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Tunisie : Petit pays deviendra grand

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  • Tunisie : Petit pays deviendra grand

    Cela devrait être le but de tout pays...

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    Les infrastructures et l’aménagement du territoire, qui conditionnent le développement des capacités industrielles, sont érigés en priorités nationales.

    L’économie tunisienne a-t-elle de beaux jours devant elle ? C’est ce que laissent présager, en tout cas, les nombreux grands travaux annoncés cette année. Jamais le pays n’aura vu se concrétiser autant de projets d’infrastructures, d’aménagements et d’équipements, relevant soit de l’action de l’État, soit d’investisseurs étrangers. Parmi les chantiers les plus importants inscrits dans le XIe Plan de développement figure la création d’un aéroport international à Enfidha (au sud de Tunis) et d’une raffinerie à la Skhira, dans le golfe de Gabès. Le gouvernement a d’ores et déjà signé avec deux investisseurs étrangers les conventions relatives à leur construction et leur exploitation. Suite à des appels d’offres internationaux, c’est la compagnie turque TAV qui a été choisie pour le premier projet (le groupe a obtenu par ailleurs la concession de l’aéroport de Monastir) et Qatar Petroleum pour le second.
    Dans la décennie à venir, le pays pourra également compter sur un important volume des investissements directs étrangers (IDE). Selon un expert, 50 milliards de dollars pourraient être investis dans les dix prochaines années. À la suite de l’envolée des prix du baril, et selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI), les pays pétroliers du Golfe ont accumulé, entre 2003 et 2007, pas moins de 600 milliards de dollars. Pour diversifier leurs placements, ils se sont tournés vers des pays émergents tels que la Tunisie. Dès le début de 2006, de grands groupes, pour la plupart émiratis, ont commencé à y chercher toutes les bonnes opportunités.

    Depuis, les Tunisiens se prennent à rêver d’un développement à la Dubaï. Le célèbre émirat est devenu un symbole, sinon un modèle. Autrefois port de pêche archaïque, la ville s’est radicalement transformée au fil des ans. Elle est aujourd’hui une attraction touristique de premier plan et un centre d’affaires international incontournable, en passe d’être l’une des villes les plus modernes au monde. Son port et son aéroport sont des plaques tournantes du transport international. La « Tunisie de demain », tant souhaitée par les autorités, peut-elle devenir réalité ? De fait, la considérant comme à la pointe du progrès en matière de choix technologiques et de gestion, les investisseurs du Golfe se rendent fréquemment au Palais présidentiel de Carthage avec des dossiers, et même des maquettes, sous les bras…


    Le XIe Plan en chiffres

    L’accélération attendue de la croissance permettrait la création de 412 000 emplois, réduisant ainsi le taux de chômage à 13,4 % en 2011 contre 14,2 % en 2006. En combinant l’économique au social, le gouvernement vise l’amélioration continue du niveau de vie des citoyens. Le revenu par habitant devrait augmenter sensiblement : de 3 996 dinars tunisiens en 2006 (soit environ 7 000 dollars en parité de pouvoir d’achat), il atteindrait 5 700 dinars tunisiens en 2011. Le taux de rattrapage du niveau des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) serait alors de 30 %, contre 25 % en 1996. Grâce au développement des secteurs porteurs à forte demande de main-d’œuvre qualifiée, la base de l’économie tunisienne devrait se diversifier, particulièrement dans les services dont la part dans le PIB passerait de 47,1 % en 2006 à 52,3 % en 2011. Par ailleurs, la part de la productivité des facteurs de production dans la croissance devrait passer de 40,8 % durant le Xe Plan à 47,6 % dans le XIe Plan.

    Les autorités souhaitent également renforcer le taux d’investissement de manière progressive pour atteindre 25 % du PIB en 2011. L’amélioration du climat des affaires devrait accroître la part du secteur privé, qui atteindrait 63,5 % de l’enveloppe totale des investissements, tandis que les IDE devraient représenter 3,2 % du PIB en 2011. Pour ce faire, la consolidation de l’épargne nationale devrait permettre de couvrir 72 % de l’investissement prévu durant la période du Plan avec une maîtrise de l’endettement public qui ne représentera que 40 % du revenu national disponible en 2011.

    Malgré la concurrence accrue, les exportations devraient connaître un taux de croissance supérieur à 6 % grâce à leur diversification, et plus particulièrement celles de produits à haute valeur ajoutée dans les secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, des industries mécaniques, électriques et électroniques, ainsi que les services plus particulièrement dans les technologies de l’information et de la communication (TIC). L’objectif principal demeure la sauvegarde des équilibres financiers internes et externes, le déficit courant de la balance des paiements serait limité à 2,6 % du PIB en moyenne. Le taux de l’endettement extérieur devrait connaître une réduction progressive pour atteindre 40 % du PIB fin 2011, contre 49,1 % à la fin de 2006.

    http://www.jeuneafrique.com/jeune_af...ga0&dos_id=266
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    ce nouvel aeroport de tunis est bien celui annoncé il y a 2 ans de 10 millions de passagers par an?
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    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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