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Quand la diffamation et la mauvaise foi font bon ménage

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  • Quand la diffamation et la mauvaise foi font bon ménage

    Quand la diffamation et la mauvaise foi font bon ménage





    L'article consacré à la question du Sahara, paru dans le dernier numéro du tabloïd «Al Ousboue», est une macabre mise en scène, à moins qu'il soit l'œuvre d'une opération sonnante et trébuchante

    Les mots ne suffisent pas à exprimer le sentiment nauséabond que suscite, chez beaucoup, la lecture de l'article consacré dans la dernière livraison de l'hebdomadaire " Al Ousboue " (Assahafi) à la question du Sahara.

    Et les lecteurs, qu'ils soient réguliers ou occasionnels de l'hebdomadaire, qui paraît en tabloïd, ne sont pas prêts non plus à ingurgiter et à digérer facilement la malveillance brocardée comme un scoop. Ni plus ni moins, le dernier numéro s'est fendu d'un articulet où la diffamation aggravée se conjugue avec la mauvaise foi et l'absence ahurissante de règle déontologique.

    On y apprend que M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations unies, aurait déclaré – on ne sait quand ni où – qu'il a été floué par les Marocains et qu'il " était peut-être en état d'ivresse quand il a validé et adopté la proposition marocaine " d'autonomie ! Enorme, fallacieux, méprisant pour le Secrétaire général des Nations unies qui a pris connaissance, comme on le sait, de la proposition marocaine des mois durant et l'a entérinée non pas d'un seul tenant, mais après l'avoir examinée, tournée et retournée, qui plus est avec ses éminents collaborateurs.

    Oublie-t-on que le rapport de M. Ban Ki-moon n'a pas emporté l'adhésion totale du Maroc dont il a contesté des attendus ? Autrement dit, ce même rapport n'était pas entièrement favorable au Maroc. Méprisant pour le peuple marocain qui, dans ces conditions, ne serait que floué et trompé par l'ONU, donc condamné à tempérer ses ardeurs pour une solution définitive à laquelle il adhère.


    Selon le même article, M. Ban Ki-moon aurait traité les membres de la délégation marocaine de " bâtards et mécréants " ! Là encore, la vilenie n'a pas de limites parce que mettre de tels propos dans la bouche d'un diplomate comme le secrétaire général de l'ONU, c'est à la fois le souiller, salir sa réputation de " sage " que son statut lui impose, et le réduire à une vulgarité devenue homme. C'est lui attribuer un vocabulaire qui, sauf preuve contraire, ne lui sied point.

    On en arrive au pire des procédés de la presse de caniveau : le prétendu recel, le larcin du portefeuille de Ban Ki-moon par un des membres de la délégation marocaine ! A-t-on vu une si importante personnalité se faire voler impunément devant des centaines de personnes, diplomates, journalistes, photographes et membres de la redoutée force des agents de sécurité de l'ONU ? L'insulte est d'autant plus grave et inacceptable qu'il faut imaginer que l'un et l'autre étaient dans une position d'intimité douteuse pour que le diplomate marocain subtilise, avec l'horrible intention que cela suppose, le portefeuille de M. Ban Ki-moon.

    Et qu'ensuite celui-ci soit à ce point inerte, passif ou même évanoui pour se faire " voler " un portefeuille et une carte bancaire… Nous aurions donc non pas des membres respectables de la délégation du Maroc, soigneusement triés sur le volet, maîtrisant leur dossier, partis ensuite défendre leur pays et une cause nationale sacrée mais bel et bien des bandits des grands chemins, des " gangsters " déguisés en diplomates.

    La ficelle est grosse, tellement grosse qu'elle relève de la série noire à la James Bond… Mais comme il fallait salir son pays et défendre ses adversaires, bien sûr, rendre justice au malheureux polisario injustement considéré et faisant les frais dans cette affaire, le plumitif " d'Al Ousboue " a imaginé une séquence de repentance qu'il a vite mise dans la bouche de M. Ban Ki-moon : " Excusez-moi polisario pour l'injustice commise à votre endroit ", leur aurait-il lancé !
    Voici donc la structure imaginaire échafaudée par notre folliculaire de pseudo-journaliste.

