sur un appareil conçu par GRC, utilisant 1 200 fréquences différentes dans le spectre des micro-ondes et qui agit sur des hydrocarbures spécifiques. En effet, exposés à certaines ondes, une partie des dérivés d'hydrocarbures constituant le plastique et le caoutchouc industriel se transforment en gazole et en gaz combustible. Cet appareil s'appelle le Hawk-10. Sa version réduite ressemble à un four à micro-ondes amélioré, tandis que le grand modèle s'apparente à une bétonnière.

    "Notre appareil agit sur toutes les matières composées d'hydrocarbures, explique Jerry Meddick, directeur du développement de la société GRC, basée dans le New Jersey. Prenez un câble en cuivre : les fils de cuivre sont entourés d'un plastique à base d'hydrocarbures. Aujourd'hui, nous pouvons récupérer tous ces hydrocarbures et dénuder parfaitement les câbles." Non seulement ce procédé produit du combustible sous forme de pétrole et de gaz, mais il permet également d'isoler plus facilement les fils de cuivre en vue de leur recyclage. Ainsi, avec 9,1 kilos de pneus usés, le Hawk-10 permet d'obtenir 4,54 litres de diesel, 1,42 mètre cube de gaz combustible, 1 kilo d'acier et 3,4 kilos de noir de carbone, affirme Meddick.

    Gershow Recycling, une société de recyclage de métaux située à New York, s'est porté acquéreuse du premier Hawk-10. Cette entreprise récupère les déchets métalliques, les passe à la broyeuse et les recycle en métaux purs. Elle s'approvisionne essentiellement en carcasses de voitures mais, pour chaque tonne d'acier récupérée, Gershow produit aussi entre 226 et 318 kilos de résidus de broyage. Ces résidus sont tout ce qu'il reste d'une voiture après sa déconstruction et la valorisation des métaux qui la composent. Il s'agit d'un mélange de plastiques, de caoutchouc, de bois, de papier, de tissus, de verre, de sables, de déchets et d'autres résidus métalliques. Selon GRC, le Hawk-10 est capable de produire suffisamment de pétrole et de gaz à partir des résidus de broyage pour sa propre alimentation en énergie ainsi que pour celle d'autres machines.

    En améliorant les processus de recyclage des métaux et en valorisant les résidus de broyage, le Hawk-10 devrait également permettre de réduire la quantité de déchets finaux [non recyclables] à entreposer sur des sites d'enfouissement.

    Par Catherine Brahic , New Scientist

  • #2
    salut morjane, et merci beaucoup pour tous tes articles.
    certaines techniques pareilles ont permis de récupérer les dechets, et produire du gaz naturel dans certains pays europiens.
    un projet pareil chez nous: et on peut se débarrasser de la décharge de oued smar (alger) tout en produisant du gaz naturel à alger.(et laisser nos gisements du sahara se reposer un peu).
    si tu sais partages ,si tu ne sais pas demandes

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    • #3
      Je te remercie Abir pour ton complément d'information et merci de partager l'interêt des articles postés.

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      • #4
        Bonsoir abir

        Je te remercie Abir pour ton complément d'information et merci de partager l'interêt des articles postés.

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        • #5
          Néosac, premier sac plastique biodégradable

          Salam,

          En ce qui concerne les sachets en plastiques qui polluent, c'est leur durée de concervation dans la nature qui pose problème. Si on trouve le moyen de les recycler, il restera le problème de la collecte.

          Mais voici une solution révolutionnaire à ca :

          Fiche produit du Néosac, premier sac plastique biodégradable selon ses concepteurs : Durée de stockage : 1 an; après exposition à la lumière, fragmentation en 3 mois; biodégradable en 2 ans. Le Neosac est un sac en plastique additivé c'est à dire un sac standard, en polyéthylène, auquel on rajoute des substances accélérant sa dégradation par oxydation.
          Sources :
          http://www.novethic.fr/novethic/site...x.jsp?id=91653

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          • #6
            @mohamed_rédha

            wa alikom assalam,
            merci pour tes informations.
            on ne parle pas uniquement de la biodégradabilité mais aussi et surtout de la récupération des hydrocarbures à partir de ces produits fabriqués par l'industrie pétrochimique et à partir de déchets quotidien
            si on laisse un sachet , il va se dégrader certe, mais en combien de temps?mais nous on peut accélérer sa biodégradabilité méme s'il était fabriqué de façon traditionnelle
            par exemple ,si on prend les déchets de notre cuisine, on les met dans un trou desaéré (pas d'oxygéne) on y arrive à avoir du gaz naturel au bout de six mois....
            si tu sais partages ,si tu ne sais pas demandes

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            • #7
              a quand cette nouvelle revolution en Algerie?

              ecoutez les amis franchement quand en allume son televiseur pour voire se qui ce dit dans notre chaine national vers les couts de 08hoo en nous rabache tous le teps les memes discours c'est a dire tous vas bien chez nous en ai les meilleurs vive l'algerie c'est comme si il y avait pas assez de problemes dans notre environement qui est lui meme lie a ce que l'on en fait l'etre humain n'a depuis le debut des temps que participe a la degradation de l'environnement et au non respect de la nature
              haut jourd'hui j'ai pour la premiere fois vue a oued smar a alger une usine de recyclage des dechets plastiques sincerment j'esperes qu'il y on a beaucoups d'autres mais j'en doute pourquoi? et bien par ce que il ne suffit pas de faires des usines quand en ne sensibilise pas les citoyens quand au besoin de respecté son environnement la premiere notion qu'il faudrait inculque dans la tete des gens c'est le trie selectifs des ordures menageres produits plastique a part et en carton a part etc , deuxièmant c'est une culture que l'on doit donne des le jeune age il ne suffit pas de demande a un enfant d'apprendre par coeur ces lecons sur l'environnement si seulments il y en avait de claire il faut lui explique cette terrre sur la quelle il marche cet air qu'il respire il doit la preservé pour les generations futures je peut parle par exemple la duree de degradation du plastique qui est de l'ordre de milliees d'annees! alors malheuresement on est loin du compte.

