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le jihad:sa vraie signification et son but

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  • le jihad:sa vraie signification et son but

    Dieu exalté soit-il dit : « Et luttez pour Dieu avec tout l'effort qu'Il mérite. C'est Lui qui vous a élus ; et Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion, celle de votre père Abraham, lequel vous a déjà nommés Musulmans avant
    (ce Livre) et dans ce (Livre), afin que le Messager soit témoin contre vous, et que vous soyez vous-mêmes témoins contre les gens. Accomplissez donc la prière, acquittez l'aumône légale et attachez-vous fortement à Dieu. C'est Lui votre Maître. Et quel Excellent Maître ! Et quel Excellent Soutien ! » (sourate 22, le Pèlerinage, Al-Hajj, verset 78).

    Le Jihâd est l'un des aspects les plus mal compris et les plus déformés de l'Islam. Il existe certains Musulmans qui exploitent ce concept et qui en font un mauvais usage afin de parvenir à leurs fins politiques. Il y a beaucoup de non-Musulmans qui comprennent mal cette notion. D'autres non-Musulmans en donnent une interprétation déformée afin de discréditer l'Islam et les Musulmans.

    Qu'est-ce que le Jihâd ?
    Le mot « Jihâd » ne signifie pas « guerre sainte ». Il désigne la lutte et l'effort. Les mots utilisés pour la guerre dans le Coran sont « Harb » et « Qitâl ». Le Jihâd quant à lui désigne la lutte sérieuse et sincère aussi bien au niveau individuel qu'au niveau social. C'est la lutte pour accomplir le bien et éradiquer l'injustice, l'oppression et le mal dans son ensemble de la société. Cette lutte doit être aussi bien spirituelle que sociale, économique et politique. Le Jihâd consiste à œuvrer de son mieux pour accomplir le bien. Dans le Coran, ce mot est employé sous ses différentes formes à 33 reprises. Il est souvent associé à d'autres concepts coraniques tels que la foi, le repentir, les actions droites et l'émigration (Hégire) [2].

    Le Jihâd consiste à protéger la foi de l'individu et ses droits. Le Jihâd n'est pas toujours une guerre bien qu'il puisse parfois prendre cette forme. L'Islam est la religion de la paix mais cela ne signifie pas qu'il accepte l'oppression.
    L'Islam enseigne que l'on doive faire tout notre possible afin d'éliminer les tensions et les conflits.
    L'Islam promeut les moyens pacifiques pour mener au changement et à la réforme. En réalité, l'Islam insiste sur le fait que l'on doit s'efforcer d'éliminer le mal par des moyens pacifiques sans avoir recours à la force autant que faire se peut.
    Au cours de l'histoire de l'Islam, depuis le Prophète — paix et bénédiction sur lui — jusqu'à aujourd'hui, les Musulmans ont, le plus souvent, résisté à l'oppression et ont lutté pour la liberté par des moyens pacifiques et non-violents.

    L'Islam enseigne également une éthique convenable en cas de guerre. La guerre est permise en Islam, mais uniquement lorsque les autres moyens pacifiques comme le dialogue, les négociations et les traités échouent. La guerre est le dernier recours et doit être évitée le plus possible. Son but n'est pas de convertir les gens par la force, ni de coloniser les peuples, ni d'acquérir des terres, des richesses ou une gloire quelconque. Son but fondamental est la défense des personnes, des biens, de la terre, de l'honneur et de la liberté, aussi bien pour soi-même que pour les autres peuples qui souffrent de l'injustice et de l'oppression.

    Les règles essentielles de la guerre en Islam
    Ces règles sont les suivantes :

    Être suffisamment fort pour que l'ennemi vous craigne et ne vous attaque pas.
    Ne pas commencer les hostilités.
    Œuvrer le plus possible pour la paix.
    Combattre uniquement ceux qui combattent : pas de punition collective. Aucun mal ne doit attenidre les non-combattants. Les armes de destruction massive ne doivent pas être utilisées.
    Cesser les hostilités aussitôt que la partie adverse est encline à la paix.
    Observer les traités et les accords aussi longtemps que l'ennemi les observe.
    Dieu dit explicitement : « Combattez dans le sentier de Dieu ceux qui vous combattent, et ne transgressez point. Certes, Dieu n'aime pas les transgresseurs ! [...] Le Mois sacré pour le mois sacré ! — Le talion s'applique à toutes choses sacrées. Donc, quiconque transgresse contre vous, transgressez contre lui, à transgression égale.
    Et craignez Dieu. Et sachez que Dieu est avec les pieux. » (sourate 2, la Vache, Al-Baqarah, versets 190 et 194).

