Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Vers une rupture dans les relations franco-algériennes ?

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Vers une rupture dans les relations franco-algériennes ?

    Assurément, Nicolas Sarkozy, qui n’a cessé, au cours de la campagne électorale, de dénoncer l’« obsession de la repentance », ne prononcera pas les excuses demandées par Abdelaziz Bouteflika pour les « crimes commis par la France pendant la colonisation ». L’objectif de lier la rénovation des instruments de coopération bilatérale au règlement des questions de mémoire ne guidera donc plus la politique diplomatique de la France envers l’Algérie. Il en est définitivement terminé du projet de traité d’amitié né, en 2003, de la Déclaration d’Alger. Pour progresser, les relations franco-algériennes vont devoir se concentrer sur les projets de coopération concrète. En ce domaine, le retard est colossal - particulièrement au plan économique. Réseaux de télécommunication, modernisation du système bancaire et financier, infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires, construction immobilière : dans tous ces secteurs - excepté quelques réussites ponctuelles -, la France est distancée par ses concurrents chinois, américains ou arabes.
    Les déclarations de Nicolas Sarkozy en faveur d’un rapprochement entre Gaz de France et Sonatrach, et pour la construction d’un partenariat énergétique nucléaire vont dans le sens d’un volontarisme diplomatique de bon aloi. Bien que froidement accueillies à Alger, elles amorcent une évolution : l’objectif d’obtenir des résultats tangibles dans le domaine de la coopération prime celui d’« assumer le legs du passé ».

    Mais cela ne suffit pas. Lutte antiterroriste, circulation des personnes (la délicate question des visas), coopération éducative, accession des entreprises françaises au marché algérien, transferts de technologies, sécurisation de nos approvisionnements énergétiques : tous ces sujets méritent d’être traités dans un cadre diplomatique adéquat qui dépasse l’activisme de terrain. Pourquoi ? Parce que les traités internationaux qui lient la France à l’Algérie remontent aux années qui ont suivi les Accords d’Évian : ils avaient pour but d’organiser la souveraineté du nouveau pays indépendant et ne permettent pas d’avancer sur les nouvelles priorités communes. Cette refondation nécessaire des relations franco-algériennes peut aujourd’hui s’opérer selon deux voies.
    Une première voie consiste à négocier un traité d’amitié simplifié, de nature technique, confiné aux aspects majeurs de la coopération bilatérale. Un tel traité est quasi prêt côté français et ne soulève pas d’opposition de fond côté algérien. C’est, en somme, le traité d’amitié envisagé par Jacques Chirac, défeuillé de ses aspects problématiques liés au règlement des questions de mémoire. Mais il est peu probable qu’Abdelaziz Bouteflika en veuille si les aspects mémoriels n’y figurent pas. Une deuxième voie consiste à investir radicalement dans le développement des relations, encore embryonnaires, entre l’Algérie et l’Union européenne.
    L’exemple de la mise en œuvre de l’accord d’association montre l’ampleur de la tâche à accomplir : entrées en vigueur en 2005, les premières mesures douanières et tarifaires demandées par l’UE tardent à être appliquées. Au fond, l’Algérie butte contre deux difficultés. D’abord, elle s’adapte lentement aux méthodes originales imposées par son nouveau partenaire européen. Ensuite, refusant de s’unir avec le Maroc et la Tunisie, elle peine à entrer dans une logique de coopération régionale, base de tout partenariat euro-méditerranéen fructueux.

    Or une Europe influente en Algérie sert la France, car les intérêts de l’une et de l’autre convergent parfaitement et les politiques de coopération traitent des mêmes sujets : circulation des personnes, État de droit, gouvernance, coopération antiterroriste, réformes économiques et structurelles. Ce que l’UE défend au travers du programme Meda et de l’accord d’association, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni ou l’Italie tentent, depuis trop longtemps, de le faire de manière isolée et sans grand résultat.
    Cette stratégie présente l’avantage de l’efficacité. Car les autorités algériennes savent bien que les vieilles lunes anticoloniales n’impressionnent pas les autres pays européens, que seuls intéressent les résultats. Les questions de mémoire qui encombrent tant la relation franco-algérienne sont évacuées ipso facto quand l’interlocuteur est européen.
    Que les autorités françaises promeuvent et exploitent au maximum les potentialités de la coopération Algérie-UE serait un changement de méthode diplomatique important, et une rupture profonde dans l’attitude de la France envers son ancienne colonie. Si l’on en croit son diagnostic sur le désintérêt de l’Europe pour la Méditerranée, Nicolas Sarkozy sera peut-être l’homme de cette rupture.

