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Recrudescence des agressions sexuelles à Oran

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  • Recrudescence des agressions sexuelles à Oran

    Le quartier de Choupot (Maraval), a été, l’été dernier, le théâtre de l’enlèvement spectaculaire d’une adolescente. Arrachée de force des mains de sa mère, elle a été embarquée manu militari à sur une moto.
    Quelques jours plus tard, cette dernière a été retrouvée par les enquêteurs saine et sauve.

    Le même scénario s’est répété au centre-ville, pas loin de la gare ferroviaire, au cours de presque la même période, lorsque quelques bandits ont kidnappé une jeune fille à bord d’une voiture.

    A cette évocation, on peut avancer que les détournements de mineurs, la pédophilie et les agressions sexuelles dont sont victimes les enfants en bas âge sont légion.

    Les bilans sont alarmants. Ainsi, depuis le début de l’année, plus de cent trente cas d’agressions sexuelles ont été recensées. Pire, deux décès ont été enregistrés à la suite de ces agressions.
    La gendarmerie a, au premier trimestre de l’année en cours, traduit devant les tribunaux plusieurs individus impliqués dans quatre affaires, toutes relatives au détournement de mineurs et agressions sexuelles. A cela s’ajoutent les viols sur les proches avec un taux de 2%.

    Des bilans et des chiffres à vous laisser perplexes d’autant que la moyenne d’âge des enfants, victimes de tels crimes, varie entre six et quinze ans.
    Une situation qui en dit long, notamment sur l’aisance avec laquelle sévissent ces bandits. Un fléau qui interpelle plus d’un, particulièrement les autorités qui doivent prendre des mesures à la hauteur du danger qui guette quotidiennement les enfants. Car de tels crimes sont en constante augmentation et le nombre de cas traités par les tribunaux est insignifiant.

    En contrepartie, la passivité des citoyens est à déplorer face à ces comportements. Même les parents d’enfants victimes optent pour la loi de l’omerta. «Omerta ou la honte».

    Alors que des enfants en bas âge subissent et souffrent, en silence, des séquelles et des traumatismes de ces agissements pervers et immoraux, les criminels eux, restent impunis.

    Par L'Expression

  • #2
    Je suis choquée par cet article. J'ai l'impression que l'Algérie, au lieu de sortir de la violence, ne fait que s'y enliser...

    Kidnapper des jeunes ado, comme ça, en plein jour, aussi facilement qu'arracher un sac à une vieille dame. Je suis vraiment choquée.

    Si ça continue comme ça, les villes algériennes seront en concurrence avec Mexico, Sao Paulo ou autre pour le "titre" de ville la plus dangereuse du monde...

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    • #3
      Ce qui est repoussant, c'est que le sujet de viols et pédophilie est un sujet tabou. Les religieux ne veulent pas discuter ou réfléchir sur ce problème qui est commun à tous les pays musulmans; particulièrement au Maroc où le tourisme sexuel bat son plein et l'Algérie pour bientot.
      Nous disposons de peu de brigades spécialisées des victimes sur ce thème alors que les algériens se connectent de par le monde en accédant à des sites web. Il n'y a pas de débats de fond de l'état et les algériens acceptent peu ou prou la situation de peur de subir la honte.

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      • #4
        Que la pédophilie soit aussi importante en Algrieque tu as l'air d le dire, Mzah, ne m'étonne pas du tout...

        C'est pire qu'un problème, c'est un vrai fléau et comme toi, je suis choquée que le gouvernement, les religieux ou même la société ne bougent pas plus que ça.

        Les technologies ont acceléré le processus mais les mentalités n'ont pas suivi. Les jeunes ont plus facilment accès aux images trash par le biais d'internet et de la parabole... mais il y a tjs autant de tabous autour d'eux. Alors ils se "défoulent" entre eux ou sur des enfants...

        C'est vraiment l'hypocrise par excellence

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