    Le Jihâd n'est pas du terrorisme
    Il est nécessaire d'attirer l'attention sur le fait que le terrorisme contre des civils innocents, que ce soit par une agression classique ou par des moyens suicidaires, n'est en aucun cas permis par l'Islam. L'Islam encourage les peuples opprimés à lutter pour leur liberté, et il ordonne aux autres Musulmans d'aider ceux qui sont opprimés et qui souffrent. Cependant, l'Islam n'autorise, pour quelque raison que ce soit, le terrorisme contre les non-combattants et les gens innocents. Le terrorisme n'est pas le Jihâd : c'est du fasâd (de la corruption). Le terrorisme est en contradiction avec les enseignements de l'Islam. Il y a des gens qui utilisent des arguments pervertis pour justifier le terrorisme qu'ils emploient pour leur cause.
    Mais cela n'admet aucune justification.
    Dieu exalté soit-il dit : « Et quand on leur dit :
    "Ne semez pas la corruption sur la terre", ils disent : "Au contraire nous ne sommes que des réformateurs !" Certes, ce sont eux les véritables corrupteurs, mais ils ne s'en rendent pas compte. » (sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah, versets 11 et 12).

    L'Islam veut établir un ordre mondial dans lequel tous les êtres humains — Musulmans et non-Musulmans — peuvent vivre dans la justice, la paix, l'harmonie et la confiance. Il offre à ses fidèles des directives précises pour qu'ils trouvent la paix dans leur vie individuelle et sociale, mais il leur dit également comment étendre cette confiance aux autres nations sur la base de relations humaines envers autrui. Les Musulmans oeuvrent sous ces principes depuis des siècles. Des gens de toutes confessions ont vécu avec eux et parmi eux. Les sociétés islamiques étaient alors connues pour leur tolérance, leur générosité et leur humanité.

    Nos sociétés modernes s'inscrivent dans un village planétaire, où les non-Musulmans vivent avec des Musulmans dans des pays musulmans, et où des Musulmans vivent avec des non-Musulmans dans des pays où les non-Musulmans sont majoritaires. Il est alors de notre devoir d'amener une meilleure compréhension mutuelle entre nous ; il est de notre devoir d'œuvrer pour la paix et la justice pour tous les peuples ; il est de notre devoir de coopérer les uns avec les autres pour parvenir au bien et ce, afin de faire cesser toute forme de terrorisme, d'agression et de violence contre les innocents. C'est cela notre Jihâd aujourd'hui.

    Dr Muzammil Siddîqî, Président de la Société Islamique d'Amérique du Nord.

    Et Dieu est le plus Savant.


    Shaykh Al-'Uthaymin a dit en commentaire de la parole d'Allah : « Afin que je vous avertisse par lui (le Coran), vous et tous ceux à qui il parviendra » (Al-An'âm, v.19) :