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              • #8
                La méthanisation des déchets

                La méthanisation des déchets

                La méthanisation est un processus de fermentation anaérobie, c’est-à-dire une décomposition de matières pourrissables (putrescibles) par des bactéries qui agissent en l’absence d’air. Ce procédé produit du biogaz qui comporte, entre autres, du méthane (CH4), le même que celui contenu à plus de 90 % dans le gaz naturel fossile. Ce phénomène se produit naturellement dans les marécages (gaz des marais).

                On peut appliquer la méthanisation à toute matière organique qui peut fermenter naturellement :
                - les papiers et cartons ;
                - les déchets de cuisine (épluchures, fanes de radis…) et les restes de repas ;
                - les déchets agricoles ;
                - les fumiers et les lisiers d’animaux domestiques (les fumiers étant plutôt solides car ils contiennent beaucoup de litière, les lisiers étant essentiellement liquides) ;
                - les boues de stations d’épuration des eaux.


                La production de biogaz

                Une unité de méthanisation comprend une grande cuve surmontée d’un couvercle, dans laquelle on place les déchets à traiter. Ces cuves sont appelées réacteurs, fermenteurs ou digesteurs. Une température de 35 °C est nécessaire pour que les bactéries soient bien à leur aise. La fermentation anaérobie produit très peu de chaleur, il faut donc souvent chauffer les réacteurs. Pour cela, on utilise une partie du biogaz produit. La méthanisation, dans les réacteurs les plus récents, dure quelques jours et produit du biogaz à hauteur de 1 à 10 m3/j/m3 de réacteur.

                La composition du biogaz est la suivante :
                - 55 à 70 % de méthane CH4 ;
                - 30 à 45 % de dioxyde de carbone CO2 ;
                - de petites quantités d’ammoniac NH3 et de sulfure d’hydrogène H2S ;
                - les résidus solides de la méthanisation qu'on appellent le digestat . Celui-ci peut être séché et utilisé comme engrais.

                Avant de l’utiliser, le biogaz doit être débarrassé de ses traces de sulfure d’hydrogène, un puissant corrosif des métaux, toxique, qui brûle en dégageant du dioxyde de soufre SO2, ennemi des forêts (pluies acides) et de nos petits poumons.
                Le biogaz peut être brûlé pour produire de la chaleur, de l’électricité ou les deux en cogénération (170 kWh électriques + 340 kWh thermiques par tonne de déchets méthanisés). Après avoir été débarrassé de toutes ses impuretés (dont le CO2), il peut aussi être injecté dans le réseau de gaz de ville. Ou encore servir de carburant aux véhicules GNV (gaz naturel véhicules), qui fonctionnent au méthane comprimé.

                source: http://www.planete-energies.com/cont...n-dechets.html
                si tu sais partages ,si tu ne sais pas demandes

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                • #9
                  Qui produit, qui consomme ?


                  Le biogaz est connu depuis l’Antiquité. Les Assyriens s’en servaient pour chauffer l’eau de leurs bains. Dès 1895, la ville d’Exeter en Angleterre était éclairée au biogaz produit par une unité de méthanisation installée sur le site d’une station d’épuration.
                  A l’époque moderne, la Chine et l’Inde ont beaucoup utilisé le biogaz : des millions de digesteurs domestiques ont été installés pour traiter les déjections de bovins. D’après un rapport de la Banque Mondiale (rapport Martinot), il y aurait près de 10 millions de foyers qui s’éclairent au biogaz dans les pays en développement.

                  Plusieurs pays européens ont construit des installations de méthanisation centralisées (Danemark, Italie, Espagne, Pays-Bas). La Nouvelle-Zélande est le pays le plus avancé dans l’utilisation du biogaz pour les autobus des villes. En France, les villes de Chambéry, Lille et Tours ont des bus qui roulent au biogaz.

                  C’est un carburant plus propre que le gazole, puisque par sa composition il est semblable au gaz naturel : à valeur énergétique égale, il dégage moins de fumées et de CO2.
                  Pour l’injection de biogaz dans le réseau de gaz, ce sont les Pays-bas qui sont en tête.
                  Mais la contribution du biogaz dans la consommation énergétique mondiale reste globalement très faible. C'est aussi le cas dans l'Europe des 25 : on y a produit seulement 4,3 millions de tep (tonnes équivalent pétrole) en 2004.

                  Les principaux producteurs de biogaz sont les suivants :
                  PaysProduction de biogaz 2003 (millions de tep)Production de biogaz 2004 (millions de tep)Royaume-Uni1,251,47Allemagne1,231,29France0,340,36Espagne0 ,260,28Italie0,20,2Suède0,120,12Pays-Bas0,110,11Danemark0,080,09Portugal0,080,08Total Europe des 25 3,914,27
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