Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L'émirat de Dubai prend 3,12% du capital d'EADS

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L'émirat de Dubai prend 3,12% du capital d'EADS

    Cela aurait été impensable, il y a plus de 10 ans.
    -----------------------------------------------------------------

    Dubai International Capital, l'agence publique d'investissement de l'émirat, a annoncé ce jeudi avoir acquis 3,12% du capital du groupe européen d'aéronautique et de défense. Une nouvelle bien accueillie par les marchés.

    Pressentie fin 2006, l'entrée de l'émirat de Dubai dans le capital d'EADS a été officialisée ce jeudi. Par l'intermédiaire d'un fonds administré par Dubai International Capital (DIC), agence publique d'investissement, l'émirat a ainsi fait l'acquisition de 3,12% du capital du groupe européen d'aéronautique et de défense. "Les difficultés de l'entreprise sont bien connues mais nous sommes confiants dans le fait que la supériorité des produits d'EADS, son plan de restructuration global et sa direction déterminée correspondent étroitement à la stratégie d'investissement du fond", précisé DIC dans un communiqué.

    Le fonds d'investissements de Dubai n'a en revanche fourni aucun détail sur cette opération, notamment sur le prix payé pour cette participation. Mais, "ni le fonds, ni DIC ne demanderont un siège d'administrateur ou ne prendront un rôle actif au sein d'EADS, mais ils chercheront à construire une relation stratégique avec la direction et les actionnaires d'EADS", poursuit le communiqué. Dubai cherche donc à renforcer ses liens avec le groupe européen, alors que la compagnie Dubai Emirates est déjà le plus gros client de l'A380, le gros porteur d'Airbus, filiale d'EADS.

    Cette prise de participation fait suite à l'entrée dans le capital d'EADS de la banque russe Vnechtorgbank (VTB) à hauteur de 5% durant l'été 2006. Plus récemment, le ministre des Affaires étrangères du Qatar a confirmé l'existence de discussions préliminaires avec le groupe européen pour une prise de participation de 10% du capital. Les principaux actionnaires européens, DaimlerChrysler et Lagardère, cherchent au contraire à réduire leur participation.

    Suite à cette annonce, le titre EADS gagnait 0,91% à 24,27 euros, quelques dizaines de minutes après l'ouverture de la Bourse de Paris.

    source La Tribune.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Pourquoi EADS ouvre son capital à Dubaï ?

    Un fonds d'investissement émirati prend 3,12% d'EADS. Une manière peut-être pour Dubaï et sa compagnie Emirates de récupérer une partie du business de la maintenance de l'A-380 d'Airbus.
    EADS élargit peu à peu la palette de ses actionnaires : après avoir consenti 5% à la banque publique russe Vnechtorgbank (VTB) l'été dernier pour 1 milliard d'euros, le n°1 européen de l'aéronautique civile et militaire ouvre donc à présent son capital à Dubaï International Capital (DIC), l'agence publique d'investissement de l'émirat, en lui accordant 3,12%. Soit, au vu des 20 milliards d'euros de capitalisation boursière du groupe co-présidé par Louis Gallois, un investissement présumé de l'ordre de 600 millions. A Paris, les marchés se montraient plutôt satisfaits de l'opération dans un premier temps. Cependant, l'action n'avançait que de 0,2% à la clôture.

    En réalité, l'irruption du fonds d'investissement émirati était pressentie depuis de longs mois. La presse s'en était fait l'écho en novembre dernier au moment où le groupe franco-allemand cherchait à boucler le financement sur les 2 à 3 ans à venir de son futur A-350 en allégeant son recours aux avances remboursables, toujours sujettes à caution avec les Américains. Mais l'affaire avait été démentie à l'époque. On parlait aussi d'une candidature parallèle du fonds qatari, Qatar Investment Authority (QIA), sachant que Qatar Airways demeure à ce jour le premier client de l'A-350. Aujourd'hui, l'accord avec Dubaï est officialisé. Mais pour autant le véhicule financier de cette monarchie ne se montre guère disert sur les modalités et les enjeux.

    Tout juste sait-on que DIC ne réclamera aucun siège au conseil ni aucun rôle actif au sein du géant européen, mais qu'il approuve pleinement le plan de restructuration Power 8. « L'accord avec Dubaï pourrait en fait permettre à la plate-forme de maintenance montée par Dubaï Aerospace de prendre en charge les A-380 d'Airbus. Une manière pour l'avionneur européen de délocaliser en douceur, sans risque, avec un partenaire fiable », confie un spécialiste du dossier qui a tenu à conserver l'anonymat. Or, on sait qu' Emirates, la compagnie publique de ce micro-Etat du Golfe, est le plus gros client de l'A-380 avec 55 appareils commandés et qu'elle doit aussi trancher prochainement entre le B-787 ou l'A-350 pour un contrat d'une centaine d'avions.

    LExpansion du 5 juillet 2007
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

    Commentaire

    Chargement...
    X