    * Henri Zeller (27 ans) est ancien élève de l’École nationale d’administration (promotion République).

  • #2
    A SIMONA
    L Algerie n est pas dans ses habitudes de mendier, mais d arracher et nous nous arracherons a la France coloniale l illusion du bien fait du colonialisme en Afrique et remettre l histoire et mémoire de la région dans son cours naturel : des gloires et des peines ..

    Commentaire


    • #3
      simona, rien a dire tu as tous resume.

      Commentaire


      • #4
        A AUSCASA ET SIMONA
        la dignité et la memoire d un peuple ne vendent pas , elles s arrachent .
        un peuple dominé par une ideologie NEO est un peuple sans ame....

        Commentaire


        • #5
          Je ne suis pas sure que l'algerie a vraiment besoin de telle repentence, elle a besoin plutot d'homme qui vont relever des defits tell une economie solide basée sur l'humain et le savoir.

          La france est partenaire comme tout les autres de UE ou les coreens, Us, Arabes,... pas de chantage du moins je l'espere, pas de compromis, pas besoin de faire de concession, le marché est ouvert et dure, il est Juteu, ceux qui veullent venir investir dans l'humain et le savoir sont les bienvenu, ceux qui veullent un echange sont les bienvenu, et ceux qui veullent le Gratos la porte de sortie est juste en face.

          Commentaire


          • #6
            quel Culot !!!!



            Boutef demande des excuses pour les « crimes commis par la France pendant la colonisation ». mais demande service pour aller se faire soigner a l’hôpital du Val-de- Grâce de Paris

            Commentaire


            • #7
              A NEJMA
              il y a la France humanitaire et la France colonialiste .il faut choisir ton camp.

              Commentaire


              • #8
                parlant du vide..

                Faut garder les pieds sur terre, l'indépendance économique, ce n'est pas le protocole de Kyoto...

                Commentaire


                • #9
                  on as besoin de la france c une fatalite

                  Commentaire


                  • #10
                    A HELIO
                    oui pour la france l histoire nous lie , mais sans ingérence sans frein et sans les droits inebranblables des peuples ...

                    Commentaire


                    • #11
                      moi je parle d'economie car les entreprise francaise ont une grande expertise dans nos pays.il generent des emplois.
                      la societe webhelp au maroc c une petite societe bah elle fait vivre 3500 famille.avec un salaire 3 fois le smig marocain.c juse un exemple.
                      il faut qu'ont oublie la repentence et tous ces faut slogants.car elle sont juste des mots doux pour attiser l'orgueuille d'un peuple algerien depiter au maximum

                      Commentaire


                      • #12
                        A helio
                        Les entreprise française s installent dans les pays africains a une certaine condition politique dictée par le quai d Orsay ..en soutenant tel ou tel parti en leur faveur ..

                        Commentaire


                        • #13
                          ca c vrais zeus,les grande entreprise francaise dirige le quai d'orsay dans la plupart de nos pays.

                          Commentaire


                          • #14
                            A HELIO
                            L en dessous de la politique francaise est tombé a nu , sa politique fustige ceux qui osent seulement de mettre des réserves sur leurs intentions , elle manipule des associations ou bien des ONG et des associations..

                            Commentaire


                            • #15
                              Un sujet sur l'algérie pondu par un kamaron....Décidément.
                              Soyez sûrs les makhzénistes que sarko et boutef vont relancer les relations algéro-française de façon spectaculaire.
                              Vous qui êtes toujours attachés aux basques de l'algérie (remarquez renifler les pieds de son "altesse" vous a formé à cela) occupez-vous de vos fléaux sociaux.Une honte pour un peuple normal.Mais bon .....
                              Votre pays sombre et vous venez provoquer les algériens.
                              Les relations algéro-française ne regardent que les algériens.C'est vrai que vous cherchez à la torpiller mais vous êtes incapables.Sarko a clairement dit que la françafrique à frique est finie.Il ne jurera que par les interêts français.Les pays mendiants, assistés ou sous-tutelle tout le monde n'en veut plus.Surtout sarko.
                              La france peut avoir des interêts énormes avec l'algérie et la balle est dans son camp.Il faut la guérir de la chiraquie ....

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X