    « Le sens de « Afin que je vous avertisse » est :
    je vous mets en garde contre la division... et le sens de « tous ceux à qui il parviendra » est que ceux à qui le Coran n'est pas parvenu, la preuve ne leur a pas été établie. De même celui à qui il parvient déformé, la preuve ne lui a pas été établie, mais il n'est pas autant excusé que celui à qui il n'est pas parvenu du tout. Car celui à qui il parvient déformé doit tout de même chercher
    [la vérité]. Mais il peut arriver qu'il ait une confiance telle en celui qui le lui a transmis qu'il se dispense de chercher plus encore. La religion de l'islam est-elle parvenue à l'ensemble des mécréants sous un forme non déformée ?
    Non, aucunement ! Et lorsqu'est apparu le problème des Frères Musulmans qui agissent sans aucune sagesse, cette déformation s'est accentuée aux yeux des occidentaux et d'autres qu'eux.
    Je veux signifier qu'ils sont ceux qui se font exploser au milieu des gens en prétendant que cela est le djihad sur le sentier d'Allah. Mais en fait, ils ont causé un plus grand tort à l'islam et aux musulmans qu'ils n'ont apporté un bien. Qu'ont-ils amené ? Je vous le demande : les mécréants se sont-ils dirigés vers l'islam ou l'ont-ils plus fuit encore ? Quant aux musulmans, il s'en faut de peu qu'ils ne couvrent leur visage pour ne pas être affiliés à ce groupe épouvantable.
    L'islam est innocent d'eux, l'islam est innocent d'eux. Même après l'obligation du djihad, les compagnons ne se rendaient pas chez les mécréants pour les tuer, jamais ! Sauf pour le vrai djihad sous l'étendard d'un gouverneur capable d'accomplir le djihad. Quant à ce terrorisme, par Allah c'est une dévalorisation des musulmans.
    Je le jure par Allah, car nous voyons désormais des résultats jamais vus auparavant, cela ne fait qu'augmenter la déformation. Si nous avions emprunté la voie de la sagesse, si nous avions crains Allah, si nous avions rectifié nos propres personnes avant toute chose, puis les autres par des moyens légiférés, les résultats auraient été bons.

    Source : Face A de la première cassette de Sharh Usûl At-Tafsîr
    la seule chose qui permet au mal de triompher est l'inaction des hommes de bien edmund burk

  • #2
    Vous nous dites : « Le Jihâd consiste à œuvrer de son mieux pour accomplir le bien. ».

    Très bien, pouvez vous alors nous expliquer le récit suivant :

    'Aicha, (que Dieu soit satisfait elle) la mère des Croyants, a dit : « Ô Envoyé de Dieu, nous voyons que le jihad est l'acte le plus méritoire ; ne pourrions-nous (les femmes) pas faire la guerre sainte ? - Non, répondit-il, mais le djihâd le plus méritoire, (pour une femme) c'est un pèlerinage pieusement accompli. »
    Sahih Boukhari, Tome 1/TITRE 25 : DU PELERINAGE /CHAPITRE IV. - Des mérites du pèlerinage pieusement accompli.


    Si je ne m’abuse, à la question : « Ô Envoyé de Dieu, nous (les femmes) voyons que le jihad est l'acte le plus méritoire ; ne pourrions-nous pas faire la guerre sainte ? », Mahomet a d’emblé compris que son épouse lui parlait du jihad armé, puisqu’il lui répond : « Non ! Mais le jihâd le plus méritoire, (pour une femme) est un pèlerinage pieusement accompli ».


    Si donc, nous partons de votre hypothèse selon laquelle le jihad veut dire non pas guerre mais effort sur soi, pourquoi alors le Mahomet répond-il « NON» à son épouse ?

    Peut-on raisonnablement penser que le Prophète de l’islam aurait interdit à son épouse de faire le Jihad, donc selon votre compréhension du mot jihad, de « faire le bien» !

    Difficile à avaler non ?

    Ce qui ferait dire à Mahomet, toujours selon votre interprétation du mot « jihad », ce qui suit : « Le meilleurs des effort sur soi pour résister au force négative pour une femme est de faire le pèlerinage », je trouve que cette phrase n’a aucun sens !

    Votre compréhension du mot jihad, ne semble donc pas coller avec ce hadith et bien d’autre !

    Alors, que devons nous conclure ? Pour pouvoir vous donner raison, il ne nous reste plus qu’une seule hypothèse, a savoir : peut être que le Prophète devrait prendre des cours de religion chez vous !

    Puisque selon votre thèse, le jihad veut dire : « faire le bien », et sachant que tous les musulmans, même les femmes, sont appelés à faire cet effort, le Prophète aurait donc donné une mauvaise réponse en répondant à Aicha : « Non ! Ne fait pas d’effort sur toi pour lutter contre les forces négatives, va plutôt faire le pèlerinage » !

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    • #3
      Joukov

      Je connais la différence entre le grand et le petit jihad.

      Pourrais-tu signaler ou donner les versets qui parlent du jihad et qui ne l'associent pas avec le combat des armes ? Merci.

      Commentaire

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