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Le patron du FCE estime que la France devrait considérer l’Algérie comme un pays où investir et faire des bénéfices plutôt que de n’y voir qu’un client pour ses exportations.
"Je ne comprends pas pourquoi ils rechignent encore à investir", a déclaré à des journalistes, Redha Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise, organisation du patronat algérien. "Nous avons des réformes économiques en cours. Nous avons beaucoup d’argent et d’immenses besoins. Les investisseurs peuvent faire de gros profits et peuvent transférer leurs gains (en France)." La France est le premier fournisseur étranger de l’Algérie, avec 20% des importations faites par ce pays en 2006, loin devant l’Italie, avec 8,8%. Mais en termes d’investissements, avec 294 millions d’euros elle est loin derrière la Grande-Bretagne et l’Egypte, dont les entreprises ont investi respectivement, en Algérie, plus de quatre milliards et deux milliards d’euros.
Hamiani a notamment déploré qu’il n’y ait que quelque 200 entreprises françaises présentes en Algérie alors qu’elles sont plus d’un millier au Maroc. "Au royaume, il y a plus de 1.000 entreprises françaises. Nous pouvons faire des affaires notamment dans la petite et moyenne entreprise. Il faut sortir du gaz et du pétrole." Les entreprises françaises, y compris les banques et les constructeurs automobiles, ont employé 8.000 personnes en Algérie en 2005, selon le site internet de l’ambassade de France. Un chiffre jugé insuffisant par Hamiani. S’exprimant avant une visite à Paris où il devait rencontrer des représentants du Medef, le patron du FCE estime que les relations diplomatiques entre les deux pays, parfois difficiles, ne devraient pas gêner leurs relations commerciales. "Nous voulons construire des relations économiques gagnant-gagnant avec les Français. La politique doit rester en-dehors et ne pas interférer dans les affaires", juge-t-il.
Synthèse de Rayane
D’après Reuters
"Je ne comprends pas pourquoi ils rechignent encore à investir", a déclaré à des journalistes, Redha Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise, organisation du patronat algérien. "Nous avons des réformes économiques en cours. Nous avons beaucoup d’argent et d’immenses besoins. Les investisseurs peuvent faire de gros profits et peuvent transférer leurs gains (en France)." La France est le premier fournisseur étranger de l’Algérie, avec 20% des importations faites par ce pays en 2006, loin devant l’Italie, avec 8,8%. Mais en termes d’investissements, avec 294 millions d’euros elle est loin derrière la Grande-Bretagne et l’Egypte, dont les entreprises ont investi respectivement, en Algérie, plus de quatre milliards et deux milliards d’euros.
Hamiani a notamment déploré qu’il n’y ait que quelque 200 entreprises françaises présentes en Algérie alors qu’elles sont plus d’un millier au Maroc. "Au royaume, il y a plus de 1.000 entreprises françaises. Nous pouvons faire des affaires notamment dans la petite et moyenne entreprise. Il faut sortir du gaz et du pétrole." Les entreprises françaises, y compris les banques et les constructeurs automobiles, ont employé 8.000 personnes en Algérie en 2005, selon le site internet de l’ambassade de France. Un chiffre jugé insuffisant par Hamiani. S’exprimant avant une visite à Paris où il devait rencontrer des représentants du Medef, le patron du FCE estime que les relations diplomatiques entre les deux pays, parfois difficiles, ne devraient pas gêner leurs relations commerciales. "Nous voulons construire des relations économiques gagnant-gagnant avec les Français. La politique doit rester en-dehors et ne pas interférer dans les affaires", juge-t-il.
Synthèse de Rayane
D’après Reuters