    Elle pose une série de questions de rigueur professionnelle et d'éthique : pourquoi les propos prêtés à Ban Ki-moon ne sont-ils pas, comme on dit dans la profession, " sourcés " ? C'est-à-dire, comme le stipule la règle élémentaire, pourquoi il n'est pas précisé à quelle occasion il les a prononcés, dans quelles circonstances, devant quel public ou quelles personnes et à quelle occasion ? Ensuite, compte tenu de leur gravité et de leur charge émotionnelle, pourquoi ne sont-ils pas repris ailleurs, ni par les agences, ni par les chaînes de télévision ni par les journaux de la presse écrite reconnue et crédible ? C'est à croire que l'hebdomadaire de caniveau a bénéficié d'un tête-à-tête exclusif et secret avec le secrétaire général des Nations unies ou du privilège non moins exclusif d'avoir partagé avec lui une de ces…virées et de ces cuites imaginaires dont le folliculaire journaliste n'a pu se remettre au point de broder en fil blanc un conte fabuleux…

    Maintenant, une autre question morale : publier une information aussi diffamatoire – qui met à la fois en cause le secrétaire général de l'ONU et les représentants du Maroc – relève-t-il de la provocation, de cette obsessionnelle quête du scoop pour se mettre au niveau des journaux concurrents ou simplement de la démence clinique ? Peut-être même de tout cela, mais aussi sans doute d'une manipulation de nos jours orchestrée sous forme d'information.

    Le principe de l'information est le recoupement, c'est-à-dire la vérification de la véracité. Ici, en l'occurrence, il s'agit de nous livrer une histoire abracadabrante, montée de toutes pièces, comme une vérité, habillée, et – grosse manchette à l'appui comme dans toutes les feuilles de chou de caniveau, les tabloïds people n'ayant ni foi ni loi – présentée aux lecteurs avec cette intention bien affichée et délibérée non pas de désinformer seulement mais de nuire, de remuer le couteau dans " la plaie " ! Nuire, souiller, dénigrer, insulter, haïr, et encore mentir ! C'est le propre de la presse diffamatoire qui se nourrit de la candeur et de la crédulité des lecteurs, flatte bassement la tendance populiste.

    C'est la loi des journaux de caniveau de s'ériger en rhéteurs de la vertu, en docteurs tant-pis, en pessimistes et défaitistes outranciers… C'est le journalisme de la sentine et du cloaque que nous rejetons violemment. La diffamation et le dénigrement en sont le triste blason. Et " Al Ousboue " nous en livre la triste part, ombre cachée des manipulateurs et des contempteurs.

    Au bout du compte, faut-il prendre cette sortie véreuse pour un canular digne du " Bétisier ", d'une malveillance simple et grossière, d'une information mensongère délibérée ou de l'illumination subite d'un saoulard qui insupporte une cuite ? Même les adversaires de notre cause trouveraient à redire dans cette macabre mise en scène où l'on voit, davantage qu'un
    journaliste, surtout un fourrier de l'antimarocanisme….
    A moins qu'il soit l'œuvre d'une opération sonnante et
    trébuchante ?



    LE MATIN
    la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.

  • #2
    ça manque encore de professionalisme.

    Si l'on veut avancer et avoir une presse crédible ce ne sera pas en publiant des absurdités de cette espèce.

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    • #3
      voila pourquoi il faut des gardes fou pour protégé la presse et la punire quand ils faut............la c'est plus que de la difamation mais plutot de l'insulte.
      ce journal cherche a faire parlé de lui encors et encors aprés la fameuse lettre qui accusé carément le roi de corrumpu voila.........la suite...!!

      et le pire dans tous ca c'est que RSF va encors les defendre et faire passer les marocains pour des dictateur !!!

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