Rencontre à Paris des ministres israélien et marocain des Affaires étrangères
Les ministres israélien et marocain des Affaires étrangères se sont rencontrés mercredi à Paris malgré le refroidissement des relations entre les deux pays depuis sept ans. Au coeur de cette rencontre, la première rendue publique depuis sept ans, figurait le conflit israélo-palestinien.
A l'issue de cet entretien, la ministre israélienne Tzipi Livni a déclaré que "la formation d'un nouveau gouvernement palestinien est porteuse d'espoir". Elle a également souligné le "rôle important" du royaume chérifien au sein de la Ligue arabe ajoutant que l'Etat hébreu et les pays musulmans modérés partageaient les mêmes inquiétudes. "Nous avons les mêmes préoccupations, nous faisons face aux mêmes menaces alors nous voulons voir un processus en place pour pouvoir avancer".
De son côté, le ministre marocain Mohamed Benaïssa n'a fait aucune déclaration à la presse mais a serré longuement la main de son homologue israélienne face aux caméras.
Cette rencontre Livni-Benaïssa dans un hôtel parisien a été organisée en marge d'une visite de la ministre israélienne à Paris au cours de laquelle elle devait être reçue par le président français Nicolas Sarkozy après un déjeuner de travail avec le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.
Nicolas Sarkozy a reçu le roi Abdallah II de Jordanie ce mercredi à l'Elysée, puis devait recevoir Tzipi Livni en fin de journée pour évoquer la situation au Proche-Orient.
Les relations diplomatiques plénières entre le Maroc et Israël avaient été rompues après la deuxième intifada palestinienne de septembre 2000. Mais les contacts ont été maintenus, surtout en coulisse. L'ancien ministre israélien des Affaires étrangères Silvan Shalom s'était rendu au Maroc en 2003 et avait rencontré le roi Mohammed VI avec lequel il avait discuté d'une éventuelle réouverture des représentations diplomatiques.
Avant le refroidissement des relations entre les deux pays, le Maroc occupait une place essentielle dans les négociations en coulisse du processus de paix au Proche-Orient. Quelque 500.000 Israéliens, soit environ 10% de la population juive de l'Etat hébreu ont immigré du Maroc ou en sont originaires. AP
ma/v173/sb
Les ministres israélien et marocain des Affaires étrangères se sont rencontrés mercredi à Paris malgré le refroidissement des relations entre les deux pays depuis sept ans. Au coeur de cette rencontre, la première rendue publique depuis sept ans, figurait le conflit israélo-palestinien.
A l'issue de cet entretien, la ministre israélienne Tzipi Livni a déclaré que "la formation d'un nouveau gouvernement palestinien est porteuse d'espoir". Elle a également souligné le "rôle important" du royaume chérifien au sein de la Ligue arabe ajoutant que l'Etat hébreu et les pays musulmans modérés partageaient les mêmes inquiétudes. "Nous avons les mêmes préoccupations, nous faisons face aux mêmes menaces alors nous voulons voir un processus en place pour pouvoir avancer".
De son côté, le ministre marocain Mohamed Benaïssa n'a fait aucune déclaration à la presse mais a serré longuement la main de son homologue israélienne face aux caméras.
Cette rencontre Livni-Benaïssa dans un hôtel parisien a été organisée en marge d'une visite de la ministre israélienne à Paris au cours de laquelle elle devait être reçue par le président français Nicolas Sarkozy après un déjeuner de travail avec le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.
Nicolas Sarkozy a reçu le roi Abdallah II de Jordanie ce mercredi à l'Elysée, puis devait recevoir Tzipi Livni en fin de journée pour évoquer la situation au Proche-Orient.
Les relations diplomatiques plénières entre le Maroc et Israël avaient été rompues après la deuxième intifada palestinienne de septembre 2000. Mais les contacts ont été maintenus, surtout en coulisse. L'ancien ministre israélien des Affaires étrangères Silvan Shalom s'était rendu au Maroc en 2003 et avait rencontré le roi Mohammed VI avec lequel il avait discuté d'une éventuelle réouverture des représentations diplomatiques.
Avant le refroidissement des relations entre les deux pays, le Maroc occupait une place essentielle dans les négociations en coulisse du processus de paix au Proche-Orient. Quelque 500.000 Israéliens, soit environ 10% de la population juive de l'Etat hébreu ont immigré du Maroc ou en sont originaires. AP
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