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Ces patrons qui font l’Algérie

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  • Ces patrons qui font l’Algérie

    Il y a beaucoup de patrons qui font et feront l'Algérie. Voici les plus connus.

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    Agro-industrie, hydrocarbures, télécoms… Ces chefs d’entreprise de premier plan jouent un rôle clé dans le paysage économique national.

    Issaâd Rebrab
    Groupe Cevital

    « Ce qui me fait courir, c’est la passion de créer », martèle Issaâd Rebrab, le patron de Cevital, le premier groupe industriel privé en Algérie. À 63 ans, cet ancien expert-comptable qui a fait fortune dans l’agroalimentaire et les médias (il est propriétaire du quotidien francophone Liberté) multiplie les investissements, et son appétit pour les affaires ne connaît pas de limites. Son dernier projet ? Un mégacomplexe logistique, industriel et énergétique dénommé Cap-2015, dans lequel cet industriel compte injecter 20 milliards de dollars. Doté d’un hub portuaire situé à Cap Djinet (à 60 kilomètres d’Alger), d’un pôle industriel comprenant plusieurs activités (pétrochimie, sidérurgie, construction navale et automobile) et d’une ville nouvelle pouvant abriter 250 000 habitants, le projet ambitionne de créer cent mille emplois directs et un million d’emplois indirects.


    Ghania Houadria

    Algérie Poste

    Dans un pays où le nombre de femmes ministres ou députées se compte sur les doigts d’une main, la directrice d’Algérie Poste fait un peu figure d’exception. Nommée en 2004 à la tête de cette importante entreprise publique, Ghania Houadria, informaticienne de formation, a fait des services postaux une institution performante. Un succès d’autant plus méritant que les institutions financières algériennes ont souffert des scandales qui n’ont pas manqué de ternir leur image. En l’espace de trois ans, la directrice a réussi là où ses prédécesseurs ont échoué : éponger les dettes de l’entreprise, multiplier le nombre de bureaux par deux, porter le nombre de ses clients à 10 millions et introduire le système de paiement électronique pour le plus grand bénéfice de ses clients, excédés par la lenteur légendaire de l’administration. Enfin, la patronne n’a pas hésité à recruter des femmes pour occuper le poste de facteur.


    Djillali Mehri

    Groupe Mehri

    A 70 ans, Djillali Mehri est un homme d’affaires insatiable. Considéré comme le détenteur de l’une des plus grosses fortunes d’Algérie, ce natif d’El-Oued, une oasis située à l’extrême est du pays, ambitionne d’être le premier investisseur en matière d’infrastructures hôtelières. Son dernier projet prévoit la réalisation de 36 hôtels Ibis en partenariat avec le géant mondial Accor, pour un montant global de 300 millions de dollars. « L’avenir de l’Algérie, c’est le tourisme et l’agriculture », affirme cet amateur d’œuvres d’art. En décembre 2006, Mehri réalisait un vieux rêve en inaugurant à Oran le Royal Hôtel, qu’il avait acheté en 1967. Construit en 1906, cet établissement cinq étoiles doté de 112 chambres, de cinq suites présidentielles, d’une piscine et de plusieurs restaurants est un bijou qui n’a rien à envier aux hôtels de luxe de Paris ou de New York.


    Mohamed Meziane

    Groupe Sonatrach

    En Algérie, son poste équivaut à celui d’un superministre, sinon plus. Président-directeur général de Sonatrach depuis septembre 2003, Mohamed Meziane occupe donc une fonction très sensible. En plus d’être la première entreprise d’Afrique et la 11e compagnie pétrolière dans le monde, Sonatrach est « un État dans un État », comme les Algériens se plaisent à le dire. Le groupe emploie 120 000 personnes pour un chiffre d’affaires de plus de 41 milliards de dollars. Ce gigantisme est loin d’effrayer ce sexagénaire diplômé en génie chimique et en pétrochimie, qui a fait l’essentiel de sa carrière dans la « maison ». Bien sûr, la bonne santé financière de l’Algérie autorise le patron à développer de multiples projets. Pas moins de 44 milliards de dollars seront investis au cours des cinq prochaines années dans le cadre de projets en Algérie. ?À l’étranger, Sonatrach vient d’annoncer la création, au Luxembourg, d’une société de réassurance spécialisée dans les risques industriels.


    Hachemi Belhamdi

    Groupe Mobilis

    Lorsqu’il a été propulsé en juin 2004 à la tête de Mobilis, l’opérateur historique des télécoms algériens, d’aucuns pensaient que Hachemi Belhamdi, 58 ans, n’allait pas rester longtemps dans cette entreprise publique moribonde qui ne comptait, à l’époque, que 250 000 abonnés. Trois ans plus tard, Mobilis revendique 7 millions de clients et assure une couverture quasi totale de l’ensemble du territoire national. C’est que ce haut fonctionnaire à la moustache broussailleuse, plusieurs fois diplômé à l’étranger et élu meilleur manager de l’année en 2005, ne craint pas la concurrence impitoyable à laquelle se livrent les différents opérateurs téléphoniques en Algérie. « J’ai été nommé à la tête de Mobilis avec une mission claire : redresser l’entreprise dans tous les domaines et redonner à l’opérateur national sa place de leader sur le marché de la téléphonie mobile », nous confiait-il en septembre 2005. Pari réussi.


    Slim Othmani

    La Nouvelle Conserverie algérienne

    O n ne peut pas imaginer la table d’une famille algérienne sans une boîte qui ne soit sortie des usines de La Nouvelle Conserverie algérienne (NCA). Du jus de fruits aux conserves de tomate en passant par les confitures, La NCA, l’entreprise familiale des Othmani, est devenue incontournable en Algérie. La saga commence le 2 mai 1966 lorsque Salah Othmani, fils d’un exportateur d’œufs, met sur pied une fabrique spécialisée dans les conserves alimentaires. Quarante ans plus tard, sa petite entreprise exporte vers l’Afrique subsaharienne et l’Europe. Après avoir bourlingué quelques années au Canada, où il a exercé ses talents d’ingénieur informaticien, Slim Othmani, le fils de Salah, est rentré au bercail au milieu des années 1990. Il reprendra la direction de la Nouvelle Conserverie algérienne à la demande de son père, en 1999.


    Abdelkader Taïeb Ezzraimi

    Semoulerie industrielle de la Mitidja

    Cet homme a la baraka. Parti de rien en novembre 1990, date de la création de sa petite semoulerie-minoterie dans la ville de Blida, il est aujourd’hui un patron comblé. Dix-sept ans après son entrée dans le monde des affaires, Abdelkader Taïeb Ezzraimi, gestionnaire autodidacte, est devenu le deuxième producteur mondial du couscous après le français Ferrero. Non seulement son entreprise, la Semoulerie industrielle de la Mitidja (SIM), couvre le quart des besoins des Algériens en farine et en semoule, mais elle exporte vers la France, la Belgique, le Canada et le Liban. Et pourtant, cet homme a failli tout perdre le jour ou il a été enlevé par un groupe terroriste, au cours des années de terreur. La baraka, encore une fois ! Président d’honneur du Croisssant-Rouge algérien (CRA), Taïeb Ezzraimi est aussi bon Samaritain. « Puisque je mange à ma faim, il est normal que j’aide ceux qui, autour de moi, n’ont pas cette chance », aime-t-il à répéter.

    http://www.jeuneafrique.com/jeune_af...la0&dos_id=256
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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